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TPE sur le mensonge

Publié le 17/05/2016

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mensonge
Introduction Tout le monde ment en moyenne deux fois par jour. Mais certains maîtrisent le mensonge mieux que d’autres. Comment savoir si votre conjoint, vos amis, vos relations vous disent la vérité ? Si vos enfants vous racontent des bobards ou si le type qui essaye de vous vendre sa voiture vous cache un défaut dans le moteur ? Avez vous déjà essayé d’imaginer ce que serait votre vie si vous ne mentiez jamais ? Si tout ce qui sortait de votre bouche n’était rien que la pure vérité, toute nue et sans artifice ? Sans doute seriez vous seul, sans ami, peutêtre à la rue, et en tout cas dans une position sociale peu enviable. Il existe une infinité de raisons de mentir. La plupart des gens n’aiment pas se voir asséner une vérité brutale et potentiellement blessante. Vous rappelez vous de la dernière fois que vous avez menti ? Même un tout petit mensonge ? En fait, si vous y réfléchissez bien, votre dernière entorse à la vérité ne date sans doute pas de si longtemps. Il n’y a pas à en avoir honte. Le mensonge nécessaire est celui qui huile les rouages des rapports sociaux. Lors d’un sondage réalisé aux USA, 91% des personnes interrogées ont avoué mentir régulièrement. Ce sont les pieux mensonges qui servent à faciliter la vie en communauté et à éviter de faire de la peine. Malheureusement, d’autres mensonges, plus élaborés, poursuivent un but bien moins acceptable. Ils deviennent malveillants, pervers et malsains lorsqu’ils servent à blesser autrui, à le manipuler ou servent l’intérêt de celui qui les profère. Duperies, escroqueries, arnaques, supercheries, etc. appartiennent à cette catégorie dont il serait intéressant de savoir les détecter pour s’en protéger. L'objectif des scientifiques de nos jours dans ce domaine est de développer des moyens efficaces pour permettre une détection optimal des mensonges. Nous nous sommes aussi penchées sur le sujet afin de savoir si de nos jours avec notre technologie, nous pouvons mentir sans nous faire démasquer. I) L'histoire du detecteur A) Chronologie Comme tout appareil scientifique le détecteur de mensonge a été l'objet de longues recherches qui par la suite ont abouti à la conception de cet objet. En 1878, pour la première fois la science à chercher la quête de la vérité au cours des recherches du physiologiste italien Angelo Mosso. À cette époque, Mosso a utilisé un instrument appelé un pléthysmographe dans sa recherche sur l'émotion et la peur chez les suspects subissant un interrogatoire. Il étudia les effets de ces variables sur leurs activités cardiovasculaire et respiratoire, plus particulièrement comment celles-ci changeaient sous l'effet de certains stimulants. Avant la fin du XIXe siècle, aucun appareil de mesure pour la détection du mensonge n'avait encore été utilisé. Ce n'est qu'en 1895 que l'instrument scientifique sera pour la première fois utilisé dans le but de mesurer les réponses physiologiques. Le médecin, psychiatre et criminologue italien, Cesare Lombroso, a modifié un instrument existant appelé un hydrosphygmographe dans le but de mesurer les changements physiologiques, notamment la pression sanguine et le pouls d'un suspect lorsque interrogé par la police. Cet instrument est similaire au cardiosphygmographe que l'on utilise aujourd'hui. Meme si il n a pas inventé l'hydrosphygmographe, Cesare Lombroso fut reconnu comme étant la première personne à l'avoir utilisé pour déterminer l'honnêteté d'un suspect dans un contexte criminel. En 1914, le psychologue italien Vittorio Benussi a découvert une méthode pour calculer le quotient du temps d'inhalation et d'exhalation comme moyen de détecter le mensonge. Avec l'utilisation d'un pneumographe (un appareil servant à enregistrer les cycles respiratoires) Benussi conclut donc qu'une personne non véridique montrait certains signes perceptibles au niveau du système respiratoire. En 1915, le docteur William Marston, un avocat et psychologue américain, est reconnu comme l'inventeur du test de la pression artérielle systolique discontinuée, qui deviendra par la suite l'ancêtre d'une composante du polygraphe moderne (le sphygmomanomètre). Cette technique utilisait un brassard de tensiomètre standard et un stéthoscope pour prendre une lecture intermittente de la pression artérielle systolique d'un sujet lors d'un interrogatoire dans le but de détecter le mensonge. En 1921, John A. Larson, un psychologue canadien employé par le Service de Police de Berkeley en Californie, a construit le premier instrument polygraphique moderne lorsqu'il a associé l'élément de la fréquence respiratoire à celui de la pression sanguine. Il a nommé son instrument le « polygraphe », ayant la capacité de lire plusieurs réponses psychologiques simultanément et de documenter ces réponses sur un tambour rotatif. Utilisant son polygraphe, John A. Larson fut la première personne à mesurer le rythme cardiaque, la pression sanguine et les variantes respiratoires d'une personne lors d'un interrogatoire policier. Son instrument fut amplement utilisé, et avec beaucoup de succès, lors d'enquêtes criminelles. En 1925, Leonarde Keeler, qui avait acquis de l'expérience en tant que collègue de John A. Larson, profita des travaux de Sir Mackenzie pour créer un instrument polygraphique à encre, ce qui permit d'avoir un instrument beaucoup plus convivial et pratique. En1938, Leonarde Keeler a de nouveau amélioré l'instrument lorsqu'il a ajouté une troisième composante cette fois ci de mesure physiologique (le psycho-galvanomètre). Cette composante mesurait le changement de ré...
mensonge

« effets de ces variables sur leurs activités cardiovasculaire et respiratoire, plus particulièrement comment celles-ci changeaient sous l'effet de certains stimulants.

Avant la fin du XIXe siècle, aucun appareil de mesure pour la détection du mensonge n'avait encore été utilisé.

Ce n'est qu'en 1895 que l'instrument scientifique sera pour la première fois utilisé dans le but de mesurer les réponses physiologiques.

Le médecin, psychiatre et criminologue italien, Cesare Lombroso, a modifié un instrument existant appelé un hydrosphygmographe dans le but de mesurer les changements physiologiques, notamment la pression sanguine et le pouls d'un suspect lorsque interrogé par la police.

Cet instrument est similaire au cardiosphygmographe que l'on utilise aujourd'hui.

Meme si il n a pas inventé l'hydrosphygmographe, Cesare Lombroso fut reconnu comme étant la première personne à l'avoir utilisé pour déterminer l'honnêteté d'un suspect dans un contexte criminel. En 1914, le psychologue italien Vittorio Benussi a découvert une méthode pour calculer le quotient du temps d'inhalation et d'exhalation comme moyen de détecter le mensonge.

Avec l'utilisation d'un pneumographe (un appareil servant à enregistrer les cycles respiratoires) Benussi conclut donc qu'une personne non véridique montrait certains signes perceptibles au niveau du système respiratoire. En 1915, le docteur William Marston, un avocat et psychologue américain, est reconnu comme l'inventeur du test de la pression artérielle systolique discontinuée, qui deviendra par la suite l'ancêtre d'une composante du polygraphe moderne (le sphygmomanomètre).

Cette technique utilisait un brassard de tensiomètre standard et un stéthoscope pour prendre une lecture intermittente de la pression artérielle systolique d'un sujet lors d'un interrogatoire dans le but de détecter le mensonge. En 1921, John A.

Larson, un psychologue canadien employé par le Service de Police de Berkeley en Californie, a construit le premier instrument polygraphique moderne lorsqu'il a associé l'élément de la fréquence respiratoire à celui de la pression sanguine.

Il a nommé son instrument le « polygraphe », ayant la capacité de lire plusieurs réponses psychologiques simultanément et de documenter ces réponses sur un tambour rotatif.

Utilisant son polygraphe, John A.

Larson fut la première personne à mesurer le rythme cardiaque, la pression sanguine et les variantes respiratoires d'une personne lors d'un interrogatoire policier.

Son instrument fut amplement utilisé, et avec beaucoup de succès, lors d'enquêtes criminelles. En 1925, Leonarde Keeler, qui avait acquis de l'expérience en tant que. »

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