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uniformes militaires (armée).

Publié le 21/05/2013

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uniformes militaires (armée). 1 PRÉSENTATION Costumes de guerre et uniformes militaires © Microsoft Corporation. Tous droits réservés. (armée). uniformes militaires, dans l'armée, vêtements distinctifs revêtus par l'ensemble des membres d'une arme et, au sein de chacune d'entre elles, par les différents corps qui la composent. L'uniforme a pour fonction première de marquer la différence entre le civil et le soldat, le franc-tireur et le membre d'une armée régulière, l'allié et l'ennemi ; avec ses accessoires (coiffures, écussons, insignes de grade, de spécialités ou d'unités, décorations), il compose la tenue. À un même uniforme peuvent correspondre plusieurs tenues (tenue dite de travail, tenue de combat, tenue de sortie, notamment), d'autant plus nombreuses que le grade de leur détenteur est élevé. L'apparition de l'uniforme, que l'on s'accorde à faire remonter au XVe siècle, s'inscrit dans un double mouvement : la naissance d'armées nationales, introduisant des préoccupations d'économie et de prestige, et la complexification des affrontements sur le champ de bataille (avec l'emploi de l'arme à feu), rendant primordiale la possibilité d'identifier immédiatement l'adversaire. 2 DU COSTUME MILITAIRE À L'UNIFORME Chevalier médiéval À partir du xii e siècle, l'armure du chevalier se perfectionne. La traditionnelle cotte de mailles -- constituée d'anneaux de métal entrelacés -- a un maillage plus serré et se porte désormais sous un complexe système de plates de fer : placée sur un vêtement rembourré (le gambison), une tunique à mailles métalliques (le haubert) couvre le torse jusqu'aux hanches, fendue sur le devant et l'arrière afin de permettre au chevalier de chevaucher sa monture. Cette protection est complétée par des mitaines sur les mains, un capuchon sur la tête et le cou (la coiffe) et des chausses pour les jambes et les pieds, le tout également en cotte de mailles.Après une heure d'habillage, le chevalier muni de son épée, de sa lance et de son bouclier (l'écu) peut monter sur son cheval en armure (le destrier) et partir au combat.Les chevaliers de l'Europe occidentale ont utilisé ce système d'armure en plate jusqu'au xv e siècle. Cette protection s'est révélée efficace bien que les armures soient très lourdes (entre 25 et 30 kg), extrêmement onéreuses, très chaudes et nécessitent un entretien minutieux et coûteux, notamment un graissage régulier. © Microsoft Corporation. Tous droits r&ea...

« À partir de la fin du XVe siècle, l’affirmation du pouvoir royal, mais aussi le souci des grands capitaines de mettre en valeur leurs unités, coïncide avec l’apparition des premiers uniformes, de couleur voyante, qui sont adoptés aussi bien par les milices communales que par les gardes écossais de Charles VII ou par ceux de Charles leTéméraire.

Dès 1480, les mercenaires suisses portent un uniforme composé d’un pourpoint court, d’une culotte collante à crevés et à bouffants et d’un vaste chapeau àplumes.

Cette tenue exerce une influence importante sur le dessin des uniformes qui sont adoptés dans plusieurs pays, avant que les modes nationales n’imposent desdifférenciations. Sous l’effet du développement de l’artillerie, l’armure subit de nouvelles transformations et, à cause de son poids, a tendance à se raccourcir ; elle se fait beaucoup plus rareà partir du XVII e siècle.

L’uniforme devient plus sobre et plus fonctionnel, délaissant bouffants et rembourrages.

À la même époque apparaissent les insignes qui prennent d’abord la forme d’une écharpe aux couleurs nationales réservée aux officiers (elle est blanche en France, rouge en Allemagne, orange en Hollande), les hommes de troupeayant recours à des signes distinctifs portés sur le chapeau.

Cependant l’uniforme reste réservé aux troupes d’élites, qu’il s’agisse des archers écossais vêtus du hoquetonbrodé de papillotes d’argent, des mousquetaires arborant une casaque bleue rebrodée d’argent et un feutre empanaché, des stradiots albanais vêtus de rouge ou encore desgardes. C’est sous le règne de Louis XIV que le ministre Louvois rend obligatoire l’uniforme et en fixe minutieusement les détails ; dès lors, l’uniforme s’applique non seulement auxcorps d’élite, mais également aux fantassins et aux mercenaires.

Au milieu du siècle, le costume français se compose d’une ample tunique portée sur un long gilet àmanches.

Devenue plus ajustée, cette tunique prend le nom de justaucorps.

Les coiffures et les accessoires permettent de distinguer les différents corps : le grenadier desgardes françaises porte la mitre (remplacée ultérieurement par le bonnet d’ourson), le mousquetaire arbore la soubreveste, le garde est vêtu d’un justaucorps bleu, galonnéd’argent, à parements et retroussis rouges.

Justaucorps, veste, culotte, cravate, bottes et chapeau à trois cornes sont repris dans toutes les armées européennes. Les évolutions techniques et la recherche d’une efficacité optimale dans le maniement du fusil amènent une simplification de l’uniforme, inspirée par le vêtement de chevalporté en Angleterre.

En 1779, l’uniforme comporte un habit et une veste de drap coupée au-dessus de l’estomac, une culotte de tricot, un baudrier et un chapeau de feutreà trois cornes, la corne du devant ayant été relevée.

L’infanterie adopte la couleur blanche, l’artillerie et le génie le bleu, la cavalerie le bleu et le chamois et les dragons levert.

Les régiments étrangers se reconnaissent à leur couleur distinctive (comme le rouge pour les régiments suisses). La Révolution française introduit de nombreuses modifications dans l’uniforme.

Chaussé de sabots, le volontaire arbore un uniforme tricolore symbolisant la République,mais de nombreux corps gardent un habit particulier, comme les hussards, les dragons ou les carabiniers.

Pendant les guerres napoléoniennes, les uniformes acquièrent unesplendeur inégalée, tandis que les officiers de l’Empire, et particulièrement les généraux et maréchaux, rivalisent d’élégance.

En 1806, la redingote de drap beige fait sonapparition dans l’infanterie ; l’habit raccourcit puis cède la place à la tunique, et la culotte est remplacée par un pantalon, d’abord blanc puis rouge.

Dès lors, malgré leschangements de régime, les modifications affectant l’uniforme sont le plus souvent mineures.

Les conquêtes coloniales introduisent les uniformes des zouaves, des spahis,des chasseurs d’Afrique.

Sous le second Empire, on voit apparaître les régiments de grenadiers, avec habit bleu à brandebourgs blancs, mais les régiments d’infanterierestent voués au pantalon garance, à la tunique et à la capote bleues.

Seul le képi détrône le shako dans la tenue de campagne, tandis que les officiers généraux se coiffentdu bicorne en sortie. 4 VERS LA SIMPLIFICATION DES UNIFORMES La Première Guerre mondiale met rapidement en évidence l’inadéquation des couleurs vives à la guerre moderne, et la différenciation des tenues portées par les hommes detroupe et les officiers, qui n’échappe pas aux tireurs d’élite de l’adversaire, provoque de nombreuses pertes dans le commandement.

Dès 1915, l’armée (à l’exception deschasseurs alpins) revêt l’uniforme « bleu horizon » composé d’un képi, d’une capote, d’une vareuse, de pantalons et de bandes molletières, tandis qu’apparaît le casqueAdrian en acier.

À la même époque, les troupes coloniales reçoivent l’uniforme kaki, couleur qui remplace le bleu horizon pour l’armée métropolitaine dès 1928 — seule lamarine conserve le bleu (dit « marine »), qui est aujourd’hui encore sa couleur distinctive, de même que le bleu louise est la couleur de l’armée de l’air. La Seconde Guerre mondiale engendre de nouvelles modifications dans l’uniforme de l’armée de terre, avec l’introduction, sur le modèle américain, du double casque et dubattle-dress, qui parachève l’évolution de l’uniforme, de plus en plus éloigné du costume civil.

Aujourd’hui, les militaires portent au combat un treillis camouflé « centre Europe », comme la plupart des armées du monde.

Le casque métallique a été remplacé par un casque en Kevlar.

En 1991, une nouvelle tenue de sortie, dite « Terre deFrance » s’est substituée aux anciennes tenues kaki.

Les légionnaires non-officiers portent le képi blanc.

La Garde républicaine et les élèves de l’École polytechnique, del’École spéciale militaire de Saint-Cyr et de l’Ecole militaire interarmées portent également un uniforme particulier.

Les chasseurs alpins portent toujours la tenue bleue, etles unités de montagnes portent la « tarte » (grand béret). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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