Devoir de Philosophie

dissertation le droit est-il juste ?

Publié le 01/12/2015

Extrait du document

droit
BASSOUMBA EDIMO Groupe A Hanna Le 18/11 TEG : argumentaire écrit Le droit est-il justice ? La finalité première du droit est de tendre vers une application de la Justice (I), cependant ce but ne peut être atteint de façon constante (II). I- Certes, Le droit a pour finalité la Justice A) Une lutte contre les inégalités 1) Une institution pour éviter les rapports de force et lutter contre les inégalités Pour lutter contre les rapports de force tel qu'ils sont décrits dans la loi du Tallion : " oeil pour œil, dent pour dent "on a institué des règles de droit. Étant donné qu'un certain nombre de comportements sont inacceptables, on a décidé limiter ces comportements par des normes juridiques que tout les citoyens se doivent de respecter, sous peine de sanction en cas de non respect de ces règles. S'il n'existait pas de telles règles, chacun pourrait porter atteinte à autrui. Seule la force pourrait alors mettre à fin à cette liberté qui consiste en un échange sans fin d'agressions. Le droit s'oppose donc à la loi du plus fort, il n'exprime pas la force mais en est la négation. 2) Le principe d'égalité en droit « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune » selon la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. On trouve dans cette déclaration les droits naturels tels que la liberté d'action de l'être h...
droit

« objectivement injuste. II- Cependant, le droit peut conduire à des inégalités A) Le droit qui s'éloigne de la Justice alors qu'elle en est la finalité assumée 1) Élargissement du droit : l'ordre social Le droit est parfois déconnecté de la Justice, sans être injuste, le droit parfois ne se soucie pas de la justice.

Son champ d’application est plus large, parce que la Justice n’est pas la seule finalité du droit, il y a aussi l’ordre social, donc certaines matières sont indifférentes à la Justice.

On a par exemple le Code de la route qui ne vise en aucun cas à être juste mais plutôt à établir un ordre social. 2) Des normes trop générales favorisant l'injustice La loi est générale.

Le droit s’occupe d’une justice globale, pour assurer la paix publique, mais ce droit ne tient pas compte des cas particuliers.

De ce fait, la loi juste dans sa généralité peut s'éloigner de la justice du fait de sa volonté à s'exercer de même pour tous voire à être injuste être dans son application particulière. Le droit ne fait pas que de s'éloigner de la justice, il est parfois totalement injuste envers ses sujets de droits. B) L'injustice de la loi elle-même 1) Le conflit entre le justice et les lois qui s'appliquent D'autres lois sont injustes parce qu'elles le sont devenus au regard de l'évolution des mœurs, comme par exemple la discrimination successorale selon que l'enfant était légitime, adultérin ou naturel, il n'avait pas droit aux même successions.

Si on prend le mot justice en tans que principe qui vise à un traitement égalitaire entre les individus, le droit n'est pas justice puisqu'il est particulier à une société.

En effet, le droit positif contrairement au droit naturel est en vigueur à un moment donné, dans un État donné et évolue en fonction des sociétés.

De plus, il s'agit de règles arbitraires destinées à limiter l'homme dans son action.

Certaines de ces lois sont objectivement injustes à raison de leur objectifs, comme les lois nazis qui explicitaient d'éliminer le peuple juif.

D'après Hitler, ces lois étaient justes.

Mais elles ne le sont pas du tout puisqu'il ne s'agit en aucun cas d'un traitement égalitaire entre les individus.

On voit bien ici que ce qui apparaît juste à l'un peut apparaître totalement injuste à un autre. 2) Le devoir de désobéissance à la loi Certaines lois telles que les hommes l'instituent ne semblent pas toujours incarner l'exigence de la justice : esclavage, infériorité des femmes, apartheid ont été des institutions juridiques injustes.

Comme l'écrit Hobbes, « ce qui fait la loi, ce n'est pas la vérité, mais l'autorité ».

Ici, la vérité désigne la justice.

Mais en même temps, puisque l'utile (ou le bon) dépend de chacun, il est normal que les lois varient selon les sociétés, et que donc ce qui est jugé juste varie.

Hobbes défend néanmoins l'existence d'un droit naturel, lequel est supérieur au droit positif.

Ce droit naturel est celui qui nous autorise à "nous défendre nous-mêmes par tous les moyens possibles".

Ceci apparaît logique, puisque le contrat passé avec l'État a pour but de préserver sa propre vie.

Si le respect de la loi met en danger ma vie, alors il est naturel que je cesse de lui obéir.

De ce fait, en tans que citoyen, j'ai le devoir de désobéir à une loi en vigueur si mon respect de celle-ci met ma vie en danger ou porte atteinte à mes libertés fondamentales. 3) Une inégalité qui perdure. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles