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179011 Les Épîtres Les Épîtres de Paul Le Nouveau Testament nous présente une série d'épîtres attribuées à Paul de Tarse.

Publié le 29/09/2012

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179011 Les Épîtres Les Épîtres de Paul Le Nouveau Testament nous présente une série d'épîtres attribuées à Paul de Tarse. Juif orthodoxe converti au christianisme, il est le théoricien et le missionnaire de l'évangélisation à travers Chypre, l'Asie mineure, la Macédoine et la Grèce; Il visite ou établit des églises dans les villes importantes entre 45 et 63/64 et témoigne de la mise en place de l'organisation des communautés chrétiennes et des différentes crises qui ont pu les toucher. La rédaction des épîtres s'articule autour de l'activité missionnaire de Paul durant ses trois grands voyages de 45-49, 50-52 et 53-58 et celui durant lequel il était emprisonné entre 60-63/64; l'ordre chronologique des épîtres n'est pas respecté dans le canon officiel puisque celui ci les classe par ordre décroissant de longueur. Ainsi, on distingue les épîtres " classiques ", les épîtres de captivité (Philippiens, Philémon, Colossiens et Ephésiens) et celles dites pastorales (Timothée I & II, Tite) ayant rapport à l'organisation de l'Église et à la discipline ecclésiastique. L'Épître aux Romains (58 ) Elle est écrite à Corinthe et s'adresse à une Église dont Paul n'est pas le fondateur et qui existe depuis près de dix ans. Cette épître, majeure dans l'oeuvre paulinienne, ressemble à un traité théologique et synthétise sa pensée et ses expériences après plus de quinze ans de mission; c'est un vaste exposé doctrinal qui est le garant de la foi chrétienne authentique et qui en rappelle tous ses thèmes fondamentaux. Les deux Épîtres aux Corinthiens (55-56) Paul séjourne pendant deux ans à Corinthe de 50 à 52, pendant lesquels il fonde une communauté assez importante avec des chrétiens venus du paganisme et de milieux plutôt modestes (Actes 18, 1-18). La première épître est rédigée (en 55) afin de rétablir l'unité de l'Église de Corinthe; elle est en proie à de nombreuses questions sur la doctrine chrétienne, dans cette ville bercée par de nombreux courants religieux et philosophiques. L'auteur y développe l'enseignement du culte et de l'eucharistie, de la charité et de la résurrection. La deuxième épître est écrite (en 56) en réponse à une attaque personnelle d'un membre de la communauté chrétienne contre l'enseignement de Paul qui, attaqué, se voit contraint de faire l'apologie de son apostolat et en appelle à la solidarité fraternelle entre chrétiens. L'Épître aux Galates (60 ou 67) Elle est écrite à Ephèse en réaction à l'attitude des chrétiens venus du Judaïsme qui restent fidèles aux textes de l'Ancien Testament et qui refusent la " liberté " chrétienne et la nouveauté de l'enseignement de l'Évangile. L'Épître aux Ephésiens \c14(lettre de captivité) Elle est assez proche de l'épître aux Colossiens et ne s'adresse pas spécifiquement aux Ephésiens mais aux chrétiens en général. D'une valeur théologique indéniable, elle traite de la nature et de la vie de l'Église et des rapports entre le Christ et la société chrétienne. L'Épître aux Philippiens \c14(lettre de captivité) Pge p 179011 Philippes est une colonie romaine que Paul évangélise au cours de son deuxième voyage (Actes 16, 8-40); la communauté, très attachée au missionnaire, lui envoie même une aide financière. Paul fait à travers cette épître, l'éloge de cette communauté et écrit l'un des premiers chants liturgiques par lequel la communauté chrétienne primitive chantait sa foi au Christ. L'Épître aux Colossiens \c14(lettre de captivité) Cette épître, pour des raisons de forme et de contenu, n'a vraisemblablement pas été écrite par Paul, mais reste cependant assez proche de l'épître aux Ephésiens. L'Église de Colosse est confrontée à des idéologies philosophiques qui tentent de se mêler aux enseignements et doctrines de l'Évangile en y introduisant des pratiques ascétiques (ensemble de pratiques de pénitence à buts religieux ou spirituels). L'auteur s'insurge contre cette hérésie contraire à la liberté chrétienne et exhorte la communauté à garder une foi pure et intacte, tout en rappelant les préceptes de la discipline chrétienne. Les deux Épîtres aux Thessaloniciens (50/51) Ce sont les premières épîtres rédigées par Paul et les plus anciens documents du Nouveau Testament, bien que la deuxième épître ait une origine douteuse. Paul écrit à une communauté qui se pose toutes sortes de questions doctrinales à propos de l'eschatologie (ensemble de croyances portant sur le sort ultime de l'homme et de l'univers). Paul y répond en formulant une réflexion sur la Résurrection, " le jour du Seigneur ", et sur " l'espérance chrétienne ". La deuxième épître reprend à peu près la première en y ajoutant que l'espérance chrétienne s'accompagne de la discipline et du travail. Les deux Épîtres à Timothée et l'Épître à Tite \c14(lettres pastorales) Elles ne sont sans doute pas de Paul, et semblent être les épîtres écrites le plus tardivement. Elles portent le nom des compagnons de Paul que celui-ci a souvent envoyés en mission auprès des Églises. Ces épîtres contiennent des instructions pratiques pour l'organisation des communautés chrétiennes et apparaissent comme le testament spirituel de l'apôtre, destiné à l'Église. L'Épître à Philémon C' est un billet personnel que Paul envoie à un certain Philémon; l'apôtre demande sa clémence pour Onusien, son esclave, qui l'a quitté sans son consentement pour rejoindre Paul et l'exhorte à la charité chrétienne. L'Épître aux Hébreux Elle date des années 80. Cet écrit anonyme est un exposé doctrinal ou une prédication dont le thème central est le sacerdoce du Christ. Les sujets développés sont: La La La La suprématie de Jésus Christ sur les Anges et Moïse suprématie du sacerdoce du Christ sur celui du Grand Prêtre juif supériorité du sanctuaire céleste sur le Temple des juifs supériorité des sacrifices du Christ sur ceux de l'Ancien Testament Chaque thème se conclut par une exhortation dont le discours clair et cohérent dans sa propre logique diffère des épîtres pauliniennes. Les Épîtres catholiques L'Épître de Jacques Pge p 179011 L'auteur, anonyme, met en avant un enseignement moral basé sur une synthèse des événements bibliques et sur les interventions de Jésus (Sermon sur la montagne). Elle est toutefois très judaïque dans sa forme. La première Épître de Pierre Elle se présente comme une exhortation à l'espérance et sert à soutenir la foi des croyants dans leurs épreuves tout en rappelant les enseignements chrétiens des apôtres. La seconde Épître de Pierre (entre 100 et 150) Elle n'est pas de l'apôtre et semble être l'écrit le plus tardif du Nouveau Testament. Elle ressemble à l'Épître de Jude qui lui sert de base pour dénoncer les faux prêcheurs et exhorte à l'espérance malgré le retard de la " parousie ", le second avènement du Christ. Les épîtres de Jean La première épître, reprend les thèmes fondamentaux du quatrième évangile: Dieu est amour et lumière et le Christ, fils et incarnation humaine de Dieu, est le sauveur du monde. Les deux autres épîtres, très brèves, sont assez semblables à la première. L'Épître de Jude Elle attaque les prédicateurs ambulants qui corrompent la vie et la foi de l'Église en s'infiltrant dans les communautés. Pge p

« 179011 Philippes est une colonie romaine que Paul évangélise au cours de son deuxièmevoyage (Actes 16, 8-40); la communauté, très attachée au missionnaire, luienvoie même une aide financière.

Paul fait à travers cette épître, l'éloge decette communauté et écrit l'un des premiers chants liturgiques par lequel lacommunauté chrétienne primitive chantait sa foi au Christ. L'Épître aux Colossiens \c14(lettre de captivité) Cette épître, pour des raisons de forme et de contenu, n'a vraisemblablement pasété écrite par Paul, mais reste cependant assez proche de l'épître auxEphésiens.L'Église de Colosse est confrontée à des idéologies philosophiques qui tententde se mêler aux enseignements et doctrines de l'Évangile en y introduisant despratiques ascétiques (ensemble de pratiques de pénitence à buts religieux ouspirituels).

L'auteur s'insurge contre cette hérésie contraire à la libertéchrétienne et exhorte la communauté à garder une foi pure et intacte, tout enrappelant les préceptes de la discipline chrétienne. Les deux Épîtres aux Thessaloniciens (50/51) Ce sont les premières épîtres rédigées par Paul et les plus anciens documentsdu Nouveau Testament, bien que la deuxième épître ait une origine douteuse.Paul écrit à une communauté qui se pose toutes sortes de questions doctrinales àpropos de l'eschatologie (ensemble de croyances portant sur le sort ultime del'homme et de l'univers).Paul y répond en formulant une réflexion sur la Résurrection, " le jour duSeigneur ", et sur " l'espérance chrétienne ".La deuxième épître reprend à peu près la première en y ajoutant que l'espérancechrétienne s'accompagne de la discipline et du travail. Les deux Épîtres à Timothée et l'Épître à Tite \c14(lettres pastorales) Elles ne sont sans doute pas de Paul, et semblent être les épîtres écrites leplus tardivement.Elles portent le nom des compagnons de Paul que celui-ci a souvent envoyés enmission auprès des Églises.

Ces épîtres contiennent des instructions pratiquespour l'organisation des communautés chrétiennes et apparaissent comme letestament spirituel de l'apôtre, destiné à l'Église. L'Épître à Philémon C' est un billet personnel que Paul envoie à un certain Philémon; l'apôtredemande sa clémence pour Onusien, son esclave, qui l'a quitté sans sonconsentement pour rejoindre Paul et l'exhorte à la charité chrétienne. L'Épître aux Hébreux Elle date des années 80.

Cet écrit anonyme est un exposé doctrinal ou uneprédication dont le thème central est le sacerdoce du Christ.Les sujets développés sont: La suprématie de Jésus Christ sur les Anges et MoïseLa suprématie du sacerdoce du Christ sur celui du Grand Prêtre juifLa supériorité du sanctuaire céleste sur le Temple des juifsLa supériorité des sacrifices du Christ sur ceux de l'Ancien Testament Chaque thème se conclut par une exhortation dont le discours clair et cohérentdans sa propre logique diffère des épîtres pauliniennes. Les Épîtres catholiques L'Épître de Jacques Pge p. »

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