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1917 : année terrible, année indécise, année décisive

Publié le 20/01/2011

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1917 : année terrible, année indécise, année décisive

 

 

 

 

Depuis le début de la guerre, les défaites et les pertes inutiles se multiplient chez tous les belligérants et le front ne bouge pas. 1917 est l'année de la lassitude, année également marquée par les révolutions russes et l'entrée en guerre des Etats-Unis. Quels évènements font de 1917 une année décisive de la Première Guerre Mondiale et du XXe siècle ? 

 

 

 

I    En 1917, la lassitude semble gagner les opinions publiques et les combattants. Une instabilité politique relative s’installe et conduit à la fin de l’Union sacrée et à des négociations entre les belligérants jusqu’à l’été 1917.

 

 

A) Lassitude des opinions publiques et des combattants, carences des gouvernements.

 

On commence à observer une lassitude des peuples devant un conflit qui paraît interminable. Depuis trois ans les soldats supportent des souffrances et des dangers pour une issue que l’on ne perçoit pas puisque les opérations militaires sont dans l’impasse.

 

 

1. Une guerre sans résultats et très meurtrière

 

La guerre de mouvement a rapidement fait place à la guerre de position, notamment suite à la bataille de la Marne qui prend fin le 12 septembre 1914. Dès le début de l’année 1915, ce changement de nature est visible sur tout les fronts et on assiste à un enlisement due aux innovations techniques (maritime, char d’assaut, aviation…). Les troupes mènent une vie pénible, dans la boue gluante, sans hygiène (les soldats qui ne peuvent se raser reçoivent en France le surnom de « poilu »). Un système de fortifications efficace du front voue à l’échec toute tentative de percée.

 

Toutefois pour répondre à l’impatience des opinions et tenter d’en finir avec cette guerre lassante, quelques grandes offensives sont tentées. Mais toutes les offensives échouent : celles des français et des anglais en Artois et Champagne en 1915 (140 000 morts allemands), celle des Allemands menée par Falkenhayn sur le saillant fortifié de Verdun, de février à juin 1916 (un million de morts dans les deux camps), la contre offensive française sur la Somme la même année, l’offensive Nivelle également appelée l’offensive « napoléonienne » selon ses propres termes le 16 avril 1917 qui échoue en deux jours (30 000 morts et 80 000 blessés, 6 000 africains y trouvent la morts).

 

 

 

 

2. Des combattants qui s’essoufflent : les mutineries.

 

De ce fait,  on observe au front une lassitude des soldats qui se traduit par des désertions, puis des mutineries notamment suite au fiasco de l’offensive Nivelle au Chemin des Dames. Il y a même à un certains moment un projet de marche sur Paris de deux régiments de Soissons. Ces désobéissances, ces mutineries, ces désertions s’expliquent par un refus des soldats d’être livré à la mort dans des offensives meurtrières pour la plupart sont déjà perdues d’avance.

En Allemagne on observe de nombreux mouvement de contestation qui atteignent la flotte allemande durant l’été 1917 et ont pour cause la médiocrité du ravitaillement et les brimades dont les matelots font l’objet.

En Italie a l’automne 1917 le désastre militaire de Caporetto qui voit l’effondrement du front italien devant les autrichiens est suivi d’une multitude de désertions.

 

Ainsi tous les pays en guerre connaissent des crises brutales. La plus grave touche la Russie ou le régime tsariste s’effondre

 

 

B) Une rupture de l’union sacrée qui s’accompagne de troubles sociaux et militaires.

 

 

A côté de mouvements d’indiscipline se produisent des troubles sociaux dus aux rigueurs de l’hiver 1916-1917. Les vivres manquent très fortement en 1917 et l’on instaure un rationnement sévère. Les pénuries entraînent une hausse des prix et comme les salaires n’augmentent pas  il en résulte une diminution du niveau de vie et un très vif mécontentement partout en Europe. On assiste alors à l’exaspération des populations atteintes par les effets du blocus et de la guerre sous marine à outrance, et la crise culmine avec une puissante poussée pacifiste et une rupture de l’Union sacrée.

 

 

1. En France et au Royaume Uni.

 

Ces troubles prennent en France la forme de grèves ou les ouvriers contestent contre le projet gouvernemental de les envoyer au front en les remplaçant par des expédients (femmes, personnes âgées, prisonniers de guerre, chinois et indochinois…), de même en Grande Bretagne ou la « dilution » inquiète les syndicats. En Angleterre l’homme d’état conservateur Lord Lansdowne conseille la négociation et en France le radical Joseph Caillaux devient le chef de file des partisans de la paix immédiate.

 

2. En Allemagne et dans l’Empire d’Autriche

 

En Allemagne les vivres manquent très fortement en 1917 et l’on instaure un rationnement sévère sur la base de 1300 calories par jours pour un travailleur : c’est l’hiver des rutabagas, seul légume que l’on trouve aisément. Les grèves naissent de motifs sociaux et prennent vite un tour politique avec la revendication de la paix.

Le chancelier allemand Bethmann-Hollweg fait étudier par les militaires les clauses éventuelles d’un traité, en juillet 1917, la majorité du Reichstag vote une motion réclamant une paix sans annexion ni indemnité. En Autriche, le nouvel empereur Charles Ier tente de sonder les alliés sur les conditions de paix. 

3. La Russie s’éloigne de l’entente avec ses troubles intérieurs puis s’en écarte définitivement avec l’arrivée au pouvoir des bolchéviks.

 

La première guerre mondiale aggrave les facteurs d’inégalités en Russie. L’économie na pas supporté le choc de la guerre et ne peut fournir a l’armée armes, munitions, vêtements, nourriture. Le dénuement des soldats mal équipé et affamé est tel que début 1917, on dénombre plus d’un million de déserteur.

Du 8 au 12 mars 1917 se produisent dans la capitale, Petrograd, des troubles spontanés provoqués par la faim et par la misère. Le tsar n’a plus d’autorité dans sa capitale et le vide politique est comblé par deux pouvoirs simultanés : l’un, issu de la Douma et qui prend plus tard le nom de gouvernement provisoire et est sous la présidence du prince Lvov. L’autre né du mouvement populaire, le Soviet de Petrograd, est formé de délégués des ouvriers et des soldats. Le 15 mars le tsar abdique, c’est la fin de la dynastie des Romanov.

 

En avril 1917 Lénine expose aux bolchéviks les thèses d’avril et malgré une violente répression de Kerenski des milices conduites par les commissaires bolchéviks s’emparent des points stratégiques de la capitale. Kerenski s’enfuit et le soir le congrès panrusse des soviets approuve la « révolution d’octobre » et dépose le gouvernement provisoire. Les bolchéviks ont conquis le pouvoir en Russie.

 

A peine réalisée, la République bolchévique devient un mythe, grâce à un journaliste américain, John Reed, dans « Les dix jours qui ébranlèrent le monde ». La Russie sort de la guerre et déclare qu’elle ne reconnaît pas les dettes du régime tsariste. Les proclamations pacifistes du 19 mars ont fait comprendre à l’Entente que la Russie est un allié perdu.

 

 

 

 

C) Ces différents mouvements sont à l’origine d’une poussée pacifiste, guère couronnée de succès.

 

 

1.  Les « 3 B ».

 

L’affaire des trois B engage un processus pacifiste. Le premier B correspond au pape Benoit XV, élu en 1914. Il est au départ mal vu en France. A mesure que la guerre avance il prend des initiatives, en commençant par publier un texte condamnant la guerre. Il fait en 1917 une proposition de paix aux autrichiens puis à la France, c'est-à-dire un retour au statu quo de 1914. Cette proposition est mal vue en France et en Allemagne. En Allemagne, le pape est surnommé Maledetto et en France Clémenceau le surnomme le pape Bosch. Cette initiative de paix est relayée par un deuxième B.

Deux frères appartenant à la très haute aristocratie européenne : Xavier et Sixte de Bourbon de Parme. Ils vont proposer à leur tour une paix avec une idée forte, l’affrontement des nations ne doit pas faire oublier la solidarité de l’Europe.

Et le dernier B, Aristide Briand, lutte contre l’allongement de la guerre et propose aux Etats européens de sortir de la guerre de façon pacifiste.

 

 

 

 

2. Pacifisme des socialistes.

 

Les socialistes européens se réunissent en Suisse en 1915 à Zimmerland. Le rapport général de la conférence est rédigé par Trotski et les socialistes lancent « la paix blanche ». En 1916, nouvelle conférence a lieu toujours en Suisse à Kienthal.

Ce pacifisme des socialistes va avoir des effets d’abords en Allemagne par l’intermédiaire du journal « Spartakus », dirigé par Liebknecht, Luxemburg et Zetkin, qui devient un mouvement socialiste. Ce journal est très influent dans la marine allemande et surtout à Berlin. Il a également des influences en France. La CGT relance l’idée de grève (CGT métallo) et en 1917, la SFIO quitte l’Union sacrée.

 

 

II La mondialisation du conflit et la guerre totale modifient la gestion politique, économique et financière des états. De nouveaux équilibres apparaissent. Ils semblent à terme favoriser les adversaires de l’Allemagne mais peu d’éléments militaires décisifs interviennent durant l’année 1917.

 

 

A) La mondialisation du conflit.

 

 

Devant l’échec des offensives chacun des deux camps tente de rompre à son profit l’équilibre des forces en se trouvant de nouveaux alliés. Ainsi il va résulter une extension des théâtres d’opération.

 

 

1. L’entrée en guerre des Etats-Unis donne au conflit une nouvelle dimension.

 

L’intervention américaine ne rétablit pas l’équilibre immédiatement. Suite à la publication le 1er mars du télégramme Zimmermann, proposant au Mexique la restitution des territoires perdus au XIXe siècle en cas d’alliance avec l’Allemagne, pousse les américains à intervenir. Cette volonté est appuyée par le torpillage du Vigilentia le 19 mars.

Refusant une alliance formelle avec l’Entente, les Etats-Unis s’associent à la guerre le 6 avril 1917. Pour l’Entente et Pétain, et il faut tenir jusqu’à l’arrivée des américains.

 

Le principal effet de l’entrée en guerre des américains est surtout psychologique pour les soldats mais aussi stratégique pour les états major. Alors que l’Allemagne est au bord de l’asphyxie économique et de la famine, le besoin d’aide américaine en matériel et en homme se fait fortement sentir. La participation américaine à la guerre ne se fait cependant qu’en 1918.

 

 

2. En Europe.

 

Les empires centraux ont reçu l’aide de l’Empire ottoman en 1914 et de la Bulgarie en 1915. De son côté l’entente reçoit l’appui de l’Italie en mai 1915. De même la Roumanie en 1916 et la Grèce en 1917 rejoignent l’entente.

2. En Asie et en Afrique.

 

Le conflit s’étend également en Asie et en Afrique. Si le Japon est entré en guerre aux côtés de l’Entente en 1914, ce n’est qu’en 1917 que la Chine vient lui porter soutient. En Asie les japonais s’emparent facilement des îles du Pacifique (îles Marshall, Carolines, Mariannes). Les opérations sont cependant compliquées en Chine. Les japonais et les chinois s’attaquent aux possessions allemandes. Par la suite le Japon présente un ultimatum à la Chine appelé « les 21 demandes », lui demandant de devenir un protectorat japonais. L’ultimatum est d’abord rejeté puis une reformulation est acceptée par la République de Chine, qui subit en parallèle des attaques de seigneurs de la guerre.

 

En Afrique, les franco-anglais s’emparent de certaines colonies allemandes. La guerre se déroule en Afrique avec trois fronts différents. En Afrique Occidentale, l’armée française et l’armée anglaise attaquent l’armée allemande et se saisissent du Congo et du Cameroun. En Afrique Orientale, l’armée anglaise soutenue par l’armée belge s’empare du Tanganyika. Le sud ouest africain est attaqué par les troupes anglaises et les afrikaners.

 

 

3. Au Moyen Orient : une nouvelle donne.

 

Au Moyen-Orient, les anglais lancent des offensives contre les possessions turques de Basse-Mésopotamie et de la Palestine. Le colonel Lawrence est envoyé par les anglais afin d’avoir une liaison avec le monde arabe. Celui-ci réussit à unifier les tribus arabes, à monter une armée arabe et en 1917 ses troupes s’emparent de Bagdad.

 

 

 

B) La guerre totale, une reprise en main par les gouvernements.

 

 

1. Sur le plan politique

 

La reprise en main prend la forme d’une fuite en avant politique et militaire. La guerre change de nature et devient une « guerre intégrale ». (Clémenceau). Des gouvernements autoritaires s’installent pour faire face à la crise morale et sociale. Ainsi pour gagner la guerre, les gouvernements forts mettent de côté les libertés et les principes démocratiques.

 

Allemagne

 

En Allemagne, la réalité du pouvoir passe aux chefs de l’armée, les Dioscures (Hindenburg et Ludendorff) : c’est « la dictature de l’état major ». Celui-ci mate par des exécutions l’agitation de la flotte, met fin aux grèves en plaçant les usines sous son autorité, fait renvoyer le chancelier Bethmann-Hollweg coupable d’avoir laissé voté la motion de paix du Reichstag et obtient la nomination à sa place de personnages dépourvus d’autorité et qu’il contrôle étroitement.

 

 

 

 

Dans les pays de l’entente arrive au pouvoir des hommes énergiques, qui font bon marché des principes au nom desquels combattent les démocraties libérales.

 

Angleterre et Italie

 

En Angleterre il y a un durcissement du pouvoir avec Lloyd George. Les Chambres ne sont plus réunies, le pouvoir législatif perd ses droits et la plupart des libertés sont mises entre parenthèses.

En Italie, c’est Orlando qui durcit le pouvoir.

 

France

 

En France, appuyé par l’extraordinaire popularité dont il jouit, Clémenceau devient Président du conseil.

 

On assiste à un durcissement du pouvoir. La presse est désormais bayonnée. La censure porte notamment sur les questions militaires, et les journaux pratiquent un certain bourrage de crâne. Clémenceau n’informe plus le gouvernement sous prétexte de sauvegarder les secrets militaires, il néglige le conseil des ministres et il ne tient guère au courant le Président de la République. Les droits judiciaires des individus sont remis en question. Clémenceau pratique une sorte de dictature avec l’idée que tous les efforts doivent être concentrés pour la victoire de la guerre. Pour lutter contre le pacifisme grandissant il fait emprisonner Caillaux et Malvy.

 

Pétain quant à lui décide de se montrer relativement clément à l’égard des mutins. On fusille cependant les meneurs de mutins. Puis il améliore les conditions de vie des soldats : meilleure nourriture, vin, permission plus longues… Il marque une pause dans l’offensive en déclarant j’attends les américains et les chars ».

 

Ce sont des gouvernements forts qui vont mettre fin au conflit.

 

 

2. Elle est une mobilisation économique et financière.

 

Dans la perspective d’une guerre de quelques semaines, on s’était accommodé de préparatifs élémentaires et d’une interruption provisoire de la vie économique. A l’automne 1914, il faut déchanter : les économies libérales sont mises entre parenthèses au profit d’une économie de guerre. L’année 1917 est celle du passage à une situation sans précédent, la guerre totale. 

 

En effet des difficultés commencent à se manifester au début de l’année, révélant l’insuffisance des solutions antérieures. Le renforcement du blocus et celui de la guerre sous-marine rendent plus difficile l’approvisionnement, la production plafonne et l’inflation relativement contenue jusque là s’amplifie brutalement (en France les prix à la consommation double entre avril et juillet 1917 alors que les salaires ouvriers n’augmentent que de 25%).

 

Les ressources des pays de l’Entente ne suffisent pas à financer les importations. La France et l’Angleterre qui mettent en commun leur moyen prêtent 4,3 milliards de dollars à leurs alliés. Mais en 1917, les pays de l’Entente sont à court de moyens. L’entrée en guerre des Etats-Unis permet un desserrement immédiat des contraintes financières : le premier Liberty Loan est lancé en mai 1917. La coopération économique transatlantique est généralisée en novembre 1917.

3. Elle donne un rôle nouveau à l’Etat.

 

 

Sur le front économique, l’Etat intervient pour rationaliser la production et réorganiser les structures administratives, le principe d’une centralisation des commandes et de la répartition des moyens au niveau des branches fait l’unanimité, il n’est en revanche nulle part question d’instaurer une économie étatique ou socialiste.

 

 

En France, la mise entre parenthèse des règles économiques porte la marque  de personnalité d’exception, comme Albert Thomas, un model de boursier conquérant (qui quitte le gouvernement en 1917). Excellent ministre de l’économie, il met en place les concepts d’économie collective, d’économie organisée, d’économie mixte. « Entre les industriels, hier c’était la concurrence, parfois la guerre. Aujourd’hui l’Etat coordonne l’initiative sans en étouffer aucune. » Il met en place la réquisition obligatoire, le contrôle des matières premières, le contrôle des échanges intérieurs et extérieurs et il créé également des commissions d’arbitrage entre patrons et ouvriers. Il amorce une sorte de cogestion.

 

 

En Allemagne, Walter Rathenau, héritier d’une famille d’industriels aisée mais cependant self made man,  très bon ministre de l’économie, organise un contrôle autoritaire de l’économie (approvisionnement, commerce extérieur, prix…). Grâce à lui, l’économie allemande sort plus dynamique qu’en 1914. L’opinion publique le rend cependant responsable de pénuries, et étant juif et homosexuel, il sera l’une des premières victimes du génocide de la seconde guerre mondiale.

 

 

 

C) A la fin de 1917, un avantage pour l’entente et son associé américain se dessine, mais aucun évènement n’est militairement décisif avant le printemps 1918.

 

 

L’enlisement est profond en 1917 et on peut parler d’un statu quo. Dans un premier temps, la Duplice semble marquer des points. Les stratèges allemands sont conscients que le temps joue contre les puissances centrales dont les ressources s’épuisent. La Kriegsmarine a remporté la bataille navale du Jutland mais faute d’une supériorité assez marquée elle se replie à Kiel abandonnant la maîtrise des mers à l’Entente.  

 

L’Allemagne cherche à contraindre les Britanniques à cesser le combat en coupant les routes océaniques grâce à ses 106 sous-marins, elle engage la guerre à outrance le 1er février 1917 (500 000 t coulées en février, 850 000 en avril).

Mais l’entrée en guerre des Etats-Unis permet l’organisation de convois escortés : dès septembre le danger est surmonté. L’intervention américaine ne rétablit cependant pas l’équilibre immédiat. Pour l’Entente, il faut tenir jusqu’à l’arrivée des américains.

 

 

 

 

 

Les proclamations pacifistes du Soviet le 19 mars permettent un renforcement militaire des Allemands et des Autrichiens sur les fronts français et italien. De ce fait, Ludendorff conserve l’initiative stratégique jusqu’en juillet 1918. Le renforcement de l’armée autrichienne par 8 divisions allemandes aboutit à la victoire autrichienne lors de la bataille de Caporetto le 24 octobre 1917 (les italiens qui perdent 300 000 hommes).

 

Avec 192 divisions et une puissante artillerie, Ludendorff dispose enfin d’un avantage significatif jusqu’à l’arrivée massive des américains en juillet. Quatre attaques successives du 21 mars au 15 juillet ont pour but d’ébranler l’adversaire. A deux reprises la percée est obtenue, les alliés doivent reculer de 50 à 60 km. Les allemands sont arrêtés de justesse devant Amiens et sur la Marne, mais ils ont épuisé leurs réserves, pour eux l’heure de la victoire est passée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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