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5 leçons sur la psychanalyse.

Publié le 24/10/2012

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psychanalyse
5 leçons sur la psychanalyse.   Freud (1856-1939), juif, médecin et philosophe autrichien. Théorie : psychisme dépendant de sa partie enfouie, inconscient ou encore se cachent nos refoulements. Dans ce livre, Freud nous fait réfléchir sur existence de l’inconscient.   1)     Première leçon   Etude d’un cas. Découverte de l’inconscient. Le cas d’Anna : la patiente présente de multiple troubles qu’on ne peut les supposer en rapport avec le cerveau = sous le nom d’hystérie à la médecine était impuissante D’après médecin : hystériques comme des simulateurs. Changement d’attitude chez le Dr Breuer : sous hypnose les mots murmurés par Anna dans ses états d’absence, jeune fille raconte l’histoire à laquelle se rattachent ces mots et le fait de l’exprimer fait disparaître tel ou tel de ces maux : il apparaît ainsi que ces symptômes sont liés à un choc psychique violent qu’elle avait dû surmonter, Un grand pouvoir dynamique : en exprimant « avec extériorisation affective « Résumé fait par Freud : « les hystériques souffrent de réminiscence « Freud constate : -       qu’il faut que le souvenir exprimé sous hypnose soit accompagné d’ « affects « pour que le symptôme disparaisse. cela constitue une décharge émotionnelle -       qu’à l’état normal le patient ne sait rien de ces scènes donc « une double conscience «, sorte de dédoublement de personnalité, état qui en est séparé qu’on appelle « inconscient «.   2)     Deuxième leçon   Concepts : refoulement et résistance  Deux psychiatres français : Charcot sur l’hypnose et la théorie de Janet sur l’hystérie Freud abandonne la technique de l’hypnose. Le sujet perd le souvenir sous hypnose et donc que conscient et inconscient peuvent communiquer. Les souvenirs peuvent exister sous une forme qui les empêche de devenir conscients = force de résistance A l’origine du refoulement il y a un conflit : un désir violent éprouvé par le moi s’est trouvé en opposition avec d’autres désirs de l’individu Le refoulement épargne le malaise qui naîtrait de ce conflit et protège ainsi la personne. Le cas des névrosés, le désir refoulé n’est chassé qu’apparemment mais il continue à subsister dans l’inconscient. A forme des symptômes qui en sont en quelque sorte des substituts. Parvient à ramener ce qui est refoulé en plein jour, alors le conflit que le malade voulait éviter, peut trouver sous la direction du médecin, une meilleure solution que celle du refoulement. Refoulement mal réussi : il est alors préférable qu’il voit la réalité en face.   3)     Troisième leçon   Les méthodes d’accès à l’inconscient Il est plus difficile de faire ressurgir les souvenirs oubliés. Deux forces agissent en lui : un effort réfléchi et une résistance ; si la résistance est faible, la chose oubliée revient sans être trop déformée, mais la déformation est d’autant plus grande que la résistance est plus forte. La chose oubliée peut apparaître comme allusion. Un complexe peut être détecté par la méthode d’association d’idées. On présente au patient une liste de mots auxquels il doit répondre le plus rapidement possible par un mot dont l’idée lui est alors suggérée. La technique de l‘interprétation des rêves. La voie royale de la connaissance de l’inconscient. Enfants = les rêves expriment souvent la satisfaction d’un désir, insatisfait dans la vie éveillée du jour même. Chez les adultes dont les rêves sont souvent incohérents (contenu manifeste), c’est que deux forces s’y opposent. Processus est donc le même que celui de la formation des symptômes hystériques. Ainsi se révèle le sens profond du rêve dont les détails se rattachent aux éléments de la vie du jour précédent, comme chez l’enfant, le rêve est bien la réalisation d’un désir non satisfait, mais chez l’adulte il s’agit, dit Freud, de réalisation déguisée de désirs refoulés. Deux processus entrent en jeu dans le « travail onirique « : la condensation et le déplacement. Certains éléments étant tout simplement éliminés. Le rêve manifeste ne recevant que des fragments de certains ensembles du rêve. On est étonné de découvrir dans les rêves « l’importance inattendue que prennent les impressions des premières années de l’enfance.« Autres expressions de l’inconscient, les actes manqués : lapsus, oublis, pertes d’objet. à Intervenir le principe du déterminisme. La psychanalyse provoque donc, chez ceux qui en entendent parler, la même résistance qu’elle provoque chez les malades.   4)     Quatrième leçon   Origine des troubles psychiques. Les symptômes morbides se trouvent liés à la vie amoureuse du malade. Première découverte de la psychanalyse. Deuxième : travail analytique ne s’arrête jamais aux évènements de l’époque où la névrose s’est produite mais à des impressions et évènements de l’enfance. évènements de l’enfance que l’on peut expliquer la sensibilité à l’égard des traumatismes ultérieurs Désirs inéluctables et refoulés de l’enfance qui ont prêté leur puissance à la formation de symptômes, d’ordre sexuel, tendre les manifestations de cet instinct. La jeunesse : dans un premier temps, l’enfant découvre le plaisir procuré par les zones érogènes (auto érotisme) à la fixation définitive de la vie sexuelle. La vie affective est appelée à se porter sur une personne étrangère à la famille et l’on prend normalement le parent de son propre sexe pour modèle. La disposition aux névroses est liée à des troubles de l’évolution sexuelle. Distingue névrose et perversion.   5)     Cinquième leçon   On peut y distinguer deux parties : la première concerne l’étiologie des névroses, la seconde les objections intellectuelles à la psychanalyse. Freud confirme leur origine sexuelle, les hommes tombent malades quand la satisfaction de leurs besoins érotiques leur est refusée dans la réalité, réfugient dans la maladie afin de pouvoir, grâce à elle, obtenir les plaisirs que la vie leur refuse = caractéristique des maladies psycho- somatique. Explique la résistance du malade à guérir. Elle s’accomplit par voie de régression, il y a « retour à l’enfance et rétablissement d’une étape infantile de la vie sexuelle, qui étaient, pour l’individu, l’occasion de certaines jouissances.« Dans la maladie l’individu en transforme le contenu en symptômes. Il n’y a pas de différence de nature entre l’homme sain et le névrosé, mais seulement une différence de rapport dans les forces psychiques qui luttent normalement entre elles. Le patient déverse sur le médecin un trop plein d’excitations affectueuses, dérivent d’anciens désirs du malade devenus inconscients. Ce phénomène va permettre au médecin d’orienter le malade vers le but souhaité, la santé. Le deuxième thème discuté dans cette « leçon « est la nocivité éventuelle de la psychanalyse. Celui qui vient se faire soigner souffre et ce qu’il demande au médecin est de le guérir. Si l’on songe que le désir inconscient est soustrait à toute influence ; les aspirations opposées n’ont pas prise sur lui. Ils échappent donc au nécessaire contrôle du moi alors qu’il arrive qu’ils soient supprimés. Aujourd’hui, en pleine maturité, il est capable de le maîtriser.
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«   2)     Deuxième leçon   Concepts : refoulement et résistance  Deux psychiatres français : Charcot sur l'hypnose et la théorie de Janet sur l'hystérie Freud abandonne la technique de l'hypnose.

Le sujet perd le souvenir sous hypnose et donc que conscient et inconscient peuvent communiquer. Les souvenirs peuvent exister sous une forme qui les empêche de devenir conscients = force de résistance A l'origine du refoulement il y a un conflit : un désir violent éprouvé par le moi s'est trouvé en opposition avec d'autres désirs de l'individu Le refoulement épargne le malaise qui naîtrait de ce conflit et protège ainsi la personne. Le cas des névrosés, le désir refoulé n'est chassé qu'apparemment mais il continue à subsister dans l'inconscient.

A forme des symptômes qui en sont en quelque sorte des substituts. Parvient à ramener ce qui est refoulé en plein jour, alors le conflit que le malade voulait éviter, peut trouver sous la direction du médecin, une meilleure solution que celle du refoulement. Refoulement mal réussi : il est alors préférable qu'il voit la réalité en face.   3)     Troisième leçon   Les méthodes d'accès à l'inconscient Il est plus difficile de faire ressurgir les souvenirs oubliés. Deux forces agissent en lui : un effort réfléchi et une résistance ; si la résistance est faible, la chose oubliée revient sans être trop déformée, mais la déformation est d'autant plus grande que la résistance est plus forte. La chose oubliée peut apparaître comme allusion.

Un complexe peut être détecté par la méthode d'association d'idées.

On présente au patient une liste de mots auxquels il doit répondre le plus rapidement possible par un mot dont l'idée lui est alors suggérée.. »

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