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FICHE DE LECTURE : Sigmund Freud Cinq leçons sur la psychanalyse Suivi de contribution à l'histoire du mouvement psychanalytique

Publié le 06/02/2013

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Université de Paris IX Dauphine - Année 2003-2004 DEA 124 « Comptabilité-décision-contrôle « Sigmund Freud Cinq leçons sur la psychanalyse Suivi de contribution à l'histoire du mouvement psychanalytique Fiche technique de lecture Cours « Philosophie et Management « - Professeur Yvon PESQUEUX Travail réalisé par : Hasnae RAZGANI Plan de la fiche de lecture 1. Présentation de l'auteur et de l'ouvrage Présentation de l'auteur : Sigmund FREUD..................................................P3 L'ouvrage et sa place dans l'?uvre de Freud................................................P7 2. Synthèse de l'ouvrage 1. Les postulats............................................................... ........................P8 2. Les hypothèses............................................................... .....................P8 3. Le mode de démonstration adopté par l'auteur...............................................P9 4. Résumé de l'ouvrage ........................................................................ ...P10 3. Commentaires, critiques et actualité de la question 2 Commentaires.................................................................. .................P22 1. Critiques..................................................................... .....................P24 2. Actualité de la question.................................................................. ......P25 Bibliographie complémentaire. 1. Présentation de l'auteur et de l'ouvrage 1. Présentation de l'auteur : Sigmund FREUD 1. Sa vie : Sigmund Freud, Autrichien de nationalité. Né en 1856 à Freiberg (Moravie) et mort en 1939 à Londres. Ses parents s'installent à Vienne où il résidera jusqu'en 1938, avant d'émigrer à Londres. Il fait de brillantes études médicales et biologiques mais doit renoncer à la carrière universitaire en raison de ses revenus modestes et de son origine juive. Il ouvre un cabinet médical et s'intéresse de plus en plus aux troubles psychiques. Il découvre l'hypnose avec Charcot à Paris. A partir de 1895, il élabore la théorie psychanalytique en travaillant sur les rêves, l'importance de la sexualité dans la formation des névroses et les possibilités thérapeutiques de l'association libre. Créateur de la science psychanalytique, il est l'auteur d'une ?uvre monumentale, aux innombrables prolongements, se font sentir aujourd'hui, et qui influence de plus en plus profondément l'ensemble des sciences humaines : médecine, psychologie, sociologie, philosophie, anthropologie, linguistique, esthétique, etc. Souvent seul face à ses opposants et à ses élèves, en butte aux sarcasmes des milieux officiels viennois, le fondateur de la psychanalyse a opéré une véritable révolution au début du XXe siècle par la «découverte« de l'inconscient, à travers l'interprétation des rêves aussi bien que des mots d'esprit, par la révélation de l'importance de la sexualité dans la vie psychique tant normale que pathologique et par sa théorie du mode de fonctionnement de l'appareil psychique. Sigmund Freud a vécu les grandes révolutions sociales et politiques de son temps à Vienne, vivier d'intellectuels et de savants qu'il connut capitale de l'Empire austro-hongrois. Il détestait cette ville mais il ne la quitta que sous la contrainte après l'Anschluss. Il avait trois ans lorsque Darwin publia, De l'origine des espèces (1859), onze ans quand Karl Marx fit paraître le premier livre du Capital (1867), et dix-neuf ans quand parut l'ouvrage de Nietzsche Humain, trop humain (1875). 2. Ses théories : Freud n'a analysé qu'un seul enfant, le petit Hans...et encore, par l'intermédiaire du père de celui-ci ! Il estimait que la psychanalyse des enfants était non seulement impossible mais dangereuse. C'est en psychanalysant des malades adultes que Freud a découverts des événements traumatisants ou des difficultés relationnelles lors des premières années de la vie. Selon Freud, toute la genèse de la personnalité s'explique en fonction du développement de la pulsion sexuelle, ou libido. Il fit scandale en son temps lorsqu'il parla de "sexualité infantile" et décrivit les stades libidinaux : le stade oral (de la naissance à 12-18 mois), le stade anal (de 18 mois à 4 ans), le stade phallique (génital) et le complexe d'?dipe (de 4 à 6 ou 7 ans). Le terme de "sexualité infantile" n'a pas été compris dans le grand public qui ne connaît que la "sexualité génitale". En réalité, pour Freud, la sexualité infantile n'est pas la réalisation directe d'une activité sexuelle comme l'entendent les adultes. Il s'agit plutôt de la recherche du "plaisir". Tout individu, quel que soit son âge, est à la recherche du plaisir et cherche à satisfaire ce besoin en utilisant l'une ou l'autre partie de son corps ou de son environnement. Freud définissait la sexualité infantile par "tout ce qui concerne les activités de la première enfance en quête de jouissance locale, que tel ou tel organe est susceptible de procurer". Le stade oral (de la naissance à 12-18 mois) Au cours des premiers mois, la bouche est le lieu essentiel des sensations de plaisir de l'enfant. Le bébé éprouve le plaisir de téter le sein ou le biberon. Puis, il commence à sucer son pouce. En fait, la zone érogène est constituée du carrefour aéro-digestif et par extension, des organes sensoriels de la peau. L'objet original du désir est le sein maternel qui provoque "la satisfaction libidinale étayée sur le besoin physiologique d'être nourri". Vers 8-10 mois, l'activité orale devient plus vigoureuse et plus agressive. En effet, à cette époque, peut se manifester chez l'enfant une certaine agressivité (refus de la nourriture) qui peut être aggravée par celle de la mère (gavage intensif). C'est l'âge aussi où l'enfant mord ses parents ou d'autres enfants. C'est par la bouche que l'enfant entre en contact avec le monde extérieur. Le stade anal (18 mois à 3 ou 4 ans) Vers 18 mois, l'enfant prend conscience de la défécation. La zone érogène est la muqueuse anorectale et, par extension, tout l'intérieur du corps. L'objet de la pulsion est le boudin fécal. C'est un objet d'échange car le but pulsionnel n'est pas seulement l'expulsion mais le jeu ambivalent d'expulser et de retenir. Cette expérience est fondamentale ; l'enfant est très intrigué par ces sensations et ce produit qui était lui, qui sort de lui, et qu'il peut offrir à sa mère. Au début du stade anal, l'enfant n'éprouve aucun dégoût pour ses excréments. Il joue avec, y met les mains et peut en souiller les murs. Ce plaisir pris à "retenir-évacuer" explique les longues et interminables séances de pot, si fréquentes à cet âge. L'entourage lui apprend que c'est sale, à jeter, ne pas toucher... Freud estime que c'est à cet âge qu'apparaissent les sentiments agressifs de l'enfant avec les notions de propriété privée, de pouvoir, de contrôle, de maîtrise et de possession. Toute possession d'objet est finalement assimilée à la possession la plus primitive : celle des matières fécales. En même temps, s'installe le but passif d'accession au plaisir par des expériences douloureuses : le masochisme. Les perturbations à ce stade peuvent avoir des conséquences ultérieures graves : . L'excès de liberté serait à l'origine d'un laisser-aller moral ; . L'excès de zèle ou l'excès de rigueur entraînerait le fanatisme, le culte excessif de l'ordre, le mépris des "êtres inférieurs". Ce stade libidinal correspond à l'acquisition de la marche et au "négativisme" (âge du "non"). L'enfant entre dans la phase d'accession à l'autonomie qui s'accompagne d'agressivité : il peut refuser de donner ce qu'on lui demande au bon moment ou expulser et souiller lorsqu'on le lui interdit. Le stade phallique Vers 4 ou 5 ans, les pulsions se fixent sur l'appareil génital. L'enfant fait la découverte de son sexe. Il commence par découvrir le plaisir cutané qu'il obtient grâce aux attouchements : c'est la période de la masturbation infantile directe ou indirecte, obtenue en se frottant les cuisses par exemple. Le petit garçon remarque à cet âge l'absence de pénis chez sa mère. Il commence d'abord par nier l'évidence et puis lorsqu'il accepte cette idée, il a peur de perdre le sien : c'est l'"angoisse de castration". Cette angoisse est d'autant plus grande que ses parents ne manquent pas de lui interdire de manipuler sa verge, ou du moins de l'en dissuader. L'enfant a peur d'une punition qui consisterait à lui couper son pénis. La petite fille, elle, n'a pas peur de perdre son sexe mais elle est jalouse. Elle aurait aimé avoir un pénis : c'est l'"envie du pénis". Elle cherche auprès de son père à l'acquérir ou du moins à obtenir ce qu'elle ressent comme un équivalent : un enfant. Cette découverte de la différence des sexes s'accompagne d'une grande curiosité sexuelle et d'un intérêt pour les mystérieuses activités des parents dans leur chambre. Le problème de la fécondation commence à se poser : comment les enfants viennent-ils au monde ? L'enfant imagine les rapports sexuels de ses parents comme une activité agressive, sadique, dans un rapport de dominé-dominant : c'est le "fantasme de la scène primitive". Le complexe d'?dipe Parallèlement à ces découvertes, l'enfant se rend compte de la relation triangulaire qui existe entre lui et ses deux parents. Le jeune enfant s'aperçoit que la mère éprouve un sentiment tendre envers le père et que lui-même n'est pas le seul objet de préoccupation de sa mère. Cette découverte marque l'entrée dans le "complexe d'?dipe". Par ce terme, Freud décrit l'épreuve qui attend l'enfant entre 3 et 5 ans. "L'ouvrage du poète attique nous expose comment le crime commis par ?dipe a été peu à peu dévoilé, à la suite d'une enquête artificiellement retardée et sans cesse ranimée à la faveur de nouveaux indices : sous ce rapport, son exposé présente une certaine ressemblance avec les démarches d'une psychanalyse. Il arrive au cours du dialogue que Jocaste, la mère-épouse aveuglée par l'amour, s'oppose à la poursuite de l'enquête. Elle invoque pour justifier son opposition, le fait que beaucoup d'hommes ont rêvé qu'ils vivaient avec leur mère, mais que les rêves ne méritent aucune considération..." L'agressivité, la jalousie marquent les rapports du garçon avec son père. Sa préoccupation principale est de devenir l'unique objet du désir de la mère. Le père est un rival plus ou moins dangereux qui occupe la place convoitée dans le lit maternel. Une sorte de rivalité s'instaure entre le petit garçon et son père. C'est celui des deux qui sera le plus fort, le plus grand, le plus rapide à la course, etc. Cette compétition représente un déplacement inconscient de la rivalité sexuelle : lequel des deux a le pénis le plus intéressant pour la mère. L'enfant cherche en même temps à être comme son père et à l'écarter. Il éprouve la crainte que son père ne le punisse et ne lui supprime son pénis. Ces sentiments ambivalents sont donc doublés d'une angoisse de castration. Cette angoisse peut être telle qu'elle bloque tout désir de compétition et que s'installe alors une sorte de soumission passive au père. Puis l'admiration prend le relais. Chez la petite fille, les problèmes sont beaucoup plus compliqués. A cet âge, l'enfant (garçon ou fille) ne connaît qu'un seul organe génital : le pénis. Le vagin n'est en effet découvert qu'aux approches de la puberté. La différence des sexes ne peut être perçue que par rapport au pénis : peur de le perdre chez le garçon, désir de l'acquérir chez la fille. Il est impossible ici de résumer la richesse nuancée de cette conception qui repose sur la mise en évidence des activités (masturbation, érotisme urétral, exhibitionnisme, voyeurisme) et des fantasmes (scène primitive, théories sur la fécondation et l'accouchement) qui témoignent de l'effervescence de la sexualité infantile. Le complexe d'?dipe joue un rôle fondamental dans la structuration de la personnalité et dans l'orientation du désir humain. Les psychanalystes en font l'axe de référence majeur de la psycho-pathologie, cherchant pour chaque type pathologique à déterminer les modes de sa position et de sa résolution. "En utilisant le terme de complexe d'?dipe, Freud a payé une dette à la compréhension intuitive de l'enfance, qui est indépendante de la psychanalyse. Le mythe ?dipien montre réellement que ce que Freud désirait décrire était connu depuis toujours. Ce thème central demeure comme un fait central, infiniment élaboré et modifié, mais incontestable. Une psychologie construite sur un effacement de ce thème central aurait conduit à la faillite et c'est pourquoi on ne peut qu'être reconnaissant à Freud d'avoir été de l'avant et d'avoir défini ce qu'il découvrait de façon répétée, malgré la violence de la réaction du public. L'observation directe ne confirme pas le degré de l'importance accordée au complexe d'?dipe par le psychanalyste " (D.W.Winnicott. L'enfant et le monde extérieur). Après la résolution du complexe d'?dipe, une grande partie des émois liés à la vie sexuelle sont rejetés dans l'inconscient, oubliés, refoulés. C'est la période de latence, qui durera jusqu'à la puberté. L'énergie de l'enfant est redistribuée et sublimée ; elle se reporte alors sur les activités scolaires, culturelles, sportives et sociales. Lors de difficultés relationnelles (naissance d'un frère ou d'une s?ur, etc.), l'enfant peut interrompre son développement ("fixation") ou même régresser au stade précédent. 3. Ses principaux ouvrages : Etude sur l'hystérie ( 1895), PUF 1994. L'interprétation des rêves (1899), Gallimard 1985. Psychopathologie de la vie quotidienne (1901), Payot 1989. Trois essais sur la théorie de la sexualité (1905), Gallimard, 1985. Le mot d'esprit et ses rapports avec l'inconscient (1905), Gallimard 1985. La technique psychanalytique (1904-1918), PUF 1992. Cinq psychanalyses (1905-1918), PUF 1984. Totem et tabou (1912), Payot, 1989. Métapsychologie (1915), Gallimard 1985. Au-delà du principe de plaisir (1920) Psychologie des foules et analyse du moi (1921) Le Moi et le Ça (1923)[1] Inhibition, symptôme, angoisse (1926), PUF 1986. Malaise dans la civilisation (1929), PUF 1992. 2. L'ouvrage et sa place dans l'?uvre de Freud Après plusieurs autres textes de Freud parmi les plus importants, la "Petite Bibliothèque Payot" réédite deux essais du père de la psychanalyse, qui constituent peut-être la meilleure "défense et illustration" de cette science : Cinq leçons sur la psychanalyse, prononcées lors d'un voyage de Freud aux Etats-Unis ( septembre1909), et Contribution à l'histoire du mouvement psychanalytique( mars1914), où il retrace les débuts difficiles d'un mouvement qui s'est désormais étendu au monde entier. Cinq leçons prononcées en 1904 à la Clark University, Worcester (Mass.) publiées originalement dans l'American Journal of Psychology en 1908. Traduit en français en 1920 par Yves Le Lay sous le titre Origine et développement de la psychanalyse puis en 1923 sous le titre Cinq Leçons sur la psychanalyse. Retraduit par Cornélius Heim en 1909 sous le titre Sur la psychanalyse. Cinq conférences. Durant cinq matinées, du mardi au samedi, il prononça ses conférences. À la fin de la semaine, Freud reçut comme Jung, lors d'une brillante cérémonie, le titre de docteur honoris causa. Unanimement appréciés, les cinq conférences de Worcester reçurent un accueil triomphal dans la presse locale et nationale. Pour Freud ce moment marqua le fin de son isolement. Pourtant, en 1914, dans son essai « Sur l'histoire du mouvement psychanalytique «, il parla avec une certaine légèreté des cinq conférences, affirmant les avoir improvisées. En fait, il les rédigea tout l'été 1909. C'est en 1925, dans son autobiographie qu'il adopte à propos de son travail une autre attitude.Dans son retour dans la passé, Freud ne masque en effet ni son émotion, ni l'importance de l'événement : « je n'avais à l'époque que 53 ans, je me sentais juvénile et bien portant, ce bref séjour dans le

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« Plan de la fiche de lecture 1.

Présentation de l’auteur et de l’ouvrage 1.1 Présentation de l’auteur : Sigmund FREUD…………………………………………..P3 1.2 L’ouvrage et sa place dans l’œuvre de Freud…………………………………………P7 2.

Synthèse de l’ouvrage 2.1 Les postulats…………………………………………………………………………...P8 2.2 Les hypothèses………………………………………………………………………...P8 2.3 Le mode de démonstration adopté par l’auteur………………………………………..P9 2.4 Résumé de l’ouvrage ………………………………………………………………...P10 3.

Commentaires, critiques et actualité de la question Commentaires………………………………………………………………………..P22 3.1 Critiques……………………………………………………………………………...P24 3.2 Actualité de la question………………………………………………………………P25 Bibliographie complémentaire. 2. »

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