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A un ouvrier qui lui avait demandé : « Conduis-nous vers la vérité», l’écrivain Pasternak répondit: «Quelle drôle d’idée ! Je n’ai jamais eu l’intention de conduire quiconque où que ce soit. Le poète est comme un arbre dont les feuilles bruissent dans le vent, mais qui n’a le pouvoir de conduire personne... » Commentez cette opinion

Publié le 03/10/2018

Extrait du document

« (1.) L’arbre qui bruisse dont parlait Pasternak fait souvent naître de plus grandes clameurs. Qu’il le souhaite ou non, l’écrivain, par l’admiration qu’il suscite pour son oeuvre, pousse ses lecteurs à penser, puis à agir en conséquence. (2.) L’intellectuel n’a pas besoin de se présenter aux élections pour jouer un rôle politique et social considérable. L’opinion publique attend souvent son jugement avant de se prononcer. L’influence qu’il exerce alors est bien plus décisive que toutes les décisions ponctuelles qu’il aurait pu prendre s’il avait exercé le pouvoir. (3.) Le pouvoir des mots n’a guère de limites. »

La phrase en gras n’est pas indispensable : c’est elle qui transforme la conclusion fermée en conclusion ouverte.

1. Bilan bref qui reprend les trois parties du développement.

 

2. Conclusion fermée sur le sujet.

 

3. Ouverture éventuelle sur un autre sujet qu’il ne faut en aucun cas commencer à traiter.

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