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Afrique noire.

Publié le 15/04/2013

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Afrique noire. 1 PRÉSENTATION Afrique noire, expression désignant l'Afrique subsaharienne, par opposition à l'Afrique blanche, qui comprend tous les pays bordant la mer Méditerranée et dont elle est séparée par le Sahara. 2 DIVERSITÉ ET UNITÉ Chaman africain Malgré de nombreuses différences et une grande complexité, on peut reconnaître divers traits d'unité dans les civilisations d'Afrique noire, en particulier l'importance de la tradition orale et le rôle majeur des griots et des chamans (sorciers), dont la divination est l'une des principales attributions. Sur cette photo, un chaman ndebele d'Afrique méridionale, paré d'une isiba (coiffe faite de piquants de porc-épic), interroge le soleil couchant. Lindsay Hebberd/Corbis L'Afrique noire, ou Afrique subsaharienne, compte moins de 50 États. Bien que les civilisations traditionnelles anciennes se soient en partie effondrées, sous les effets successifs et conjugués de la traite des Noirs, de la colonisation puis de la modernisation et de l'urbanisation, des milliers de communautés de pasteurs, agriculteurs ou chasseurs-cueilleurs peuplent encore les savanes et les forêts. Langues d'Afrique Les différents groupes ethniques se caractérisent par un certain nombre de traits communs comme la reconnaissance d'un ancêtre, d'une histoire ou d'une langue commune. Par ailleurs, le grand nombre de langues parlées -- entre 1 200 et 1 500 langues (voir langues d'Afrique) --, malgré une apparence de mosaïque, peuvent être regroupées en quatre grandes familles linguistiques. Fétiches kongo (République démocratique du Congo) Peuple d'Afrique vivant dans le bassin du fleuve Congo (Congo, Congo-RDC et Angola), les Kongo croient au contrôle des entités spirituelles lors de rites propitiatoires. À cet effet, ils produisent des fétiches de bois transpercés de clous de fer, dont le rôle est d'éloigner le danger et les blessures, et de renvoyer les mauvais sorts.Fétiches à clous dits minkisi nkonde, xix e-xx e siècle ; culture : Kongo (République démocratique du Congo, Afrique). Bois et clous. Collection Anspach, New York (États-Unis). Werner Forman/Art Resource, NY L'Afrique noire, dont les cultures sont marquées par la tradition et la transmission orales, présente ainsi, malgré la diversité des langues vernaculaires et des influences postcoloniales, une certaine unité de civilisation. Pour une présentation des différents aspects et de la richesse des civilisations d'Afrique noire, voir les articles croyances et légendes d'Afrique noire, art d'Afrique noire, musiques d'Afrique noire, littérature d'Afrique noire, danses d'Afrique noire, théâtre d'Afrique noire, cinéma d'Afrique, presse africaine et radio africaine. 3 ÉVOLUTION DE LA NOTION 3.1 Une notion ancienne... La notion d'Afrique noire trouve ses racines chez les Grecs anciens, qui parlent de « visages brûlés « (Éthiopiens) pour désigner les peuples d'Afrique subsaharienne. Les Arabes reprennent ensuite cette vision en parlant de Bilad al-Sudan, « pays des Noirs «. Bien que certains traits d'unité anciens subsistent, l'islamisation des pays d'Afrique du Nord accentue les différences, réelles comme perçues, avec les peuples du Sud, faisant apparaître des particularismes nouveaux et réduisant les échanges culturels entre les deux zones -- un phénomène renforcé par l'expansion du désert et le commerce d'esclaves noirs pratiqué par les marchands arabes. 3.2 ... exploitée par l'Occident colonisateur Sur ces bases finit par apparaître, vers le XIVe siècle, l'idée d'une séparation du territoire africain entre peuples « civilisés « du Nord et peuples « arriérés « du Sud -- outre la couleur de la peau, le système religieux (culte des ancêtres, polythéisme et animisme, en opposition à la croyance en un Dieu unique) est un élément important à l'origine de cette discrimination. Cette vision de l'Afrique s'est longtemps perpétuée chez les Européens, l'expression d'« Afrique noire « renvoyant souvent à une notion idéologique d'infériorité des peuples africains, toile de fond justifiant la colonisation du continent et le commerce triangulaire.
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« 3 ÉVOLUTION DE LA NOTION 3.1 Une notion ancienne… La notion d’Afrique noire trouve ses racines chez les Grecs anciens, qui parlent de « visages brûlés » (Éthiopiens) pour désigner les peuples d’Afrique subsaharienne.

LesArabes reprennent ensuite cette vision en parlant de Bilad al-Sudan, « pays des Noirs ».

Bien que certains traits d’unité anciens subsistent, l’islamisation des pays d’Afrique du Nord accentue les différences, réelles comme perçues, avec les peuples du Sud, faisant apparaître des particularismes nouveaux et réduisant les échanges culturels entreles deux zones — un phénomène renforcé par l’expansion du désert et le commerce d’esclaves noirs pratiqué par les marchands arabes. 3.2 … exploitée par l’Occident colonisateur Sur ces bases finit par apparaître, vers le XIVe siècle, l’idée d’une séparation du territoire africain entre peuples « civilisés » du Nord et peuples « arriérés » du Sud — outre la couleur de la peau, le système religieux (culte des ancêtres, polythéisme et animisme, en opposition à la croyance en un Dieu unique) est un élément important àl’origine de cette discrimination.

Cette vision de l’Afrique s’est longtemps perpétuée chez les Européens, l’expression d’« Afrique noire » renvoyant souvent à une notionidéologique d’infériorité des peuples africains, toile de fond justifiant la colonisation du continent et le commerce triangulaire.. »

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