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Aix-en-Provence, Festival international d'art lyrique, d' - musique.

Publié le 17/05/2013

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Aix-en-Provence, Festival international d'art lyrique, d' - musique. 1 PRÉSENTATION Aix-en-Provence, Festival international d'art lyrique, d', festival de musique classique et d'art lyrique français, qui se déroule chaque année au mois de juillet à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). 2 L'ÈRE DUSSURGET (1948-1972) : SOUS LE SIGNE DE MOZART Encouragé par un groupe de notables provençaux (Roger Bigonnet, Henri Lambert et Edmonde Charles-Roux) conduits par la comtesse Lily Pastré, Gabriel Dussurget cherche à fonder dans la région aixoise un festival de musique. Il découvre au cours de l'été 1947 la cour d'honneur de l'ancien archevêché d'Aix-en-Provence. Il y crée un théâtre de plein air où, grâce au financement du casino d'Aix-en-Provence et à la collaboration du chef d'orchestre Hans Rosbaud et des décorateurs George Wakhevitch et Cassandre, un premier festival a lieu dès 1948, avec Così fan tutte de Wolfgang Amadeus Mozart ; fort peu joué alors en France, il constitue le socle du festival, avec surtout des productions régulièrement reprises de Don Giovanni, Così fan tutte et les Noces de Figaro. Mais on donne aussi bien Gioacchino Rossini (le Barbier de Séville) que Jean-Philippe Rameau (Platée, 1956), Claudio Monteverdi (le Couronnement de Poppée, 1961 et 1964), Richard Strauss (Ariane à Naxos, 1963, 1966) ou Falstaff de Giuseppe Verdi (1964, 1968, 1971). La musique contemporaine est également présente sur scène (le Téléphone de Gian Carlo Menotti en 1951, les Caprices de Marianne de Henri Sauguet en 1954) comme en concert (Mstislav Rostropovitch joue le Concerto pour violoncelle de Henri Dutilleux en 1970). Cette époque, fortement marquée par ses chefs (Pierre Dervaux, Serge Baudo, Hans Rosbaud, Carlo Maria Giulini) et ses décorateurs (Cassandre, André Derain, Balthus, André Masson), est aussi celle de la découverte de nombreux chanteurs (Renato Capecchi, Teresa Stich-Randall, Luigi Alva, Régine Crespin, Gabriel Bacquier, Teresa Berganza). 3 LES DIRECTIONS LEFORT ET ERLO (1974-1996) Avec Bernard Lefort (directeur de 1974 à 1981), Wolfgang Amadeus Mozart tient une place moindre, principalement au profit du bel canto romantique (Roberto Devereux de Gaetano Donizetti, Semiramis et Tancrède de Gioacchino Rossini). Cette période pendant laquelle on fait davantage appel à des chanteurs très confirmés (Montserrat Caballé, Marilyn Horne, Sylvia Sass) est aussi marquée par l'empreinte croissante des metteurs en scène. Sous Louis Erlo (directeur de 1982 à 1996), le Théâtre de l'Archevêché est modernisé (en 1985), Wolfgang Amadeus Mozart revient au premier plan, et le répertoire baroque, joué désormais par des spécialistes, s'impose largement, avec des interprètes comme John Eliot Gardiner (les Boréades et Hippolyte et Aricie de Jean-Philippe Rameau, en 1982 et 1983) et surtout William Christie présent presque chaque année de 1989 à 1996 (dans Henry Purcell, André Campra, Jean-Philippe Rameau, Christoph Willibald von Gluck, Georg Friedrich Haendel et même Wolfgang Amadeus Mozart avec la Flûte enchantée). Mais la situation financière est difficile : un seul opéra est programmé pour la saison 1994. 4 LE FESTIVAL À UN TOURNANT DE SON HISTOIRE (À PARTIR DE 1998) Après un été 1997 sans festival, le nouveau directeur Stéphane Lissner doit faire face à de nombreux défis. Confirmant l'importance du baroque (avec Claudio Monteverdi surtout), il met également l'accent sur le XXe siècle : le Château de Barbe-Bleue de Béla Bartòk, l'Affaire Makropoulos et Carnet d'un disparu de Leo? Janà?ek, le Tour d'écrou de Benjamin Britten. Il cherche par ailleurs à réduire le budget du festival : certains spectacles sont ainsi réalisés par des académies de jeunes professionnels, dont l'Académie européenne de Musique (créée en 1998 et siégeant au palais de l'ancien archevêché), tandis que d'autres sont donnés avec un orchestre réduit. Le directeur du festival poursuit aussi la recherche récurrente de nouveaux lieux de concert (hors les traditionnels Théâtre de l'Archevêché et Hôtel Maynier d'Oppède) en installant en 2001 un second théâtre à l'intérieur de la ville (le Théâtre du Jeu de Paume) et un autre à l'extérieur de la ville (le Théâtre du Grand Saint-Jean). En janvier 2007, Bernard Foccroulle succède à Stéphane Lissner. L'édition 2007 est marquée par l'inauguration d'une nouvelle salle modulable (le Grand Théâtre de Provence), qui peut accueillir à la fois des concerts et des opéras. La Walkyrie de Richard Wagner est notamment au programme des productions d'opéras du festival. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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