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amy winehouse invention

Publié le 30/11/2015

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                                                                                Silence  Je vais vous raconter une histoire, mon histoire ou plutôt une journée de ma vie. Je me suis toujours posée une question, si je devais raconter une journée de ma vie  laquelle je choisirai ? Il y a énormément de possibilités, notre naissance, la première fois qu’on tombe amoureux, le jour ou nos parents divorcent… Moi, se sera le 22 juillet 2011. J’en peux plus! Je dois boire juste un goutte pour tenir et après j’arrête. Je ne peux pas arrêter tout d’un coup, c’est impossible ! Je sais ça parait pitoyable mais je m’en fichais, j’en avais besoin c’était tout ! Je prends tout mon courage et me lève de mon lit ou du moins ce qu’il en reste, les draps sont arrachés et le matelas plein de vomi. Il doit être neuf heures ou dix heures passées et j’ai un mal de crâne horrible...Je ne m’habituerai donc jamais à la gueule de bois… Je vais dans la cuisine et prends un petit whisky, le liquide me brûle la gorge après son passage et cette douleur si familière me fait un bien fou. J’essaie de me rappeler ce qui s’est passé hier soir mais c’est peine perdue de toute façon ça doit être la même chose que d’habitude : bar, alcool, fête et sexe depuis ma rentré de rehab, je n’ai pas pu résister plus de deux semaines. Ça ne vous étonne pas et moi ça ne m'a jamais étonné ! Avec la bonne volonté qui me reste et mon petit déjeuné pris ou plutôt bu, je vais me laver et enlever cette odeur de vomi qui est sur moi, c’est répugnant ! Je déteste mon reflet dans le miroir, mon corps est plein de bleus et mon mascara coule. En résumé j'étais une fille soûle, droguée et dépendante comment avez-vous pu aimer une personne pareil ? En arrivant au pub au coin de ma rue, je passe derrière le comptoir et me serre une Tequila, il vaut mieux commencer doucement ! Je suis bien dans ce bar, la plupart du temps personne vient à l’heure du déjeuner tout le monde à cette heure ci est avec sa famille en train de dîner et moi, je suis seule à broyer du noir. Vous pensez que j'avais tout pour plaire ? J'étais belle, intelligente, riche et avec une voix merveilleuse... Vous avez tout faux ! Je me suis détruis et j'ai détruisles personnes autour de moi. J'étais une bombe à retardement et personne, personne n'a pu m’arrêter !Je passe devant le barman, le pique une bouteille de Gin sans le remercier et sors du bar. Le vent chaud du Nord de Londres me propulse dehors et je décide d’appeler ma limousine et de partir dans le centre de Camden Town. La limousine arrive vers trois heures, une minute de plus et je mourrais congeler ! Je jette ma bouteille de Gin vide par la fenêtre, un bruit strident retenti puis les injures d’un homme. Je n’ai pas le temps de répondre car la voiture s’engouffre déjà dans un tunnel. J’aime chanter, j'ai de la chance car c'est mon métier. C'est si simple, il fait juste se laisser aller et se laisser envahir par toute les émotions que l’on ressent. Chanter jusqu'à n’en plus pouvoir respirer me soulage et me libère l’esprit. Je ne me préoccupe plus de mes problèmes, je fais juste suivre le tempo et chanter la mélodie. Sauf que maintenant je ne pourrai plus chanter, jamais et si je n'avais pas fais ça et si j'avais demandé de l'aide. Trop de possibilités détruites et de ma faute... Les dernières notes de la chanson fini, je sors de la voiture et je marche en titubant mais il faut plus que ça pour me stopper. Je suis devant le Secrets, une boite de strip-tease de Camden Town. Je m’avance et bien sûr dépasse toute les personnes qui font la queue. Quand j’arrive devant le vigile, je souris et rentre sans même l'autorisation de toute façon ici, je suis connue comme le loup blanc. En rentrant dans le club je prends un Gin tonic et le bois cul sec. Je sens mon corps se réchauffer petit à petit avec l’alcool qui parcourt mes veines. Quelques minutes plus-tard, je me retrouve assise sur un fauteuil entouré de filles du club à sniffer de la cocaïne. C’est difficile d’oublier les mauvaises habitudes ! Je vous jure que j'ai essayé de changer mais je n'ai pas réussi, jamais. Tout le monde va m'en vouloir, je regrette vraiment ce que j'ai fais mais c'était si simple... Je me réveille et me retrouve dans la limousine. J’essaye de me relever mais c'est peine perdue. C’est ce sentiment là, que je détestais et que je déteste le plus dans ma vie, ce sentiment de vulnérabilité où tu te sens pitoyable et où tu regrettes, tout. Ce moment où tu te dis que tu n’as personne à appeler à part ton garde du corps qui est payé pour s’occuper de toi ! Ce moment où tu te sens seule, inutile, si petite et où tu vois la réalité en face... Vous voyez c'est ça qui m'a amené a mon point de non-retour, c'est ce sentiment de faiblesse. J'arrive à mon appartement de Camden Town à six heure .Je décide de prendre un bain et de me coucher avec ma meilleure amie, la vodka! Je prends une première bouteille et la vide sans aucune difficulté. Je la jette au pied de mon lit, ouvre la deuxième quand quelqu’un sonne à la porte. Je sors de mon lit et je vais ouvrir. Quel magnifique surprise de voir  ma mère au pied de la porte! Ma mère entre et me fait un bisou comme toujours. Je sens au fond de moi qu’une crise va éclater comme d’habitude quand je suis soûle, c’est toujours la même chose. Elle me dis mais pourquoi je fais ça, que c’est dangereux. Elle ne savait pas a qu'elle point, elle avait raison ... Ma mère me parle de ce qui se passe dans sa vie, elle me dis qu’elle a fait du shopping aujourd’hui et qu’elle s’est achetée une robe. Je l’écoute mais seulement d’une oreille car je suis choquée qu’elle ne me fait pas une crise qu’elle ne me dit rien. Quand je regarde dans ses yeux il n’y a aucune colère, je vois plutôt de la lassitude et l’habitude de me voir dans cet état. Ma mère devient indifférente, et c’est à ce moment là que j'ai compris que j'étais vraiment perdue. Ma mère ne voulait plus se battre contre ma dépendance. Peut-être qu’elle croyait que c’était perdu d’avance ? Ma mère part, je lui dis que je l’aime et monte dans ma chambre. Je finis une bouteille de vodka et la fracasse sur le mur ! Je suis en colère contre ma mère qui m'a laisser tomber et contre moi qui me détruis mais je ne peux pas m’en empêcher. Je continue encore et encore à boire pour oublier la douleur. Je ne sais plus combien de bouteille j’ai bu mais la seule chose que je sais c’est  que je veux dormir. On dirait qu’il y a quelque chose qui tambourine dans ma tête. J’ai mal à en mourir ! Non je ne dois pas faire ça ! Surtout pas !Je me couche dans mon lit et ferme les yeux. Je veux que s’arrête, je veux du silence… Vous voyez, j’ai toujours pensé qu’on avait une sorte de pressentiment pour pourvoir faire ou dire ce que l’on aurait jamais osé avant de mourir. En tout cas moi, je n’ai rien vu venir. Je dépassais tellement les limites que je ne savais plus où étaient réellement les limites. Je ne sais pas si je regrette vraiment, de toute façon c'est trop tard. Je m’appelais Amy Winehouse et je suis morte le 23 juillet 2011 d’une overdose.    

« tout le monde à cette heure ci est avec sa famille en train de dîner et moi, je suis seule à broyer du noir. Vous pensez que j'avais tout pour plaire ? J'étais belle, intelligente, riche et avec une voix merveilleuse... Vous avez tout faux ! Je me suis détruis et j'ai détruisles personnes autour de moi.

J'étais une bombe à retardement et personne, personne n'a pu m'arrêter !Je passe devant le barman, le pique une bouteille de Gin sans le remercier et sors du bar. Le vent chaud du Nord de Londres me propulse dehors et je décide d'appeler ma limousine et de partir dans le centre de Camden Town.

La limousine arrive vers trois heures, une minute de plus et je mourrais congeler ! Je jette ma bouteille de Gin vide par la fenêtre, un bruit strident retenti puis les injures d'un homme.

Je n'ai pas le temps de répondre car la voiture s'engouffre déjà dans un tunnel. J'aime chanter, j'ai de la chance car c'est mon métier.

C'est si simple, il fait juste se laisser aller et se laisser envahir par toute les émotions que l'on ressent.

Chanter jusqu'à n'en plus pouvoir respirer me soulage et me libère l'esprit.

Je ne me préoccupe plus de mes problèmes, je fais juste suivre le tempo et chanter la mélodie.

Sauf que maintenant je ne pourrai plus chanter, jamais et si je n'avais pas fais ça et si j'avais demandé de l'aide.

Trop de possibilités détruites et de ma faute...

Les dernières notes de la chanson fini, je sors de la voiture et je marche en titubant mais il faut plus que ça pour me stopper.

Je suis devant le Secrets, une boite de strip-tease de Camden Town.

Je m'avance et bien sûr dépasse toute les personnes qui font la queue.

Quand j'arrive devant le vigile, je souris et rentre sans même l'autorisation de toute façon ici, je suis connue comme le loup blanc.

En rentrant dans le club je prends un Gin tonic et le bois cul sec.

Je sens mon corps se réchauffer petit à petit avec l'alcool qui parcourt mes veines. Quelques minutes plus-tard, je me retrouve assise sur un fauteuil entouré de filles du club à sniffer de la cocaïne.

C'est difficile d'oublier les mauvaises habitudes ! Je vous jure que j'ai essayé de changer mais je n'ai pas réussi, jamais.

Tout le monde va m'en vouloir, je regrette vraiment ce que j'ai fais mais c'était si simple... Je me réveille et me retrouve dans la limousine.

J'essaye de me relever mais c'est peine perdue.

C'est ce sentiment là, que je détestais et que je déteste le plus dans ma vie, ce sentiment de vulnérabilité où tu te sens pitoyable et où tu regrettes, tout.

Ce moment où tu te dis que tu n'as personne à appeler à part ton. »

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