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Analyse extraits : L'étranger

Publié le 15/04/2011

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Analyse d'extraits

Chapitre 1, première partie, p.28-29:

C'est à la fin du chapitre 1, c'est le cortège funèbre jusqu'à l'église. 45Min de trajet.

Un vieillard suit péniblement le cortège, il s'agit de Thomas Pérez, un compagnon d'asile de la mère de Meursault. Les voisins se moquaient d'eux en les appelant \"les fiancés\". Et vu qu'ils étaient toujours ensemble, le directeur de l'asile a autorisé Perez à suivre le cortège.

 

On apprend que la chaleur, le soleil est insoutenable (plusieurs mots dans le texte, stabilo jaune).

L'enterrement défile comme un songe dans l'esprit de Meursault : l'église, le cimetière, l'évanouissement du vieux Pérez, l'attente, puis la joie quand l'autobus le ramène enfin à Alger. Meursault a enterré sa mère sans larmes et n'a pas voulu simuler un chagrin qu’il n’éprouvait pas.

 

On ne sait rien sur les sentiments de Meursault, mis à part qu'il a chaud. En fait, il ne ressent rien. Il est juste là, à attendre que ça se passe. Il est justement étranger à ce qui l'entoure. Il n'a vraiment pas le comportement d'une personne qui assiste à un enterrement, il n'est pas en deuil. Mise à part la chaleur, le seul moment où il ressent réellement quelque chose, c'est lorsque l'autobus pour rentrer chez lui est arrivé. Il est heureux de pouvoir rentrer et surtout de pouvoir « dormir ». On vient d'enterrer sa mère et lui, il ne pense qu'à dormir --> sentiment déplacé. Ce qui est totalement absurde !

Les seules images qui lui restent sont des choses de second degré (voir stabilo rose).

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