Devoir de Philosophie

ANALYSE LE ROI SE MEURT

Publié le 21/10/2012

Extrait du document

A-Le désespoir face à  la mort   -Support : analyse de l’extrait : « Il étouffe […] Je ne veux pas y retourner « p.75-81    Montrer comment, à travers ce passage, Ionesco aborde l’angoisse métaphysique de la mort.   “Quand une personne apprend que le temps de la fin a sonné, elle passe  par quatre phases, le déni, la révolte, le désespoir et l’acceptation. Elle commence par nier le fait, puis par se révolter contre lui avant de désespérer. Vient alors l’ultime étape, imprévue et surprenante, où elle accepte, ce qui consiste à vivre une découverte. (Marie de Hennezel ET Bertrand Vergely, Une vie pour se mettre au monde, folio, p68)               1) Une angoisse désespérante Spectacle d’un persg au seuil de la mort, crie son désespoir. Se sent seul, injustement abandonné « on ne peut pas ou bien on ne veut pas m’aider « l.21-22. Impuissant devant son malheur « comment m’y prendre « « Moi-même, je ne puis m’aider « épouvanté de sentir le froid de la mort le gagner, prenant cse de l’inexorable fatalité « hélas, tout ce qui doit finir est déjà fini «l.46-47 « J’ai peur, je m’enfonce, je m’engloutis, je ne sais plus rien, je n’ai pas été. Je meurs « « Ah, la la, la,,la,la,la,la «= Lamentations, gémissements. Véhémence de son invocation au soleil se traduit par le caractère oratoire des phrases : suite d’impératifs (l.23-24-30 etc.), de subjonctifs de souhait l.27 « que tu entres dans mon corps «, répétition du mot soleil (4 x en doublet), du vb « voir « l.29 = prière = essai de conjurer la mort.     2) une résistance grotesque Certains aspects lui ôtent tte dignité. Paraît alors lâche et bouffon « pauvre cerveau « l.43 (médecin) + réplique de Marguerite l.44. Souhaits d’un égoïsme monstrueux « dessèche et tue le monde entier « l.31, « que tous meurent pourvu que je vive éternellement « l.32-33. Ne se rend pas compte de l’énormité des propos « petit sacrifice « l.32 « je garderai le souvenir des autres « l.35. Cherche à attendrir puérilement « petit soleil, bon soleil « l.30-31. Termes familiers, insolites ds un registre soutenu « je m’arrangerai « l.34 + expression « même avec une rage de dents pdt des siècles et des siècles « l.45-46. Effet comique. Mélange tragique et grotesque, gdeur et dérision     3) Un texte symbolique   Dualité Marguerite / Marie a  une dimension symbolique. Elles sont en fait les deux tendances de notre esprit : la passion et la raison.   Marie : Tente d’aider Béranger, de le maintenir en  vie et s’exprime de façon passionnée, lyrique (exprime de façon intense ses sentiments, ses émotions) :   -Thème de la vie : *Champ lexical de la vie, de la lumière : répétition du terme « joie «, L3 « par la joie par la lumière «, l11-12 « La Joie t’éclairait «, l14-15 « Cette resplendissante aurore « * Termes accumulés, symboles de vie « inaltérable, féconde, intarissable « * Essaie de le maintenir dans le temps présent : alternance temps du passé et du présent. *Comparaison : « Comme un flot, comme un fleuve «L4   -Longueur des répliques bcp + longues -Prière : verbes à l’impératif L3-10-20+ Ton suppliant (didascalies l8-9)     Marguerite : la voix de la raison   -Brièveté des répliques /Absente des prières -Constat sans indulgence : « La peur lui bouche l’horizon « « Vaine intervention, ce n’est pas la  bonne voie « - Trouve le comportement du roi, ce refus, ce désespoir face à la mort ridicule et est méprisante : « Il n’ya que sa tirade qui n’en finit plus « « Elles l’enlisent davantage, ça le colle, ça l’attache, ça le freine « « Il ne s’est jamais compris « - La bonne voie = « Faites lui entendre raison et qu’il se calme « «  Ce qu’il doit apprendre, c’est de  céder un peu, puis de s’abandonner carrément «       Et au centre Bérenger, c’est l’être humain. C’est chacun d’entre nous aux prises avec ces deux tendances contradictoires   Ionesco avait envisagé d’intituler sa pièce « La cérémonie «. En quoi ce titre s’applique-t-il particulièrement à ce passage ? Le mot est prononcé par le garde p 51 «  La cérémonie commence «.La didascalie suivante indique  qu’on met en place cette cérémonie, avec le roi su le trône et Marie à ses côtés. *Prières, incantation *Cérémonie funéraire pour accompagner le mort vers sa nouvelle demeure, pour l’aider à passer de vie à trépas. *Didascalies p78.

« révolte, le désespoir et l'acceptation.

Elle commence par nier le fait, puis par se révolter contre lui avant de désespérer.

Vient alors l'ultime étape, imprévue et surprenante, où elle accepte, ce qui consiste à vivre une découverte.

(Marie de Hennezel ET Bertrand Vergely, Une vie pour se mettre au monde, folio, p68)               1) Une angoisse désespérante Spectacle d'un persg au seuil de la mort, crie son désespoir. Se sent seul, injustement abandonné « on ne peut pas ou bien on ne veut pas m'aider » l.21-22.

Impuissant devant son malheur « comment m'y prendre » « Moi-même, je ne puis m'aider » épouvanté de sentir le froid de la mort le gagner, prenant cse de l'inexorable fatalité « hélas, tout ce qui doit finir est déjà fini »l.46-47 « J'ai peur, je m'enfonce, je m'engloutis, je ne sais plus rien, je n'ai pas été.

Je meurs » « Ah, la la, la,,la,la,la,la »= Lamentations, gémissements.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles