Devoir de Philosophie

anthologie poétique

Publié le 30/03/2014

Extrait du document

Anthologie poétique Jonas Simonin Poésie, Poèmes , Poétique ,Poètes , Prose, Lyrique, Lyrisme, Romantique, Vers ,Vers réguliers, Vers libres, Mètre, Alexandrin, Décasyllabe, Octosyllabe, Hexasyllabe, Strophes, Stance, Hexamètre, Pentamètre, Verset, Sonnet, Quatrains, Tercet, Diérèse, Synérèse, Césure, Pléiade, Ballade, Rondeau, Musicalité, Associations, Technique, Rimes, Plates, Suivies, Croisées, Embrassées, Féminine, Masculine, Riches, Pauvres, Allitération, Assonance, Sonorités, Sens, Syllabe, Pauses, Coupes, Echos, Césure, Hémistiches, Coupes secondaires, Enjambement, Contre-rejet, Métaphores, Comparaison, Figures de styles, Ronsard, Du Bellay, Hugo, Vigny, Lamartine, Musset, Gautier, Leconte de Lisle, Banville, Heredia, Baudelaire, Nerval, Rimbaud, Verlaine, Apollinaire, Valéry, Aragon, Eluard, Claudel Jaccottet, Char, Barbier, Damas, Derème, Dreyfus, Fontaine, Du Mans, Navarre, Nervat, Allais. Voilà la poésie Française. Préface Je vais donc dans cette anthologie poétique vous présenter cinq poèmes différents de cinq poètes différents tel que (De Musset, Rimbaud, Apollinaire...).J'ai moi même choisis ce type de poèmes et spécialement ce thème traité dans ces cinq poèmes qui est la ville et la beauté. Ces cinq poèmes parlent donc de villes connus comme (Paris, Madrid, Londres...).Je me suis orienté vers ce type de poèmes car c'est un thème peut aborder par les nombreux poètes français même les poètes les plus connus. Comme vous pouvez le constater chaque titre est le nom d'une ville différente qui ensuite aborder dans le poème. Chaque poètes évoquent des particularités à propos de son sujet comme(le ciel, les gares, les lumières, les sonorités...).Tous les différents poètes vont parler de leurs propres sentiments et leurs multiples point de vus qu'ils ressentent quand ils parlent de cette ville en question. La plupart des poètes vont utiliser la ville pour parler d'autres éléments tels que l'amour, le désespoir, la beauté d'une femme, ils ne vont donc point parlementer de la ville en elle même. Dans ces cinq poèmes les auteurs utiliser de nombreuses comparaisons et énormément de métaphores pour nous faire ressentir leurs sentiments. Comme vous aller le constater les époques des poètes sont très ressemblante car tous les cinq poèmes sont nés au milieu du 19 siècle. Ces poèmes sont très ressemblant grâce a leurs époques qui est très proche et grâce au mouvement littéraire qui reste le même. Londres Et ce Londres de fonte et de bronze, mon âme, Où des plaques de fer claquent sous des hangars,Où des voiles s'en vont, sans Notre-DamePour étoile, s'en vont, là-bas, vers les hasards.Gares de suie et de fumée, où du gaz pleureSes spleens d'argent lointain vers des chemins d'éclair,Où des bêtes d'ennui bâillent à l'heureDolente immensément, qui tinte à Westminster.Et ces quais infinis de lanternes fatales,Parques dont les fuseaux plongent aux profondeurs,Et ces marins noyés, sous des pétalesDe fleurs de boue où la flamme met des lueurs.Et ces châles et ces gestes de femmes soûles,Et ces alcools en lettres d'or jusques au toit,Et tout à coup la mort parmi ces foules,O mon âme du soir, ce Londres noir qui traîne en toi ! Émile VERHAEREN (1855-1916) Madrid Madrid, princesse des Espagnes, Puis des bonbons à la vanille Il court par tes mille campagnes Par un beau soir de carnaval.Bien des yeux bleus, bien des yeux noirs.La blanche ville aux sérénades, Il passe par tes promenadesBien des petits pieds tous les soirs. Alfred de Musset (1810-1857) Madrid, quand tes taureaux bondissent, Bien des mains blanches applaudissent, Bien des écharpes sont en jeux.Par tes belles nuits étoilées, Bien des senoras long voiléesDescendent tes escaliers bleus.Madrid, Madrid, moi, je me railleDe tes dames à fine tailleQui chaussent l'escarpin étroit ; Car j'en sais une par le mondeQue jamais ni brune ni blondeN'ont valu le bout de son doigt !J'en sais une, et certes la duègneQui la surveille et qui la peigneN'ouvre sa fenêtre qu'à moi ; Certes, qui veut qu'on le redresse, N'a qu'à l'approcher à la messe, Fût-ce l'archevêque ou le roi.Car c'est ma princesse andalouse !Mon amoureuse ! Ma jalouse !Ma belle veuve au long réseau !C'est un vrai démon ! C'est un ange !Elle est jaune, comme une orange, Elle est vive comme un oiseau !Oh ! Quand sur ma bouche idolâtreElle se pâme, la folâtre, Il faut voir, dans nos grands combats, Ce corps si souple et si fragile, Ainsi qu'une couleuvre agile, Fuir et glisser entre mes bras !Or si d'aventure on s'enquêteQui m'a valu telle conquête, C'est l'allure de mon cheval, Un compliment sur sa mantille, Bruxelles Plates-bandes d'amarantes jusqu'àL'agréable palais de Jupiter.- Je sais que c'est Toi qui, dans ces lieux, Mêles ton bleu presque de Sahara !Puis, comme rose et sapin du soleilEt liane ont ici leurs jeux enclos, Cage de la petite veuve !...QuellesTroupes d'oiseaux, ô ia io, ia io !...- Calmes maisons, anciennes passions !Kiosque de la Folle par affection.Après les fesses des rosiers, balconOmbreux et très bas de la Juliette.- La Juliette, ça rappelle l'Henriette, Charmante station du chemin de fer, Au coeur d'un mont, comme au fond d'un vergerOù mille diables bleus dansent dans l'air !Banc vert où chante au paradis d'orage, Sur la guitare, la blanche Irlandaise.Puis, de la salle à manger guyanaise, Bavardage des enfants et des cages.Fenêtre du duc qui fais que je penseAu poison des escargots et du buisQui dort ici-bas au soleil.Et puisC'est trop beau ! Trop ! Gardons notre silence.- Boulevard sans mouvement ni commerce, Muet, tout drame et toute comédie, Réunion des scènes infinieJe te connais et t'admire en silence. Arthur RIMBAUD (1854-1891) Bretagne Pour que le sang joyeux dompte l'esprit morose, Il faut, tout parfumé du sel des goëmons, Que le souffle atlantique emplisse tes poumons ; Arvor t'offre ses caps que la mer blanche arrose.L'ajonc fleurit et la bruyère est déjà rose. La terre des vieux clans, des nains et des démons, Ami, te garde encor, sur le granit des monts, L'homme immobile auprès de l'immuable chose.Viens. Partout tu verras, par les landes d'Arèz, Monter vers le ciel morne, infrangible cyprès, Le menhir sous lequel gît la cendre du Brave ;Et l'Océan, qui roule en un lit d'algues d'or Is la voluptueuse et la grande Occismor, Bercera ton cour triste à son murmure grave. José-Maria de HEREDIA (1842-1905) ParisJ'ai vu Paris dans l'ombreHypogée où l'on riait tropParis une grande améthysteCes soldats belges en troupeVieilles femmes habillées en PerretteAprès le pot-au-laitL'officier-pilote raconte ses exploitsJ'ai entendu la berloqueMais quel sourire celui de celui qui eut sursis d'appel illimitéOmbre de la statue de Shakespeare sur le Boulevard HaussmannLaideur des costumes civils des hommes qui ne sont pas partisLes peintres travaillaientMon coeur t'adore Guillaume Apollinaire (1880-1918) Bibliographie Guillaume Apollinaire : Guillaume Apollinaire est né le 26 aout 1880 dans la capitale de l'Italie à Rome. Apollinaire est l'un des plus grands poètes français du 20 siècle, il a aussi écrit quelques nouvelles et romans mais il est surtout connut pour ses nombreux poèmes tel que « Le pont Mirabeau ». Apollinaire est donc issu de la noblesse Polonaise du coté de sa mère et son père fut un officier Italien. Il commença à écrire des poèmes quand il était au lycée son nom d'auteur est Guillaume Macabre. Après avoir échoué au baccalauréat il décide finalement de ne pas se représenter, il souhaite devenir un grand Journaliste. Puis après avoir fréquenté de nombreuses bibliothèques il parvient à trouver son nom d'auteur définitif nommé Guillaume Apollinaire. En 1903 il fonde avec André Salmon sa propre revue appelé Festin d'Esope. Il est amoureux d'une demoiselle prénommée Annie. Puis finalement en 1908 il décide enfin de vivre de sa plume, il tente de se rapprocher de nombreux écrivains connus pour écrire de multiples revus. Après s'être installé a Auteuil pour se rapprocher de Marie Laurencin il passe tout a coté de gagner le prix Goncourt avec son recueil intitulé L'Hérésiarque et Cie. Après avoir publié ses oeuvres les plus connus et phénoménales il meurt le 9 novembre 1918 de la grippe Espagnole. J'ai donc choisis ce poème de Guillaume Apollinaire car représente bien Paris mais comme je le dis dans la préface il utilise ce titre et ce Thème pour parler en vérité de la femme qu'il aime et qu'il désire. Ce sont des vers libres car ils n'obéissent point à une structure régulière. Mais il arrive à utiliser des métaphores pour parler de Paris. Alfred De Musset : Alfred De Musset est né le 11 décembre 1810 à Paris même, au sein d'une famille cultivée mais tout de même aristocratique. Ces deux parents étudient l'art des lettres tel que son père qui est un haut fonctionnaire au Ministère de la Guerre mais qui se passionne pour les poètes français et notamment Rousseau. Il est extrêmement doué pour les études car il est récompenser d'un grand nombre de prix a Henri IV. Grace a Paul Foucher il parvient à fréquenter le Cénacle qui est un salon réputé par les personnes qui si rendent tel que Victor Hugo et pleins d'autres figures sur connus dans le monde des lettres. Après avoir écrite une pièce qui échoua très rapidement, il publia en 1829 son premier recueil poétique appelé les Contes d'Espagne et d'Italie. A l'âge de 22 ans il est désespéré a cause de la mort de son père qui était un être très cher pour lui, c'est pour lui le réel tournant d'une nouvelle vie littéraire. Pour lui le théâtre était sa vocation mais à ses débuts il fit une erreur en jouant au théâtre de l'Odéon La nuit Vénitienne. En 1937 il compose son véritable chef d'oeuvre lyrique « Les Nuits ». Après avoir une relation avec George Sand il tomba amoureux de Caroline Jaubert en 1935 mais cette liaison ne dura guère, il aima plus de nombreuse femme mais Louise-Rosalie arriva à rendre sa pièce célèbre en France intitulé « Un Caprice ». Il mourut à cause de l'alcool et aussi pour cause d'avoir une santé fragile le 2 mai 1857. J'ai donc choisis ce poème nommé Madrid car c'est l'une de mes villes préférées et de plus je trouve que De Musset arrive à refléter la réalité dans cette ville grâce a son magnifique poème et il parle de tous ce qui constitue cette ville plus somptueuse que jamais a travers ce poème. Arthur Rimbaud : Arthur Rimbaud est né le 20 octobre 1854 à Charleville. Comme vous devez le connaitre Rimbaud est l'une des plus grande figures du monde de la poésie, c'est l'un des poètes les plus célèbres du monde entier. Son père Frédéric Rimbaud était un capitaine d'infanterie et sa mère Vitalie Cuif qui était issue d'une famille paysanne. Après avoir eu une éducation catholique sévère Rimbaud intègre le collège de Charleville. C'est un élève brillant il excelle surtout en rhétorique où il obtient même de nombreux prix. En 1870 ses premier vers sont publier dans une revue. A l'âge de seize ans il fit de nombreuses fugues et se fit emprisonner c'est là qu'il écrivit plusieurs poèmes. Dans cette période il écrivit tous ces poèmes mais il arrêta très tôt des l'âge de 20 ans. Dans sa tête et dans ses pensé les plus sincères il se révolte contre le monde et le monde extérieur. La plus part des thèmes de ses oeuvres sont triste tel que l'aube, le départ, l'adieu. Grace à ses oeuvres il tente sans cesse de métamorphoser le monde à sa manière. A cause d'un néoplasme à sa jambe qui s'infecta durant quelques mois il mourut le 10 novembre 1891 à Marseille. J'ai choisis ce poème intitulé Bruxelles car Rimbaud parvient a transporter le lecteur dans son monde et a nous exposer toutes ces imaginations. Il évoque dans son poème une place en particulier qui semble être un jardin. Durant son poème il tente de rendre se jardin merveilleux a nos yeux et il y parvient en utilisant de nombreuse métaphores et des comparaisons. José-Maria de HEREDIA : José-Maria de Heredia est né le 22 novembre 1842 près de Santiago de Cuba. C'était un homme de lettre cubain mais né en habitant espagnol puis naturalisé français en 1893. A l'age de 9 ans il vint vivre en France pour poursuivre ses études, il y resta jusqu'à avoir eu son bac en 1859. Il retourna ensuite a Cuba pour approfondir ses connaisances de la langue et de la littérature Espagnole et pour éventuellement entreprendre des études de droits. Mais après une courte réflexion il décida finalement de suivre la filière de la littérature. Après être revenu en France en 1861 il fut un membre de l'école parnassienne, il rencontra de nombreux individu connu. Il devint réelement célèbre dans le milieu parisien, mais il publiait très peu. Il fut élu à l'Academie française en 1894. Puis en 1902 il créa la Société des Poètes français. Le 2 octobre 1905 il mourut subitement près de Houdan. Ce fut l'un des très grands maîtres du mouvement Parnassien qui est un mouvement poétique ayant pour but de valoriser l'impersonnalité et le rejet de l'engagement social et politique de l'artiste. J'ai choisis ce poeme de José-Maria de Heredia nommé Bretagne car le poète ici arrive a faire ressentir au lecteur cet atmosphere de bonheur et de fraîcheur.Il parvient donc a nous faire rememorer les impressions de la Bretagne. Emile Verhaeren : Emile Adolphe Gustave Verhaeren est né le 21 mai 1855 en Belgique. C'est un poète belge flamand qui est d'expression française. C'est un poète qui pratique le vers libre sa conscience sociale lui fait évoquer les grandes villes dont il parle avec lyrisme avec beaucoup de musicalité dans ses poèmes. Après ses études il étudia le droit mais il rencontra un cercle d'ecrivain . Puis en 1879 il publia ses premiers articles. Il décida finalement de devenir poète, en 1883 il publia son premier vrai recueil de poèmes. En 1891 il se décida d'épouser Marthe Massin qui était une artiste.Durant les prochaines années Verhaeren s'intéressa aux questions sociales et aux multiples théories anarchistes qu'il évoquait dans ses poèmes. En 1914 alors que la guerre débuta Verhaeren était devenu célèbre en Europe. Durant la guerre il écriva des poèmes pacifistes tel que la « Belgique sanglante, Parmis les cendres ... » Il mourut le 27 novembre 1916 après l'une de ses conférence accidentellement. J'ai moi-même choisis ce poème de Verhaeren titularisé Londres car la sonorité du poème est fabuleuse et que ses rimes sont très beaux . Les multiples sensations que nous font ressentir ce poèmes sur cette ville sont somptueuse.

Liens utiles