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aviation légère de l'armée de terre [ALAT].

Publié le 26/04/2013

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aviation légère de l'armée de terre [ALAT]. 1 PRÉSENTATION aviation légère de l'armée de terre [ALAT], (ALAT), arme de l'armée de terre chargée de l'appui aéromobile aux unités au sol. 2 HISTORIQUE On fait le plus souvent remonter les origines de l'aviation légère de l'armée de terre à la bataille de Fleurus (1794), durant laquelle a été mis en oeuvre le premier aérostat employé à des fins militaires. Toutefois, sa véritable naissance remonte à la Première Guerre mondiale qui voit apparaître l'aviation de combat formée d'appareils d'observation et de bombardement pilotés par des cadres de l'armée de terre. La Seconde Guerre mondiale lui donne un nouvel essor avec le développement des sections de Piper, avions d'observation des sections d'artillerie. En 1952, l'armée de terre crée l'aviation légère d'observation d'artillerie. Equipée d'avions légers, elle est structurée en différents groupes d'aviation d'observation d'artillerie composés de personnels de l'armée de terre. À cette même époque apparaît l'emploi de l'hélicoptère à des fins militaires, notamment pour les évacuations sanitaires. Ce matériel est alors entièrement entre les mains de l'armée de l'air. Le 22 novembre 1954, un décret met en place le commandement de l'aviation légère de l'armée de terre. Ses personnels ne sont plus exclusivement issus de l'artillerie mais de toutes les armes. Bien qu'encore équipée en grande majorité d'avions légers, l'ALAT commence à acquérir des hélicoptères. En 1977, l'ALAT est réorganisée avec la création de régiments d'hélicoptères de combat pouvant recevoir une soixantaine d'équipements de plusieurs types, avec une priorité à l'action antichar. Puis en 1983, les structures sont renforcées avec la mise sur pied d'une brigade aéromobile expérimentale donnant naissance en 1985 à la 4e Division aéromobile. Cette création marque la volonté de gouvernement de disposer d'un outil capable de frapper « loin, vite et fort «. Avec cette grande unité, alors unique au monde, se trouve concrétisé le concept d'une manoeuvre aéromobile largement autonome face à une menace blindée. À partir de 1998, dans le cadre de la restructuration des forces armées, la 4e Division aéromobile devient la Brigade aéromobile, dont l'état-major est basé à Essey-les-Nancy (Meurthe-et-Moselle). 3 MISSION ET ORGANISATION Les missions des forces aéromobiles sont le renseignement, la destruction, l'aide à la mobilité et le soutien logistique. Dans le domaine du renseignement, l'ALAT peut fournir du renseignement humain grâce à ses hélicoptères (Gazelles) de reconnaissance, du renseignement infrarouge au moyen du viseur Viviane ou de la caméra Chlio montés sur Puma, et du renseignement de théâtre grâce au radar aéroporté Horizon. Les missions de destruction sont réalisées par des hélicoptères Gazelles équipés de missiles (lors de missions à forte dominante feu telles que l'attaque, la destruction ou la neutralisation d'objectifs) et par des hélicoptères Gazelles équipés de canons de 20 mm (dédiés à l'appui protection ou la neutralisation anti-véhicule léger ou anti-personnel). Des roquettes de 68 mm viendront bientôt compléter cet équipement. Les appareils de l'ALAT sont équipés de missiles air-sol HOT ou air-air Mistral. L'aide à la mobilité est assurée par les hélicoptères Puma ou Cougar sous forme de missions d'hélitransport, d'héliportage ou d'assaut avec des commandos dans la profondeur d'un dispositif adverse. La logistique enfin est assurée par les hélicoptères Puma et Cougar, qui permettent des missions d'hélitransport pour le maintien en condition, le ravitaillement et le soutien santé. L'ALAT exécute également des missions spéciales, notamment des évacuations de personnels au cours d'opérations militaires ou de missions de service public, et des missions LIMEX (Limited Extraction) dont l'objectif est de récupérer dans des délais très brefs des équipages abattus ou des commandos infiltrés. Ces missions impliquent l'utilisation d'équipements radioélectriques de ralliement, et s'apparent, pour les savoir-faire de base, aux missions de recherche et de sauvetage au combat. 4 L'ÉCOLE D'APPLICATION DE L'AVIATION LÉGÈRE DE L'ARMÉE DE TERRE L'École d'application de l'aviation légère de l'armée de terre est implantée au Cannet-des-Maures (Var). Sa mission est de former des pilotes d'hélicoptères et des contrôleurs aériens. Elle prépare au brevet de pilote d'hélicoptère, enseigne le vol en montagne, le vol opérationnel aux instruments, le vol avec jumelles de vision nocturne et le vol tactique. 5 MATÉRIEL Les principaux matériels utilisés par l'ALAT sont les hélicoptères Gazelle, pouvant être équipés de canon de 20 mm, de missiles air-air Mistral, de missiles filoguidés anti-char HOT, ou du viseur Viviane équipé d'une voie thermique et d'un télémètre laser. L'ALAT dispose également d'hélicoptères Puma, permettant le transport de quinze commandos ou du fret, de Cougar, permettant le transport de dix-neuf commandos. Ce dernier peut être équipé du système Horizon. Ce système permet de détecter des mouvements à une distance supérieure à 150 km, chaque cible étant automatiquement localisée, analysée et classifiée. L'ALAT dispose également d'avions de type TBM permettant le transport de quatre passagers, de Caravan II pour neuf passagers et de Pilatus PC6 utilisés pour le convoyage d'équipage, de matériels ou le largage de parachutistes (10 au maximum).

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