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Barbara par Jacques Prévert

Publié le 22/02/2012

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Ce poème intitulé Barbara fut écrit par Jacques Prévert en 1946 et publié dans le recueil Paroles. Dans ce poème, Prévert évoque une femme ainsi que la guerre. Il n'y a pas de forme littéraire particulière. C'est donc un poème de style libre. Les vers n'ont pas de format de rime particulier et ils ont tous un nombre de syllabes différent. Le poème peut-être divisé en deux parties. La première rappelant le souvenir d'avant la guerre des lignes 1 à 37 et la deuxième ce qu'il reste après la guerre des lignes 38 à 58. Le ton est nostalgique car l'auteur se rappelle du temps avant la guerre. La première partie commence avec les mots « Rappelle-toi Barbara » (L. 1). Nous savons donc immédiatement que l'auteur parle de ses souvenirs et dans ce cas ci des souvenirs qu'il a d'une femme. On sait que la scène se passe à Brest puisque l'auteur le mentionne à la ligne 2. On peut voir que l'auteur est joyeux lorsqu'il se rappelle ces souvenirs. Il utilise le champ lexical de la joie avec « souriante » (L. 3), « ravie » (L. 4), « souriais » (L. 10), « heureux » (L. 32), comme si il voulait insisté sur le fait qu'avant la guerre tout était joyeux et beaux. Il nous raconte un épisode de sa vie où il a assisté à la rencontre entre Barbara et un homme « Un homme … ton nom » (Ls. 17-18). L'auteur répète souvent le nom de la femme (Ls. 1 ; 6 ; 11 ; 23 ; 29 ; 37) comme si il voulait qu'elle entende son message. Il nous avoue qu'il ne connait ni la femme ni l'homme donc on peut supposer que c'est lui qui a nommé la femme Barbara « Toi … pas » (Ls. 12 ; 13). Le ton dans cette partie est surtout joyeux mais aussi nostalgique. Dans la seconde partie, l'auteur fait plus référence à la guerre et a quel point Brest a été abimé. Il ne sait pas ce qu'est devenue Barbara « Qu'es … Maintenant » (L. 39) et il se fait du souci. L'auteur ne répète plus "Rappelle-toi Barbara" mais "Oh Barbara" pour exprimer sa mélancolie et cela donne le sentiment que l'auteur ne peut plus rien faire et qu'il a perdu une personne qui l'aimait. Prévert se questionne également si l'homme qui était avec Barbara dans la première partie du poème est partie a la guerre ou non et si il est revenu "Est-il mort disparu ou bien encore vivant" (L. 44). L'auteur utilise le champs lexical de la tristesse et de la guerre dans cette partie "orage, sang, guerre, crèvent, mort...". Le poème se termine avec les mots "Dont il ne reste rien.", comme si l'auteur avait abandonne. C'est également le seul vers du poème avec de la ponctuation.

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