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Barthélemy Thimonnier

Publié le 22/02/2012

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On attribue la découverte de la machine à coudre telle qu'on la conçoit aujourd'hui à un tailleur français de Saint-Étienne, Barthélemy Thimonnier, en 1830. D'abord un peu rudimentaire, la machine de Thimonnier parvient à donner des résultats satisfaisants, car elle est pratique, même si elle demande encore quelque dextérité de la part des utilisateurs. Les premières machines de Thimonnier servent à la confection des habits militaires. En 1831, Thimonnier, alors à la tête d'une petite société à Paris, doit affronter la colère des petits employés de la couture qui craignent de perdre leur emploi. Malgré son désarroi devant ses machines brisées, Thimonnier se remet à la tâche et améliore sa machine. Aidé de son associé, il dépose en 1845 une demande de brevet à la fois en Angleterre et aux États-Unis. Sa machine, qui n'est plus en bois comme la première mais en métal, n'attire guère l'attention; pourtant elle est capable de faire 200 points à la minute, du jamais vu jusque-là! La troisième, le cousobrodeur, qui faisait le point de chaînette, connaît le même sort. L' Américain Walter Hunt lui fait concurrence dès 1834 avec une machine plus per-fectionnée, à deux fils avec une navette oscillante. Elle fut brevetée une douzaine d'années plus tard par Elias Howe (américain également) qui l'améliora en ajoutant une aiguille percée. En fait, la machine à coudre a été boudée pendant une grande partie du XIXe siècle malgré les multiples perfectionnements dont elle fut l'objet. Isaac Merritt Singer lança la fabrication d'une machine pour les ménagères (1851). Elle devint réellement connue du public d'une manière des plus inattendues. Les inventeurs Howe et Singer se lancèrent dans des procès qui firent du bruit dans la presse, si bien que la machine à coudre attira la curiosité et bénéficia d'une publicité sans qu'aucune campagne n'eut été réalisée.

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