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bâtiment, industrie du.

Publié le 26/04/2013

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bâtiment, industrie du. 1 PRÉSENTATION bâtiment, industrie du, secteur industriel comprenant les activités et les professions liées à la construction de logements, bureaux, centres commerciaux et bâtiments industriels. Le secteur du bâtiment comprend l'exécution du gros oeuvre, correspondant à l'ensemble des éléments portants d'une construction (fondations, structure, murs, toitures, planchers) et du second oeuvre, concernant des travaux tels que fermetures (portes et fenêtres), cloisonnements, revêtements et aménagements (plomberie, électricité, ascenseurs et monte-charges, vide-ordures, etc.). Les différentes tâches sont exécutées par des ouvriers spécialisés, réunis en corps d'état (couverture, plomberie, chauffage, sanitaires, ravalement, isolation, plâtrerie, maçonnerie, menuiserie, carrelage, peinture, électricité, pose de portes, fenêtres et volets, pose de revêtements de sol). Le terme « construction « a probablement un sens plus large que « bâtiment « : le premier s'applique à tout assemblage, fixe ou dynamique, comme celui d'une voiture ; un bâtiment est une construction qui sert à abriter ou à isoler. 2 HISTORIQUE Depuis des millénaires, de grands projets d'édification ont été réalisés par l'homme. En témoignent, dans le monde entier, des oeuvres d'architecture monumentale, telles que les pyramides égyptiennes, les constructions des civilisations précolombiennes, les temples, les palais, les églises, cathédrales, abbayes et monastères, les châteaux et forteresses, ou encore les mosquées. Les moyens humains et techniques mis en oeuvre ont alors été gigantesques ; ces réalisations témoignent d'un art dans la construction et d'une créativité remarquables. Au fil des siècles, toutes ces techniques se sont enrichies d'innovations dérivant d'une plus grande connaissance des matériaux, de l'inventivité des hommes et d'instruments de travail permettant l'exécution de tâches complexes ou nécessitant une force importante. Voir aussi architecture. Les techniques de construction évoluent au fur et à mesure des progrès et de l'industrialisation. L'utilisation successive du métal et du béton, puis du béton armé et du béton précontraint définit les principales étapes qui ont marqué l'évolution des techniques de construction. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le métal s'installe définitivement dans les réalisations architecturales. On peut citer celles de Viollet-le-Duc, de Gustave Eiffel ou encore celles de l'architecte Henri Labrouste, qui utilise la fonte et le fer pour la bibliothèque Sainte-Geneviève et la Bibliothèque nationale de France à Paris (aujourd'hui site Richelieu de la BNF). Réalisé par l'architecte anglais Joseph Paxton pour l'Exposition universelle de 1851 à Londres, le Crystal Palace, aujourd'hui détruit, est la première grande construction réalisée avec une charpente en fer. À sa suite, la Galerie des machines pour l'Exposition universelle de 1889 à Paris est presque entièrement réalisée en structure métallique et verre ( voir architecture métallique). Les Halles centrales de Paris, aujourd'hui détruites, sont conçues par l'architecte français Victor Baltard, qui s'est inspiré d'un projet refusé de Hector Horeau. Paris est aussi le théâtre de la naissance des grands magasins : Le Bon Marché construit par Boileau et Eiffel dans les années 1860. Le Printemps est construit en 1865 et La Samaritaine quatre ans plus tard. Les premières réalisations de structures à grande portée annoncent les futures réalisations du XXe siècle, ainsi que l'influence grandissante des ingénieurs dans la construction. Néanmoins, les influences décisives de grands architectes, tels que Frank Lloyd Wright et Le Corbusier, sont à l'origine de nouvelles réalisations hardies, de formes intéressantes jamais imaginées auparavant et des théories modernes de l'architecture. Aujourd'hui, les techniques du bâtiment et la production des matières premières sont fortement industrialisées. Depuis la fin du XXe siècle, nombre de chantiers consistent pour une grande part, après les opérations nécessaires de terrassement et de préparation du terrain, au montage de pièces préfabriquées. L'un des pionniers de la construction industrialisée, et concepteur de nombreuses pièces d'architecture préfabriquées en usine (notamment de murs-rideaux), est le Français Jean Prouvé. Néanmoins, l'homme reste toujours aux commandes, même dans les chantiers les plus automatisés, tels ceux pilotés à distance, comme on en trouve des exemples au Japon. 3 MATÉRIAUX Actuellement, le matériau de construction prépondérant est le béton, et tout particulièrement en France. Cependant, il ne faut pas sous-estimer l'importance du métal -- fréquemment utilisé en Angleterre, en Europe du Nord et aux États-Unis -- et du verre -- surtout depuis le début des années 1980 ; à l'aube du XXIe siècle, on constate un retour assez discret, mais sensible, du bois, dont l'usage est encouragé partout en Europe. Les techniques actuelles de construction font souvent appel, surtout pour les immeubles de bureaux, les bâtiments publics ou industriels, à des techniques d'habillage des murs extérieurs -- recouvrements en verre (sans différenciation visuelle entre parois extérieures et fenêtres proprement dites), recouvrements présentant l'aspect de murs en brique ou de revêtements de marbre, granit, etc., mais aussi de pierre reconstituée -- en remplacement notamment des murs en pierre de taille (d'un prix, la plupart du temps, trop élevé). On emploie également des bardages métalliques en aluminium, en acier inoxydable ou même en cuivre. Dans les années 1970, on a commencé à utiliser les carreaux de céramique comme revêtement de façade. Ils ont connu un vif succès durant les années 1980. Ces carreaux sont encore appréciés aujourd'hui, notamment en zone urbaine, pour leurs qualités de résistance et de facilité d'entretien. L'ardoise reste un matériau recherché, en particulier pour les rénovations de toitures. Cependant il est coûteux : on lui préfère souvent la tuile, l'ardoise de synthèse ou encore des revêtements goudronnés très économiques et légers. Le plâtre est également un matériau dont on fait un large usage, surtout pour le revêtement des murs intérieurs, les plafonds et les cloisons. Des architectes ont tenté de révéler l'intérêt esthétique de matériaux tels que les parpaings, en les laissant apparents ou en réalisant avec ceux-ci des compositions graphiques. L'utilisation de la laine de roche, de la laine de verre et du polystyrène expansé comme isolants s'est maintenant généralisée, et concerne autant les constructions nouvelles que les rénovations. Peu à peu, les matières plastiques (PVC, etc.) ont fait leur apparition dans la construction et la rénovation, notamment pour les menuiseries, ainsi que pour les canalisations d'eau et les gaines. 4 MODULES Dans le bâtiment, la production de béton architectonique, c'est-à-dire de panneaux en béton fabriqués en usine, s'est généralisée, notamment grâce aux économies financières et de temps qu'elle a permises. De plus, la fabrication de béton de bonne qualité sur chantier demande attention et compétence, ce qui va à l'encontre des contraintes de coûts et de délais que les grandes entreprises du bâtiment acceptent. Il est ainsi possible, grâce à des moules souples de grandes dimensions, de fabriquer des modules en béton architectonique dont la surface s'apparenterait à un mur de pierres, de galets, de graphite, ou qui présenteraient des motifs géométriques de toutes sortes, en relief et même en couleurs (verni ou teinté dans la masse). Les limites de dimensions que peuvent connaître le béton architectonique ainsi que tous les autres modules de bâtiment sont essentiellement dues aux contraintes liées à leur transport. Des panneaux en béton de 2 à 3 m 2 sont couramment utilisés sur tous les chantiers, et il est possible de transporter des panneaux d'une longueur pouvant atteindre 15 m. Cependant, ils ne peuvent excéder 3 à 4 m de hauteur, selon le parcours de l'usine au chantier -- la présence de tunnels, viaducs, virages sur le trajet pouvant se révéler très contraignante. Il convient aussi de tenir compte de leur poids, qui pourrait nécessiter l'emploi de moyens spéciaux. Les économies réalisées grâce à la production en usine pourraient par conséquent disparaître dans le budget consacré au transport. Sur la plupart des chantiers, on trouve le carreau de plâtre, les plaques de plâtre et les systèmes de cloisonnements à montage rapide au moyen de rails sur lesquels on pose les plaques de plâtre recouvertes d'une fine couche de carton, ou encore les cloisons à structure métallique, prêtes à l'assemblage. En effet, depuis la révolution architecturale entraînée par le modernisme, les bâtiments de nouvelle construction comportent une structure portante, métallique ou en béton armé, qui peut être habillée et dont les espaces peuvent être divisés par des opérations de montage simplifiées et rapides. Structures des portes, des fenêtres, des conduits d'aération ou des vide-ordures : tous ces éléments sont constitués de modules fabriqués en usine, éventuellement prémontés et pré-assemblés, afin que, sur le chantier, le montage prenne le moins de temps possible. Souvent, les structures métalliques sont déjà vernies à chaud à l'usine, les parois pour structures métalliques ne sont pas à peindre ni à recouvrir, et le second oeuvre ne se limite plus qu'à des opérations d'assemblage, à l'installation électrique et à la peinture des murs, sauf en ce qui concerne les rénovations, qui demandent une intervention « sur mesure «, et même, dans le cas de constructions classées « monuments historiques «, l'utilisation de matériaux spécifiques, dans les règles de l'art, et le remplacement à l'identique des parties vétustes. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« Les limites de dimensions que peuvent connaître le béton architectonique ainsi que tous les autres modules de bâtiment sont essentiellement dues aux contraintes liées à leur transport.

Des panneaux en béton de 2 à 3 m 2 sont couramment utilisés sur tous les chantiers, et il est possible de transporter des panneaux d’une longueur pouvant atteindre 15 m.

Cependant, ils ne peuvent excéder 3 à 4 m de hauteur, selon le parcours de l’usine au chantier — la présence de tunnels, viaducs, virages sur le trajet pouvant se révéler très contraignante.

Il convient aussi de tenir compte de leur poids, qui pourrait nécessiter l’emploi de moyens spéciaux.

Les économies réalisées grâce à la production en usine pourraient par conséquent disparaître dans le budget consacré au transport. Sur la plupart des chantiers, on trouve le carreau de plâtre, les plaques de plâtre et les systèmes de cloisonnements à montage rapide au moyen de rails sur lesquels on pose les plaques de plâtre recouvertes d’une fine couche de carton, ou encore les cloisons à structure métallique, prêtes à l’assemblage.

En effet, depuis la révolution architecturale entraînée par le modernisme, les bâtiments de nouvelle construction comportent une structure portante, métallique ou en béton armé, qui peut être habillée et dont les espaces peuvent être divisés par des opérations de montage simplifiées et rapides.

Structures des portes, des fenêtres, des conduits d’aération ou des vide-ordures : tous ces éléments sont constitués de modules fabriqués en usine, éventuellement prémontés et pré-assemblés, afin que, sur le chantier, le montage prenne le moins de temps possible. Souvent, les structures métalliques sont déjà vernies à chaud à l’usine, les parois pour structures métalliques ne sont pas à peindre ni à recouvrir, et le second œuvre ne se limite plus qu’à des opérations d’assemblage, à l’installation électrique et à la peinture des murs, sauf en ce qui concerne les rénovations, qui demandent une intervention « sur mesure », et même, dans le cas de constructions classées « monuments historiques », l’utilisation de matériaux spécifiques, dans les règles de l’art, et le remplacement à l’identique des parties vétustes. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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