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Bavière

Publié le 22/02/2012

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1 PRÉSENTATION Bavière, en allemand Bayern, Land du sud-ouest de l’Allemagne. Sa capitale est Munich. La Bavière est bordée au nord par la Saxe et la Thuringe, au nord-est par la République tchèque, au sud-est et au sud par l’Autriche et à l’ouest par le Bade-Wurtemberg et la Hesse. 2 GÉOGRAPHIE La Bavière, dont Munich est la capitale, compte 7 circonscriptions administratives (Regierungsbezirke). Les autres villes importantes sont Nuremberg, Augsbourg et Ratisbonne. Le plus grand Land d’Allemagne s’étend dans le bassin sédimentaire situé entre la chaîne des Alpes et le massif bohémien. Au nord des plateaux gréseux sont arrosés par le Main. Au centre et au sud le Danube et deux de ses affluents, l’Inn et l’Isar, sillonnent de riches collines. Le long de la frontière tchèque se trouve la forêt de Bavière, située à une altitude moyenne. Au sud du Danube, le plateau souabe-bavarois, au relief ascendant, traversé par de nombreux cours d’eau et vallées, est parsemé de lacs. Dans l’extrême sud se trouvent les Alpes de Bavière, les plus hautes montagnes d’Allemagne, dont le sommet, la Zugspitze, culmine à 2 963 m. 3 ÉCONOMIE La Bavière est un Land terrien où l’agriculture tient une place importante. Les principales productions sont les céréales (le blé dans le sud, le seigle dans le nord), la betterave, les pommes de terre, le houblon, le raisin et d’autres fruits. On y pratique l’exploitation forestière, l’élevage bovin, porcin et équin ; des laitages sont produits dans les contreforts des Alpes bavaroises. Il existe des mines de lignite, de granit, de minerai de fer et de sel. La Bavière compte d’importantes centrales hydroélectriques, un facteur clé de sa croissance industrielle. L’industrie se concentre autour de Munich, un des principaux centres de transport de l’Allemagne, de Nuremberg et d’Augsbourg. Outre la production de la bière, célèbre dans le monde entier, l’industrie bavaroise est spécialisée dans la fabrication de verre et de céramique, dans celles de machines, de textiles, de papier et d’équipement optique et scientifique. La Bavière est célèbre pour ses nombreux monastères et églises baroques, ses châteaux pittoresques et ses universités. Le tourisme joue un rôle vital dans l’économie de la région qui compte des stations de sports d’hiver réputées (Garmisch-Partenkirchen, Berchtesgaden). Conformément à la Loi fondamentale de 1949, le Land est gouverné par un cabinet, avec à sa tête un ministre-président. La figure de Franz Josef Strauss, de tendance conservatrice chrétienne, a longtemps incarné la région à dominante catholique. 4 HISTOIRE La Bavière est conquise par les Romains au Ier siècle av. J.C., puis à nouveau colonisée par des tribus germaniques aux Ve et VIe siècles. Elle devient une possession de Charlemagne en l’an 787 et subit la domination des Carolingiens jusqu’au Xe siècle. En 1180, elle passe dans les mains de la famille bavaroise des Wittelsbach. Pendant la Réforme, la Bavière reste fermement catholique et est de ce fait ravagée par les armées protestantes pendant la guerre de Trente Ans (1618-1648). Le sol fertile et la position stratégique de cette région en font une zone hautement convoitée ; elle est par conséquent, fréquemment envahie aux XVIIe et XVIIIe siècles. Pendant les guerres napoléoniennes, la Bavière devient membre de la Confédération du Rhin, encouragée par Napoléon Ier. Au XIXe siècle, elle soutient l’Autriche contre la Prusse. Toutefois, après sa défaite aux côtés de l’Autriche au cours de la guerre austro-prussienne (1866), la Bavière rejoint la Prusse et, en 1871, le nouvel Empire allemand. Les 7 et 8 novembre 1918, la monarchie bavaroise s’effondre, et Kurt Eisner proclame la république. En 1919, une brève République des Conseils est mise en place. Dans les années trente, la Bavière est un important foyer d’agitation national-socialiste ; Adolf Hitler fait d’ailleurs une tentative de coup d’État dans une brasserie munichoise en 1923. Après la Seconde Guerre mondiale, la Bavière fait partie de la zone d’occupation américaine, à l’exception de la ville de Lindau, sous contrôle français. En 1949, la Bavière devient un État de la République fédérale d’Allemagne, en vertu de la Constitution de 1946. Elle fait aujourd’hui partie de l’Allemagne réunifiée. Superficie : 70 548 km2 ; population (2004) : 12 423 000 habitants.

« août 1961), liait l'aide des Etats-Unis à la mise en œuvre de réformes économiques et soCiales, afin d'éviter les tentations du socialisme révolutionnaire cubain.

La réticence des pays latino-américains à entreprendre de profondes réformes de structures; les tendances de l'administration Kennedy de faire de l'Alliance une arme politique destinée à s'oppo­ ser au castrisme, la dégradation des prix dès matiè­ res premières et les divergences de vues dans le parti démocrate ont été les raisons de l'échec de cette initiative et les ministres des Affaires étrangè­ res de l 'O.E .

A ., réunis à Rio, à la fin de novembre 1965, ont étudié les réformes de la charte de Bogo­ ta.

Sous la présidence de M.

Johnson, la lutte contre la subversion a eu la priorité ; dans certains pays, la lutte armée contre les régimes établis a pris pour objectif le combat contre l'« impérialisme» améri­ cain et la coordination des mouvements révolution­ naires à l'échelle du continent s'est faite à la conférence de La Havane Ganvier 1966).

Des maquis se constituent au Venezuela, en Colombie, au Guatemala, en Bolivie avec le sou­ tien des paysans déçus de ne pas voir aboutir les réformes agraires promises.

Les Etats-Unis se sont efforcés d'obtenir la constitution d'une « formation interaméricaine de paix ,.

par l'intermédiaire de l'O .E .A ., mais ce projet s'est heurté à une opposition très ferme.

Le principe d'une intervention multilaté­ rale contre la subversion a été accepté (septembre 1968), mais chaque pays garde son autonomie de décision.

La course aux armements, alors que la primauté devrait être donnée aux problèmes écono­ miques, reste un grand facteur d'inquiétude.

Missions nord-américaines M.

Nixon avait chargé M.

Rockefeller d'une tournée auprès des gouvernants latino-américains avec une mission d'amitié et d'information.

Il fut accueilli dans la plupart d'entre eux par des mani ­ festations d'hostilité, parfois même dans un climat d'émeutes et dans d'autres pays, sa visite ne fut pas souhaitée.

Pourquoi une telle animosité ? Les dirigeants latino-américains réunis au Chili (Vina del Mar, mai 1969) élaborent un cahier de revendications contre la politique économique des Etats-Unis : les investisseurs nord-américains exploitent les riches­ ses à leur avantage et appauvrissent le patrimoine, et l'Amérique latine est victime de la chute des cours des matières premières.

Un voyage de M.

Rogers en mai 1973 n'eut pas beaucoup plus de succès, l'emprise croissante des capitaux étrangers et les privilèges excessifs des sociétés multinationales sont de plus en plus criti­ qués.

La guerre du Vietnam réglée, M.

Kissinger voulait instaurer un nouveau style pour reconqué­ rir des positions diplomatiques sérieusement enta­ mées.

Lors de la conférence de l 'O .E.A .

à Mexico (février 1974), la crise de l'énergie a été le facteur déterminant d'un changement conduisant à baser la notion de croissance sur celle de justice, d'où le relèvement des prix des matières premières.

Le maintien des sanctions contre Cuba divise et affaiblit l 'O.E .A.

et elles ne seront levées qu'en juillet 1975 (O.E .A .

de Costa-Rica) : neuf pays entre­ tenaient déjà des relations avec La Havane : M.

Kissinger a décidé d'appliquer à Cuba sa poli- tique des « petits pas ».

· Une seconde tournée, en 1976, le conduira dans six capitales, il tentera de dissiper le ressentiment dû au Trade Act Ganvier 1975), limitant les bénéfi­ ces commerciaux liés à l'abaissement des droits de douane, mais il connaîtra encore un échec.

En juin, l 'O .E .A .

s'est engagée à étudier les violations des droits de l'homme au Chili.

En mai 1977, c'est Mme Carter qui entreprend un voyage dans sept pays latino-américains : son but est d'établir des relations personnelles et d'ex­ pliquer la politique du président Carter dans ce continent.

En novembre, le voyage de M.

Cyrus Vance donnait l'occasion de remettre en selle le combat contre la prolifération nucléaire et celui en faveur des droits de l'homme, mais les espoirs ont été déçus.

Essais d'intégration économique Un marché commun est-il réalisable dans le « cône sud ,.

? L'insuffisance des moyens de com­ munication, les intérêts commerciaux déjà établis, les courants anti-intégrationnistes des pays à haut niveau de vie, les graves difficultés de financement, les incertitudes du commerce international et les prix instables des matières premières sont de réels obstacles.

L'Amérique latine des années « 70 ,.

manifeste à l'égard de Washington une volonté d'indépendance croissante : le groupe andin défend ses ressources naturelles par des nationalisations et le refus d'in­ demnisations et impose un plafond au rapatriement des bénéfices des investisseurs étrangers ; les pays riverains du Pacifique et le Brésil fixent à 200 miles la limite des eaux territoriales (droits de Pêche) et le Venezuela impose des lois aux compagnies pétro­ lières .

M.

Nixon a lancé un sévère avertissement (1972) aux Etats qui exproprient les biens nord­ américains sans compensations: suspension d'aide et veto à toute demande de crédit.

Le 2 août 1975, vingt-cinq pays latino­ américains créent un système économique, le S.E.L.A ., indépendant des Etats-Unis, cadre dans. »

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