Biographie de Tahar Ben Jelloun

   J’ai choisi de vous présenter cet homme d’abord parce que l’année passée, j’ai lu un de ses livres dans le cadre du cours de français, ensuite parce que j’ai apprécié la façon dont il expliquait le racisme, sans porter de jugement à propos des personnes racistes et enfin parce que je pense que peu d’entre vous le connaissent.    Tahar Ben Jelloun est romancier, poète, journaliste et essayiste.    Tahar Ben Jelloun est né à Fès, au Maroc, en 1944. À l’âge de 4 ans, il tombe malade et doit rester couché dans un grand couffin jusqu’à sa guérison, trois ans plus tard. Son immobilisation lui permet de développer son aptitude au rêve, car, que peut-il faire d’autre que d’imaginer la vie ? Or le rêve est un terreau fertile pour l’écrivain et le poète qu’il deviendra plus tard.    À l’école, élève discipliné et travailleur, il apprend le français pour pouvoir écrire mais continue de parler l’arabe.    Étudiant à Rabat, une émeute à Casablanca, en mars 1965, lors de laquelle des hommes, des femmes et des enfants sans travail sont descendus dans les rues, lui inspire un poème dans lequel il crie son indignation, ce qui lui vaudra d’être placé dans un camp disciplinaire à vingt ans. Libéré après dix-huit longs mois, il publie les poèmes qu’il a écrits durant sa captivité dans la revue « Souffles «. Il enseigne la philosophie dans un lycée de Tétouan, puis à Casablanca.    En 1971, il part pour Paris pour visionner des films et travailler à une thèse socio psychologique consacrée aux immigrés nord-africains.    Il décide de s’installer dans la capitale, mais il passe pourtant chaque année cinq mois au Maroc.    Plus tard, il est nommé docteur honoris causa de l’Université de Louvain-la-Neuve, en février 1993.    Dans ses livres, il montre sa révolte et ses thèmes deviennent familiers : le pays, l’enfance, la condition de la femme, ...    Dans ses nombreux ouvrages, on peut citer :    -Moha le fou, Moha le sage (1978) Prix des Bibliothécaires de France  Prix Radio Monte-Carlo en 1979    -L’enfant de sable (1985)    -La nuit sacrée (1987) Prix Goncourt    -Les amandiers sont morts de leurs blessures (1976, poésie) Prix de l’Amitié franco-arabe    -Le racisme expliqué à ma fille (1997)