Devoir de Philosophie

boris vian analyse sommaire

Publié le 14/04/2014

Extrait du document

vian
Dissertation 2 Réalisé Par: Remis à: Sophie Joli-Coeur Cours : Français Littérature et imaginaire Date: 13 mars 2014 Collège Montmorency Les surréalistes ont comme principale caractéristique de rejeter l'art et les valeurs bourgeoises et conventionnelles. Ce qui les amènent à critiquer leur société et de ce révolté envers ces conventions. Dans le roman de Boris Vian, L'écume des jours, il critique grandement sa société, puisqu'il est un surréaliste, dans laquelle il vit, mais sous la forme satirique. Dans cette analyse de L'écume des jours, il sera question de la critique de la religion et celle du travail. (77 mots) Premièrement, on perçoit principalement la critique de la religion dans deux évènements durant le roman, soit le mariage et l'enterrement. Et lorsque l'auteur critique la religion, il le fait toujours en détournant la religion contre eux même, le plus souvent en utilisant les péchers. Durant le mariage, on y découvre que le prêtre accord une grande importance à l'argent, mais normalement un prêtre ne devrait pas autant d'emphase sur cet aspect puisqu'il a fait voeux de pauvreté, cet acte est banni par l'église sous le péché de l'avarice. Dans le passage suivant, on peut voir qu'il se réjouit de la mort du chef d'orchestre, car il peut conserver plus d'argent pour lui : «En plus, il venait d'escroquer l'orchestre, comme on fait toujours, et de refuser de payer le cachet du chef puisqu'il était mort avant d'avoir commencé.» (p125, chapitre XX) Ensuite, le mariage a plus une allure de grande fête que d'une simple cérémonie traditionnelle. Vian se sert du mariage pour critiquer la société qui a tendance à tout transformer en spectacle pour avoir la reconnaissance des autres. Cette critique de la société nous ramène au péché de la gourmandise, qui est l'idée de démesure et d'aveuglement. Tout au long de la description du mariage, il y a plusieurs mots ou expressions qui nous font penser plus à un carnaval qu'à un simple mariage. Vian a choisi des termes comme : « La parade» (p117, chapitre XXI), «exécuta un chorus exceptionnel» (p119, chapitre XXI) et avec cette phrase : «Partout de grandes lumières envoyaient des faisceaux d érayons sur les choses dorées.» (p123, chapitre XXI)Pour nous mettre l'idée du carnaval dans la tête du lecteur et pour ridiculiser encore plus l'aspect religieux du mariage. De plus, tout au long du récit Vian se fait un malin plaisir à rendre les rituels religieux ridicule et insensé. Par exemple, si on prend l'enterrement, qui est une cérémonie très sérieuse puisqu'on rend un dernier hommage à quelqu'un, on se rend compte très vite que dans celui du roman, l'ambiance est beaucoup trop festive. Et que plus tard, Vian fait apparaître le Christ à Colin, celui-ci réprimande Colin pour ne pas avoir assez mis d'argent sur l'enterrement de Chloé. (p325-326, chapitre LXV) Cette manifestation du Christ est plutôt ridicule puisqu'il est mort et qu'en plus il ne devrait pas parler d'argent pour simple et bonne raison que l'église fait voeu de pauvreté. Pour résumé, Boris Vian se moque bien de la religion en retournant les péchés banni par l'église contre l'église elle-même, mais toutes les situations où il dénigre la religion il le fait avec un certain humour. Comme avec le mariage qui a l'air d'un carnaval, avec l'église qui apporte une trop grande valeur à l'argent et avec la ridiculisation des cérémonies. (460 mots) Deuxièmement, les surréalistes prônent la libération de l'imagination et avec cette valeur le travail vient à l'encontre de celle-ci puisque quand nous travaillons nous sommes concentrés sur le travail à faire et nous laissons notre imagination de côté. Vian n'aime pas le travail et le fait sentir au travers de Colin. Ce dernier perçoit de grands impacts lorsqu'il se met à travailler, tant psychologiquement que physiquement. Les impacts psychologiques que l'on perçoit sur Colin sont le dénigrement et la manipulation. Tandis que du côté physique on peut voir de la souffrance, de la douleur et de la fatigue. Par la suite, Colin remet en question le système de hiérarchie et la norme sociale de son travail. La hiérarchie est celle où le patron ne fait rien et où l'employer fait tout voir même plus. Dans le passage on voit clairement que le patron ne fait rien puisque le sous-directeur, ayant traité Colin de fainéant, lui dit : «C'est ça, dit le sous-directeur, (...), vous voulez prendre la place du directeur !» (p239, chapitre XLIV) Cette situation déplait encore plus à Colin puisqu'avant de manquer d'argent il était son propre patron, si on peut dire, donc il pouvait faire ce qu'il voulait et que maintenant sa liberté se retrouve brimé par son travail. Ensuite, Colin exprime son désarroi envers le travail et il va même jusqu'à le rejeter et même à vendre ces choses pour vivre sans travailler : « Si mes frais cessaient de croître, j'aurais assez, en vendant mes choses, pour vivre sans travailler.» (p242, chapitre XLV) Car il préfère sa liberté à la conformité de la société. Ce comportement est une caractéristique des surréalistes qui rejettent toute forme de conformisme pour se consacrer entièrement à leur liberté, leur imagination et l'expérimentation. Pour finir, le travail est dénigré par Vian pour la simple et bonne raison que le travail va à l'encontre de la liberté. C'est pourquoi Vian critique le travail sur les répercussions de Colin, la contestation de la hiérarchie et par l'inutilité du travail perçu par Colin. (340 mots) En conclusion, Vian critique la religion en la retournant les péchés contre elle-même et en ridiculisant les différentes cérémonies religieuses. En plus de critiquer la religion, Vian s'attaque aussi au monde du travail, puisque ce dernier vient à l'encontre des convictions des surréalistes, la liberté. (46 mots) Nombre total de mots : 917

Liens utiles