Devoir de Philosophie

Brahms, Johannes - compositeur de musique.

Publié le 17/05/2013

Extrait du document

brahms
Brahms, Johannes - compositeur de musique. 1 PRÉSENTATION Johannes Brahms Snark/Art Resource, NY - compositeur de musique. Brahms, Johannes (1833-1897), compositeur allemand. Au-delà des dichotomies parfois artificielles entre classicisme et romantisme dans lesquelles on a souvent voulu l'enfermer, l'oeuvre de Brahms apparaît comme profondément personnelle et libre, faisant de lui l'un des grands maîtres de la musique du XIXe siècle. 2 VIE Né à Hambourg, Johannes Brahms étudie le violon et le violoncelle avec son père, contrebassiste à l'Orchestre de la Société philharmonique de Hambourg, et apprend le piano avec le professeur Otto Cossel. Dès l'âge de dix ans, il joue en public dans un ensemble de musique de chambre, et commence à composer alors qu'il n'est qu'adolescent (deux Sonates pour piano, op. 1 et op. 2, 1852-1853 ; Six Lieder, op. 3, pour ténor ou soprano, 1952-1953) sur les conseils du professeur de musique Eduard Marxsen. Celui-ci, aux antipodes des tendances romantiques de l'époque, l'initie à l'art du contrepoint classique. Durant cette période, Brahms, d'origine modeste, joue également du piano dans les tavernes et brasseries de la ville pour gagner sa vie. En 1853, Brahms part pour une tournée de concerts marquant les véritables débuts de sa carrière musicale, en tant qu'accompagnateur du violoniste hongrois Eduard Reményi (1828-1898). Au cours de cette tournée, il rencontre Joseph Joachim, un autre violoniste hongrois, qui l'introduit auprès de Robert Schumann. Rencontre décisive à propos de laquelle Schumann note dans son journal intime : « Visite de Brahms, un génie ! « et qui donne lieu en octobre 1953 à la rédaction d'un article élogieux dans la revue Neue Zeitschrift für Musik (« Nouveau Journal pour la musique «), où Schumann présente Brahms comme l'un des grands espoirs de la nouvelle génération. Brahms voue une affection profonde à Schumann et à sa femme Clara , pianiste célèbre, qui lui prodiguera régulièrement ses conseils. Des biographes prétendent que Brahms était profondément amoureux de Clara, mais il restera célibataire, ne la demandant jamais en mariage après la mort de Schumann en 1856. Quoi qu'il en soit, cette rencontre lance définitivement Brahms dans la sphère musicale. Entre 1853 et 1857, tout en se consacrant à ses travaux de composition, il continue à effectuer des tournées comme pianiste dans les grandes villes d'Allemagne. En 1857, il obtient le poste de maître de chapelle de la cour du prince de Lippe-Detmold, qu'il occupe jusqu'en 1859. Il voyage ensuite en Allemagne, au Danemark et en Hongrie. En 1863, Brahms s'installe définitivement à Vienne. Impliqué dans la vie musicale viennoise et jouissant avec le temps d'une grande renommée, alimentée par ses fréquents voyages à travers l'Europe pour diffuser son oeuvre, il se consacre dès lors essentiellement à la composition, occupant tour à tour plusieurs postes au sein d'institutions musicales. Il est ainsi chef de choeur à la Singakademie (« Académie chorale «), de 1863 à 1864, et dirige la Gesellschaft der Musikfreunde (« Société des amis de la musique «) entre 1872 et 1875. En désaccord avec les conceptions de Liszt et de Wagner (ayant rompu pour leur part avec le classicisme musical), Brahms a été la cible de nombreuses attaques de la part des partisans du « modernisme « défendu par ces deux compositeurs romantiques. Il meurt à Vienne d'un cancer du foie en 1897, et la ville lui organise de grandes funérailles. 3 OEUVRE Brahms affirme sa personnalité musicale dès ses premières oeuvres de jeunesse. En 1853, il compose la Sonate op. 5 pour clavier, d'inspiration romantique, et l'année suivante ses Quatre Ballades op. 10, avant de se lancer dans l'écriture de la musique de chambre avec le Trio pour piano n°1 en si majeur (1854). La première oeuvre majeure qu'il présente au public est le Concerto pour piano n°1 en ré mineur (1954-1958), donné à Hanovre en 1859. Cette composition, d'un romantisme exacerbé, connaît un échec. À cette même époque, Brahms compose trois autres oeuvres majeures, les Variations et Fugue sur un thème de Haendel pour piano (1861), le Sextuor à cordes (1858-1860) ainsi que deux Quatuors pour piano et cordes, op. 25 et 26 (1861-1862). En avril 1868, son Requiem allemand obtient un accueil triomphal. L'oeuvre, dont le sujet est centré sur la Résurrection, est structurée en sept parties établies à partir de textes de la Bible de Luther. Chacune de ces parties revêt un caractère propre, les 1er, 2e, 4e et 7e mouvements étant des parties chorales, alors que les mouvements 3 et 6 sont pour baryton solo et le 5e pour soprano solo. Suivent des oeuvres dans la même veine que le Requiem allemand : le Schicksalslied (Chant du destin, 1871), le Gesang der Parzen (Chant des Parques, 1882), d'après Iphigenie auf Tauris de Goethe, et Nänie (1882) sur un texte de Schiller. Jusqu'en 1873, Brahms écrit principalement pour le piano -- l'instrument qu'il connaît le mieux et qui a toujours constitué pour lui une sorte de laboratoire de travail -- ainsi que pour choeurs et orchestre. En 1873, il compose les Variations sur un thème de Haydn, arrangées pour orchestre, y démontrant une maîtrise croissante de la grande forme orchestrale qui annonce ses plus grandes oeuvres. Puis, à quarante ans passés, suivant -- et dépassant même -- l'exemple de son maître Beethoven, Brahms se lance brillamment dans la forme symphonique. Parmi ses chefs-d'oeuvre, figurent la Symphonie n°1 en ut mineur (1876), la Symphonie n°2 en ré majeur (1877), plus délicate et plus mélodieuse, l'Ouverture du Festival académique (1880), comportant des chansons d'étudiants allemands, la sombre Ouverture tragique (1881), la poétique Symphonie n°3 en fa majeur (1883) et la Symphonie n°4 en mi mineur (1885), avec son final brillant et débordant de sentimentalité. Toutes ces oeuvres laissent apparaître une structure reposant (du point de vue de la forme) sur la tradition classique viennoise. Contrairement à ses contemporains, Brahms évite l'exploitation de nouveaux effets harmoniques et de nouvelles couleurs sonores. Il s'attache avant tout à la création d'une musique caractérisée par l'unité, n'utilisant ces effets nouveaux ou inhabituels que pour améliorer les nuances structurelles internes. Ses meilleures oeuvres ne contiennent aucun passage superflu ; chaque thème, chaque figure, chaque modulation est implicite et contenu dans tout ce qui l'a précédé. Le classicisme de Brahms est un phénomène unique en son temps, aux antipodes des tendances de la musique de l'époque, en particulier celle de Richard Wagner. Brahms a fait revivre une tradition à laquelle aucun compositeur important n'avait adhéré depuis Beethoven ; il ne s'est pas trouvé pour autant complètement isolé musicalement. La gamme des émotions enflammées de l'esprit romantique transparaît dans sa musique, mais pour se mettre au service d'une exigence de musique pure, absolue, empreinte d'une grande beauté sonore. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
brahms

« Beethoven, Brahms se lance brillamment dans la forme symphonique.

Parmi ses chefs-d’œuvre, figurent la Symphonie n°1 en ut mineur (1876), la Symphonie n°2 en ré majeur (1877), plus délicate et plus mélodieuse, l’ Ouverture du Festival académique (1880), comportant des chansons d’étudiants allemands, la sombre Ouverture tragique (1881), la poétique Symphonie n°3 en fa majeur (1883) et la Symphonie n°4 en mi mineur (1885), avec son final brillant et débordant de sentimentalité. Toutes ces œuvres laissent apparaître une structure reposant (du point de vue de la forme) sur la tradition classique viennoise.

Contrairement à ses contemporains, Brahms évite l’exploitation de nouveaux effets harmoniques et de nouvelles couleurs sonores.

Il s’attache avant tout à la création d’une musique caractérisée par l’unité, n’utilisant ces effets nouveaux ou inhabituels que pour améliorer les nuances structurelles internes.

Ses meilleures œuvres ne contiennent aucun passage superflu ; chaque thème, chaque figure, chaque modulation est implicite et contenu dans tout ce qui l’a précédé.

Le classicisme de Brahms est un phénomène unique en son temps, aux antipodes des tendances de la musique de l’époque, en particulier celle de Richard Wagner.

Brahms a fait revivre une tradition à laquelle aucun compositeur important n’avait adhéré depuis Beethoven ; il ne s’est pas trouvé pour autant complètement isolé musicalement.

La gamme des émotions enflammées de l’esprit romantique transparaît dans sa musique, mais pour se mettre au service d’une exigence de musique pure, absolue, empreinte d’une grande beauté sonore. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles