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Brandebourg (Land)

Publié le 22/02/2012

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1 PRÉSENTATION Brandebourg (Land), en allemand Brandenburg, Land du nord-est de l’Allemagne. Sa capitale est Potsdam. Le Brandebourg est bordé au nord et à l’ouest par la Saxe-Anhalt, au sud par la Saxe, à l’est par la Pologne. 2 GÉOGRAPHIE Arrosé par l’Oder, la Nesse, la Sprée, le Land s’étend dans la grande plaine germano-polonaise du Nord sur un terrain de landes, de bois et de marais. La ville de Potsdam est sa capitale actuelle. Les autres villes importantes sont Cottbus, Francfort-sur-l’Oder et Eberswalde. 3 ÉCONOMIE L’agriculture fournit essentiellement une production maraîchère. La sidérurgie et l’extraction de lignite sont des activités non négligeables dans la région, bien que de moins en moins exploitées. La pauvreté des sols, l’étendue des forêts et la concurrence de Berlin, toute proche, sont autant de facteurs ayant entravé l’essor économique du Land. 4 HISTOIRE Les premiers habitants germaniques connus du Brandebourg sont les Suèves. Au cours du Moyen Âge, plusieurs tribus slaves occupent la région. Au Xe siècle, elles sont soumises et christianisées par Henri Ier. Son fils, Othon, partage le territoire en deux margraves, qui sont ensuite réunis sous le nom de margrave de Brandebourg. Durant les siècles qui suivent, des colons allemands et néerlandais peuplent la région qui s’agrandit, principalement aux dépens de la Pologne et de la Bohême. De 1323 à 1411, le Brandebourg est alternativement gouverné par des princes des maisons de Wittelsbach et de Luxembourg. En 1356, Charles IV reconnaît la région comme l’un des sept électorats impériaux. En 1415, Sigismond place l’électorat sous le gouvernement de Frédéric, burgrave de Nuremberg (1371-1440). Frédéric, prince de Hohenzollern, et ses successeurs calment la noblesse turbulente, mettent en place un gouvernement centralisé et étendent considérablement les frontières de l’électorat. La Réforme luthérienne touche le Brandebourg vers 1540, et les électeurs de Brandebourg s’impliquent dans la cause protestante. En 1614, l’Électeur Jean Sigismond ordonne la préparation de la Confession de Brandebourg, une profession de foi, qui doit réconcilier la doctrine du luthéranisme et celle du calvinisme et mettre un terme aux dissensions provoquées par la Confession d’Augsbourg (1530). En 1618, Jean Sigismond reçoit par mariage le duché de Prusse (la partie méridionale de l’ancien fief de l’ordre des chevaliers Teutoniques). Bien que d’importantes parties de la région aient été dévastées au cours des deux premières décennies de la guerre de Trente Ans, la Prusse-Brandebourg en sort renforcée et devient l’un des États les plus puissants d’Allemagne sous le règne de Frédéric-Guillaume, appelé le Grand Électeur. En 1701, Léopold Ier fait de la Prusse-Brandebourg le royaume de Prusse sous l’autorité du fils de Frédéric-Guillaume, Frédéric III, qui devient ainsi Frédéric Ier de Prusse. Par la suite, l’histoire du Brandebourg se confond avec celle de la Prusse jusqu’à la défaite de l’Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale. En 1945, une partie du Brandebourg est donnée à la Pologne, l’autre est placée dans la zone d’occupation de l’URSS. À partir de 1947, lorsque l’entité politique de la Prusse est dissoute, le Brandebourg devient un Land de la République démocratique allemande (RDA). Superficie : 29 476 km2 ; population (2004) : 2 575 000 habitants.

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