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BUFFON, Georges Louis Leclerc, comte de (1707-1788) Naturaliste Après des études chez les jésuites et une licence en droit, Buffon voyage en France et en Angleterre.

Publié le 02/02/2013

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BUFFON, Georges Louis Leclerc, comte de (1707-1788) Naturaliste Après des études chez les jésuites et une licence en droit, Buffon voyage en France et en Angleterre. En 1735, il publie une traduction de l'anglais Hales La Statique des végétaux. Il la précède d'une introduction dans laquelle il expose, avec rigueur, les conditions et les méthodes de la science expérimentale. S'il est entré deux ans plus tôt à l'Académie des sciences, en raison de ses travaux de mathématiques, sa nomination en 1739 au rôle d'intendant du jardin du roi le fait passer au sein de la même académie dans la classe de botanique. En même temps qu'il développe et réorganise les jardins du roi, il conçoit le plan de son Histoire naturelle générale et particulière. En 1744, il annonce quinze volumes dont les trois premiers paraissent en 1749. Le succès de son entreprise est immense. Il y démontre que la science doit fonder ses idées sur des faits d'expérience et non sur des théories. L'oeuvre qu'il entreprend prend tant d'ampleur qu'il fait appel à un médecin comme Louis Daubenton pour l'anatomie, à Guineau de Montéliard et à l'abbé Gabriel Bexon pour la description des oiseaux, à Guyton de Morveau et Faujas de Saint-Fond pour celle des minéraux. Il laisse dans l'ombre ses collaborateurs et adopte pour son travail un rythme de vie très régulier. Il passe huit mois par an à Montbard, près de Semur où il s'occupe de ses domaines, des fonderies et des forges, de ses volières où il lit et dicte. Les quatre mois passés à Paris sont consacrés aux relations et aux tâches officielles. Si sa raideur lui vaut l'hostilité des Encyclopédistes, ses travaux lui valent plus de distinctions et d'honneurs qu'aucun autre homme de son siècle n'en reçut. L'Histoire naturelle est à l'époque un succès de librairie plus grand que La Nouvelle Héloïse ou L'Encyclopédie. Celle-ci force l'admiration, parce que Buffon est le premier à oser poser certains problèmes des sciences naturelles dans leur ensemble.

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