canibale résumé du livre
Publié le 23/09/2012
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Cannibale Didier Daeninckx L'auteur a l'habitude d'orienter son ?uvre vers une critique sociale et politique. Il mène des enquêtes historiques le conduisant parfois à un réalisme social que souligne la sobriété de son style. Didier Daeninckx, ému par un séjour en Nouvelle Calédonie, retrace un épisode historique longtemps méconnu. Pour la célébration du 150e anniversaire sur l'abolition de l'esclavage, on lui commande un texte. Avec la publication de Cannibale en 1998, il réveille le souvenir des « zoos humains « de la IIIe République, en racontant l'histoire des Kanaks, autochtones de la Nouvelle Calédonie, exposés comme des animaux dans un zoo lors de l'exposition coloniale de 1931. Selon lui les « événements « de la décennie 80 y trouveraient leurs sources. En effet il est à rappeler l'accord du 5 mai 1998 marquant le début d'une décolonisation concertée de la Nouvelle Calédonie. RESUME DU ROMAN Nous sommes en Nouvelle Calédonie, le vieux kanak Gocéné et son ami blanc, Caroz sont bloqués par deux rebelles à l'entrée du village Tendo. Caroz abandonne Gocéné qui doit poursuivre seul. Alors Gocéné leur raconte que le français qu'ils viennent de chasser l'a défendu auparavant contre la police. Comme les jeunes kanaks ne le croient pas, Gocéné commence à leur raconter son voyage à Paris en 1931, lors de l'Exposition coloniale. L'armée française propose à plusieurs membres de différentes tribus de représenter « la culture ancestrale de l'Océanie « lors de l'exposition coloniale de Paris. Ils embarquent alors tous en direction de la France mais le voyage ne se déroule pas bien : trois d'entre eux meurent. Arrivés en France, les kanaks sont traités comme des animaux : ils sont « logés « dans le zoo de Vincennes, à côté des lions et du marigot des crocodiles. L'exposition coloniale de Paris se révèle être une sorte d'immense foire mettant en scène les territoires et les populations de l'empire coloniale : «On nous jetait du pain, des bananes, des cacahuètes, des caramels... Des cailloux aussi. Les femmes dansaient, les hommes évidaient le tronc d'arbre en cadence, et toutes les cinq minutes l'un des nôtres devait pousser un grand cri, en montrant les dents, pour impressionner les badauds. Nous n'avions plus une seule minute de tranquillité, même notre repas faisait partie du spectacle. « Les Kanak sont traités comme une marchandise humaine, sur leur enclos est inscrit : « hommes anthropophages de Nouvelle-Calédonie «. Quelques jours avant l'inauguration officielle, tous les crocodiles du marigot meurent empoisonnés ou victimes d'une nourriture inadaptée. Pour y remédier, ils trouvent une solution : le cirque Höffner de Francfort-sur-le-Main, qui souhaite renouveler l'intérêt du public, prête ses crocodiles en échange de kanak, « En échange, je leur ai promis de leur prêter une trentaine de Canaques. Ils nous les rendront en septembre, à la fin de leur tournée «. Ainsi, quelques indigènes sont séparés du groupe : on prétend les emmener visiter la capitale. Gocéné qui voit partir les siens, et en particulier la jeune Minoé, se révolte. Mais il est vite maitrisé par les gendarmes. Il a promis au père de sa future femme de veiller sur elle à Paris. La nuit, Gocéné accompagné de son ami Badimoin s'enfuit du Zoo pour retrouver Minoé. Quand ils atteignent Paris, « la jungle de pierre «, les deux hommes sont complètement désorientés. Pour échapper à la police, ils se refugient dans une bouche de métro. Ils arrivent à la Gare de l'Est, mais manquent de peu le train qui emmène les leurs en Allemagne. Pourchassés par la police, ils retournent dans le métro, Fofana, un balayeur Africain, les cache dans un local. Ils apprennent que le prochain train pour Frankfort ne partira pas avant trois jours. Les deux hommes reviennent à Vincennes. A la fin du récit, il y a en réalité deux histoires qui se déroulent. Alors que Gocéné raconte son aventure aux deux jeunes rebelles, des personnes tentent d'approcher du barrage. Gocéné fait preuve de sagesse et leur montre qu'il peut y avoir une harmonie et une paix entre les gens des différentes communautés. Transmettant ainsi un message d'espoir au lecteur.
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