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carnivores, plantes (faune & Flore).

Publié le 21/04/2013

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carnivores, plantes (faune & Flore). 1 PRÉSENTATION carnivores, plantes, plantes attirant, tuant et digérant de petits animaux, notamment des insectes. 2 INTÉRÊT DU RÉGIME CARNIVORE La « consommation « d'insectes fournit aux plantes carnivores de l'azote, un constituant essentiel à la fabrication des protéines. Les plantes carnivores poussent en effet sur des sols acides très pauvres en azote minéral -- source d'azote de la plupart des autres plantes -- ; la digestion d'insectes, qui est une adaptation à ce milieu, leur procure de l'azote organique directement réutilisable dans leurs synthèses cellulaires. Le reste de leurs besoins en composés organiques (glucides) est assuré, comme chez toutes les plantes vertes, par la photosynthèse. 3 TYPES DE PLANTES CARNIVORES Pour pouvoir capturer des insectes et les digérer, les feuilles des plantes carnivores sont transformées en véritables pièges. Ceux-ci fonctionnent selon trois types de mécanismes : l'urne, les tentacules et le piège à mâchoires. 3.1 Plantes à urnes Deux sortes de plantes carnivores recourent à l'urne : les népenthès, qui sont des plantes épiphytes, c'est-à-dire poussant sur les branches des arbres sans pour autant être des parasites, et les utriculaires, des plantes aquatiques. Les feuilles aplaties des népenthès, dont l'extrémité est transformée en urne de 2 cm à 30 cm de profondeur, s'enroulent autour des branches de l'arbre hôte. L'urne contient un liquide sécrété par des glandes digestives. Ses bords sont extrêmement glissants : un insecte imprudent, attiré par le nectar, peut tomber au fond, où il sera rapidement digéré. Chez les utriculaires, les tiges immergées portent de nombreuses petites outres, ou utricules, qui mesurent quelques millimètres de long. Leur extrémité est munie d'une valvule qui ne peut s'ouvrir que vers l'intérieur. Si un petit animal aquatique effleure la valvule, l'outre se dilate brusquement et aspire violemment tout ce qui se trouve devant la valvule. 3.2 Plantes à tentacules Les droseras sont munis de feuilles en forme de raquette qui possèdent à leur périphérie de très nombreux tentacules rouges, très fins, glanduleux et à l'extrémité renflée. L'insecte qui se pose sur l'une de ces feuilles y est englué par la matière visqueuse des tentacules. Ceux-ci s'incurvent alors vers le centre de la feuille, refermant le piège sur sa proie. 3.3 Plantes à feuilles en mâchoires Le troisième type de piège est utilisé par les dionées attrape-mouches. Les feuilles, composées de deux parties, sont bordées de fortes épines, chacune portant en son centre trois poils raides et acérés. Il suffit qu'un insecte ou un petit animal effleure deux de ces poils pour que les deux parties de la feuille se replient l'une sur l'autre, comme une mâchoire. Une fois que la proie est capturée, la digestion est effectuée par des sucs digestifs protéolytiques (qui digèrent les protéines) sécrétés par des glandes spécialisées. Cette digestion est similaire à celle de la digestion de la viande chez les animaux carnivores. 4 CLASSIFICATION Il existe cinq familles de plantes carnivores : les népenthacées, les droséracées, les céphalothacées, les sarracéniacées et les lentibulariacées. Les genres les plus connus sont : Nepenthes (pièges à urne), qui comporte de 60 à 65 espèces vivant dans les forêts tropicales d'Asie ; Dionaea (pièges à mâchoires) avec la dionée attrape-mouche, Dionaea muscipula, que l'on trouve dans les marais tourbeux de certaines régions de l'est des États-Unis ; et les 90 espèces de Drosera (pièges à tentacules), avec Drosera rotundifolia, le drosera européen, qui pousse dans les zones marécageuses et dans les tourbières, au milieu des mousses.

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