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Casablanca

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1 PRÉSENTATION Casablanca, en arabe Dar-el-Beïda, ville du Maroc, chef-lieu de province et d’une préfecture urbaine, port sur l’Atlantique situé sur la côte ouest du pays, près de Rabat, dans la plaine de la Chaouïa. 2 PAYSAGE URBAIN Casablanca s’est développée en éventail autour de l’ancienne médina et du port. Dès le début du siècle (1912), la ville est soumise à un plan d’urbanisme pour réguler la croissance. De son centre, plusieurs avenues s’échappent en étoile et son territoire s’étire aujourd’hui sur près de 40 km tout au long de la côte. L’urbanisation rapide de la ville donne à Casablanca un aspect très moderne alliant architecture moderne (buildings) et quartiers de villas de toutes époques ; le centre-ville (l’avenue des Forces Armées Royales, mais surtout la Place des Nations-Unies) abrite de nombreux bâtiments de styles Art déco et néo-mauresque, tandis que les quartiers aisés s’étendent à l’ouest, les nouvelles médinas et les bidonvilles occupant l’est et le sud de la ville. Casablanca abrite en outre la Grande Mosquée Hassan II (conçue par l’architecte français Michel Pinseau) et son minaret — le plus haut du monde (200 m) —, inaugurée en août 1993, ainsi que l’université Hassan II (1976). 3 ÉCONOMIE Grâce à son importante infrastructure ferroviaire, routière, aérienne (aéroport international) et portuaire (1er port du Maroc et 4e port africain), Casablanca est la métropole économique (60 p. 100 des entreprises marocaines), financière (66 p. 100 des banques) et commerciale ainsi que la capitale industrielle (51 p. 100 des industries nationales) du Maroc. Ville moderne, elle possède un port artificiel par lequel transite 80 p. 100 du commerce extérieur du Maroc ; les céréales, le cuir, la laine et les phosphates viennent en tête des exportations, les produits énergétiques et industriels constituant l’essentiel des importations. La pêche, les conserveries de poisson, les scieries, la production de meubles, les matériaux de construction, les verreries et le tabac occupent une place prépondérante dans l’économie de la ville. 4 HISTOIRE 4.1 Occupations portugaise et espagnole Fondée au Moyen Âge, Casablanca, alors appelée Sidi Belyout par les Berbères, est détruite plusieurs fois, notamment en 1468 par les Portugais, qui la prennent en 1575 et la rebaptisent Casablanca ; en 1755, la ville prend le nom arabe correspondant, soit Dar el-Beïda (« maison blanche »). Les Portugais l’évacuent et Sidi Mohammed Ben Abdellah la reconstruit. Au xviiie siècle, les Espagnols obtiennent le privilège du port, renomment la ville Casablanca et, en 1830, le sultan Abderrahman ouvre le port au commerce international. La cité de Casablanca reste une bourgade jusqu’au milieu du xixe siècle. 4.2 Protectorat français et indépendance Les forces françaises occupent la ville à partir de 1907. Sous administration française, Casablanca connaît un essor rapide, qui fait de l’ancienne cité mauresque une ville moderne. Des voies ferrées la relient à la plupart des villes marocaines (Tanger, Fès, Marrakech) et le port artificiel est aménagé sous Lyautey. Pendant le protectorat, elle est le théâtre de la résistance nationale et tient un rôle très important dans le combat pour l’indépendance du pays (obtenue en 1956). Lors de la Seconde Guerre mondiale, les forces françaises, commandées par le général Noguès, résistent, du 8 au 10 novembre 1942, au débarquement américain, avant de se rallier. Du 14 au 24 janvier 1943 a lieu la conférence de Casablanca, réunissant le président américain Franklin D. Roosevelt et le Premier ministre britannique Winston Churchill, où sont prises d’importantes décisions militaires (débarquement anglo-américain en Sicile et en Normandie) et où sont examinées les conditions de la capitulation de l’Allemagne, de l’Italie et du Japon. À cette occasion a lieu la première rencontre entre le général de Gaulle et le général Giraud. En 1981, Casablanca a été le théâtre de violentes émeutes liées à la vétusté des bidonvilles qui entourent la ville. Population (2004) : 2 933 684 habitants.

« Mandat d'arrêt : Ordre donné par le juge d'instruc­ tion de faire comparaître un inculpé devant lui.

Mandat de dépôt : Ordre donné par le juge d'instruc­ tion de faire incarcérer un inculpé .

Masse : Ensemble des biens constituant le patrimoine d'une indivision ou d'une en­ treprise.

Elle est constituée du passif et de l'actif Médiateur : Personnalité indépendante chargée, face à une administration, de simplifier et d 'humaniser les relations entre administrés et administrations , sans se substituer aux tribunau x.

Mesure conservatoire : Mesure ayant pour objet de conserver un bien dan s le patrimoine d'une personne.

Mesure provisoire : Dé­ cision prise par un juge, va­ lable pendant la durée du procès en cours : pens1ons, mise sous séquestre ...

Meubles meublants : Meubles destinés à l'usage et à la décoration d'un lo­ gement : tables, chaises, lits, tapisseries, miroirs ...

Meurtre : Acte de tuer volontairement une per­ sonne.

Ministère public : Forma­ tion composée de magistrats de carrière chargés devant certaines juridictions de re­ quérir l'application de la loi et de veiller aux intérêts de la société .

Minute : Exemplaire origi­ nal d'un jugement, d'un acte ou d'un contrat.

Mise en demeure : Acte par lequel un créancier de­ mande au débiteur d'exé­ cuter son obligatio,n .

Mitoyenneté : Etat d'un bien sur lequel deux pro­ priétaires exercent leur droit de propriété.

Il s'agit sou­ vent d'un édifice séparant les deux fonds : mur, clô­ ture ..

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Mobile : Raisons qui ont déterminé l'inculpé à com­ mettre une infraction.

Moratoire : Délai qui sus­ pend les poursuites contre les débiteurs et que la loi accorde lorsque des cir­ constances particulières ren­ dent le paiement impossible .

Motif : Argumentation du plaideur à l'appui de ses re­ vendications, développée dans les conclusions et des magistrats, dans les décisions .

Moyen : Soutien de la de­ mande et de la défense dans un procès.

Il constitue le fon­ dement de la cause.

Une dé­ cision de justice porte sur un ou plusieurs moyens qui sont les terrains ou points juridiques faisant l'objet du jugement.

Multipropriété : Tech­ nique juridique permettant à plusieurs personnes d'avoir la jouissance exclusive, pen­ dant une période détermi­ née à l'avance, d'un bien im­ mobilier (appartement).. »

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