Chapitre 1, Candide

CHAPITRE I

I-Philosophie Leibniz

-Parodie de la pseudo philosophie de Pangloss --> tout justifier. Cunégonde transpose la pensée de Pangloss pour arriver à ses fins avec candide : « qu’elle pourrait bien être la raison suffisante de ce jeune Candide «

-Longue tirade de Pangloss n’est que du vent, il utilise la pétition de principe, une modalisation maximale, présent de vérité générale, utilisation de connecteurs logiques (en conséquence, volonté de convaincre son auditoire alors que sa logique ne veut rien dire) Sophisme --> les nez n’ont pas été forcément inventés pour porter des lunettes.

-Raisonnement de Pangloss totalement absurde. Les cochons : univers de TTT ou on mange à sa faim (même trop) --> privilèges injustes.

-Pangloss se croit supérieur, encore fermé dans le monde de TTT, il se permet de corriger ses collègues philosophes.

-" Pangloss " du grec : parle sur tout ou tout le temps

- rapport maître/élève basé sur l'admiration : "admirablement", "innocemment", "attentivement", "le plus grand philosophe"

II-Aristocratie

-Critique de la société aristocratique du 18^ème, roi au-dessus de tout --> Baron qui se croit tout puissant : hyperbole : « Monsieur le baron … et des fenêtres «

-Société d’ordre, en-dessous de lui clergé/noblesse/tiers-état. Les personnages sont réduis à une double fonction pour symboliser le peu d’importance qu’ils ont par rapport au roi : « ses palefreniers … grand aumônier «

-Vanité de l’aristocratie qui déforme tout, Candide voit un « parc « alors que Voltaire lui ne voit qu’un « petit bois « --> superposition de voix narrative.

-Dénonciation des privilèges, le poids de la baronne : « qui pesait environ 390 livres --> hyperbole, Cunégonde (met en appétit) --> métaphore poussant le lecteur à se représenter Cunégonde comme un repas, villageois de TTT riant aux blagues du baron --> société de personnes fausses.

-Les intellectuels qui se mettent au service du pouvoir, Pangloss qui se sert de son statut de précepteur pour abuser de Paquette --> on attend du peuple qu’il soit soumis et obéissant.

-Relation des personnages entre eux, lien affectif quasi-nul --> relation par intérêt ou illusion.

-Patronyme ridicule : Thunder-ten-tronckh

III-Roman d’amour

-Cunégonde n’a qu’une idée en tête essayer des expériences physiques avec Candide ce n’est pas de l’amour mais de l’obstination : « toute agitée, toute pensive, toute remplie « triple répétitions --> montre la passion interne du personnage.

-« leur bouche se rencontrèrent … leur mains s’égarèrent «, fige des actions rapides, utilisation du passé-simple qui vient faire rupture avec les autres temps.

-« et tout fut consterné … château possible «, fin et début d’un conte traditionnel, parodie --> cela fait penser que Cunégonde est une princesse et que tout va pour le mieux «

IV-Jardin d’Eden

-Voltaire critique la religion et les privilèges des prêtres --> les hommes utilisent la religion à de mauvaises fins.

-Relation entre épisode biblique Adam et Eve et la chasse de Candide du château --> Jardin d’Eden --> candide (Adam) chassé de TTT et Adam de Eden. C’est une bonne chose d’un côté car ils ont gagné leur liberté, ils ont perdu leur innocence, ils doivent se prendre en main et n’attendent plus d’ordre d’autorité. Le bonheur de l’homme ne consiste pas à croire et obéir mais à être, agir et connaître.