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Chapitre 11 – Frankestein (Mary Shelley)

Publié le 19/09/2010

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Dans ce chapitre, le monstre commence à raconter son histoire. Il parle de ses "sensations" et de ses sens ("vu", "senti", "entendu", "goûté"), mais pour le moment, il ne savait pas ce qu’il ressentait : il était pratiquement perdu dans un monde "confus" et "indistinct". Il raconte sa "naissance", due à l’électricité (" la forte lumière"). Juste après cet évènement, il quitta l’appartement de Victor. Ce départ provoque un changement d’émotions chez lui : avant, le "noir", "l’opacité" la mort l’encerclaient. Même s’il se sentit libéré, il eut rapidement un problème majeur : il ne pouvait supporter la lumière, et dut chercher un endroit ombragé. Pour lui, il était un bougre, tout comme le nomme Victor. Nous pouvons noter que la créature ne parle jamais du jeune homme. 

Le monstre raconte qu’il commença à avoir des réactions humaines : il pleura parce qu’il souffrait. Il vit soudain une "belle lumière" (la lune) qui lui permit de chercher des baies et de trouver un manteau. Ce secours pourrait provenir de Dieu, qui aiderait la créature car elle n’est pas responsable des agissements de Victor. De plus, nous pouvons supposer que Dieu a apporté au monstre la connaissance : de cette manière, quand la lumière disparut totalement, il sut clairement ce qu’il sentait, fut capable de différencier le chant des oiseaux de la forêt et de supporter la lumière du jour.

 

Un jour, il trouva un feu (cf Prometheus, qui donna le feu aux premiers hommes selon la mythologie grecque). Il fit des expériences, ce qui pour lui est le seul moyen de comprendre le monde qui l’entoure (tout comme l’a fait Victor) : il apprend que le feu brûle, ce qui compose un feu (du bois sec) et comment le bois s’enflamme. Il découvre également qu’il peut cuire sa nourriture, ce qui la rend d’ailleurs plus savoureuse (viande, fruits). Mais il craint que le feu s’éteigne, c’est pourquoi il le protégea. Il fut d’ailleurs attristé de devoir quitter la forêt (il commence à neiger), car il ne savait pas encore comment faire du feu lui-même. 

Dans la matinée, alors qu’il cherchait de la nourriture et un endroit où il pourrait vivre, il rencontra un vieil homme. Ce dernier s’échappa en hurlant quand il le vit, mais la créature ne savait pas encore ce qui avait effrayé le vieillard. Il fut seulement heureux d’être protégé par le cottage de l’homme et de trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Il commence à apprendre des réflexes humains : il conserve les restes de son déjeuner dans une boîte. Il quitta la cabane et entra dans un village ; tout semblait paisible à première vue, mais les villageois le rejetèrent en lui lançant des pierres. Le monstre est alors comme Adam : il est chassé du jardin d’Eden. Il se réfugie alors dans une masure près d’un cottage, dans lequel il a préféré ne pas entrer (il apprend de ses expériences). Même si la masure est moins confortable que le cottage du vieillard, il y trouve tout de même des aspects positifs, ce qui est une preuve de sagesse de sa part. Maintenant, il connaît le mauvais côté de l’humanité ("la barbarie de l’Homme").

Depuis la cabane, il peut voir les occupants du cottage, deux hommes et une femme, qu’il décrit à Victor. Le monstre raconte ensuite au lecteur qu’il découvrit une petite ouverture dans un mur de la masure qui communiquait avec le cottage, ce qui lui permit d’observer la vie de ses voisins. Nous apprenons alors qu’un vieil homme y habite également. Pour la créature, la vue de la jeune fille près du vieil homme, qui jouait d’un instrument et qui chantait, représente la première fois où il a vu quelque chose de "beau" et où il a aimé quelque chose. La vue du vieillard souriant à la jeune fille émeut le monstre et l’amène à ressentir une émotion nouvelle, un "mélange de douleur et de plaisir" (le même sentiment que Victor a éprouvé lorsqu’il vit la créature respirer ?). Le monstre fut tant envahi par l’émotion qu’il ne put plus le supporter et cessa de regarder par l’ouverture du mur.

Finalement, la créature décrit les occupations de la famille, ses menus et compare le vieil homme à la jeune fille. Nous pouvons voir qu’il aime observer les habitants du cottage ("enchanté", "plaisir"). De plus, sans le savoir, le monstre découvre la lecture (il entend un des jeunes hommes lire un livre). Il conclut le chapitre en racontant la fin de la journée de la famille.

 

Thèmes :

 

- sentiments : rejet, peur, tristesse mais aussi joie, amour…

- découverte, apprentissage : le feu, la vie des Hommes, la peur des Hommes lorsqu’ils voient la créature…

- religion : le monstre est comme chassé du jardin d’Eden ; l’enfer ("Pandaemonium", "démons", "enfer")

- Prometheus

- la vie de famille

 

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