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châteaux de la Loire - architecture.

Publié le 14/05/2013

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châteaux de la Loire - architecture. 1 PRÉSENTATION châteaux de la Loire, ensemble de châteaux, demeures royales et seigneuriales, bâtis depuis l'époque féodale jusqu'au XVIIe siècle entre Gien et Angers, le long de la Loire et de ses vallées affluentes. 2 Au UNE RÉGION AU COEUR DE L'HISTOIRE DE FRANCE IXe siècle, les régions du Val de Loire, menacées par les invasions bretonnes et normandes, développent un système féodal et se dotent de nombreux donjons. Les comtes d'Anjou règnent sur ce territoire et le plus célèbre d'entre eux, Foulques III Nerra étend sa domination vers l'est en conquérant Saumur et la Touraine, où il fait élever des châteaux forts (Langeais, Montbazon, Montrésor, etc.). Lieu de résidence de la dynastie des Plantagenêts (souverains anglais) puis des premiers rois de France, la région connaît sa véritable heure de gloire lorsque Charles VII, d'abord contraint de s'installer avec sa cour à Bourges, y demeure ensuite par goût. Louis XI s'installe à Plessis-les-Tours ; Charles VIII naît, vit et meurt à Amboise ; Louis XII installe sa cour à Blois et François Ier, revenu d'Italie, lance les grands chantiers de construction des châteaux de Blois et de Chambord. Après Henri II, qui partage son temps entre le Louvre et Blois, Henri III est le dernier des rois à fréquenter assidûment le Val de Loire. À la suite de leurs rois, les grands seigneurs ont fait construire de nouvelles demeures, tandis que les seigneurs locaux transforment et reconstruisent leurs anciens logis. Au total, on considère que le Val de Loire compte, en dehors des châteaux royaux, près de 1 200 châteaux, manoirs et autres édifices de caractère. 3 LES PÉRIODES DE CONSTRUCTION La première période s'étend jusqu'à la guerre de Cent Ans, lorsque la nécessité de fortifier villes et demeures seigneuriales impose certaines formes architecturales. La seconde débute avec les premières campagnes d'Italie de Charles VIII, qui invite à Amboise de nombreux artistes italiens. Elle se poursuit avec l'accession de François Ier au trône jusqu'au retour de la cour en Île-de-France vers 1525. Mis à part quelques constructions majeures, les siècles qui suivent sont consacrés au remaniement et à la mise en valeur de ces demeures. 3.1 Les forteresses médiévales Des premiers châteaux forts subsistent quelques donjons du XIe siècle, comme ceux des châteaux de Langeais, de Loches, de Beaugency ou de Montrichard. Ces premiers édifices suivent tous le même plan carré ou rectangulaire renforcés par des contreforts plats. Durant les siècles suivants, ils peuvent adopter un plan circulaire et parfois polygonal (Oudon, Saumur). Au XVe siècle, alors que la royauté s'établit sur les bords de la Loire, les constructions qui s'élèvent appartiennent au style gothique. Comme Loches (rebâti par Charles VII à partir de 1445), Plessis-les-Tours (1453 à 1472) ou Langeais (1460), elles conservent le plan des châteaux forts : quatre grands corps de logis flanqués de tours d'angles et disposés autour d'une cour centrale. L'appareil défensif est encore présent : tours, pont-levis, mâchicoulis, chemins de ronde caractérisent encore les châteaux de Saumur, Le Lude, Durtal ou Angers. Alors que les exigences de sécurité primaient sur la conception de ces édifices, la fin de la guerre de Cent Ans, qui s'achève au milieu du XVe siècle, permet déjà de privilégier un habitat de confort (Montreuil-Bellay). De larges baies percent les façades tandis que cheminées sculptées et lucarnes ornent les toits. 3.2 La période Renaissance 3.2.1 L'influence italienne En 1496, le retour d'Italie de Charles VIII initie l'influence italienne dans l'architecture. Les corps de logis du château d'Amboise (reconstruit à partir de 1490) s'ouvrent à la lumière, les galeries de circulation de Blois (édifiées par Louis XII à partir de 1498) annoncent un raffinement nouveau. Les évolutions architecturales caractéristiques de la Renaissance trouvent leur pleine expression au début du XVIe siècle, sous le règne de François Ier. De ses guerres d'Italie, le souverain a rapporté le goût de la Renaissance italienne. Le logis nord de Blois (commencé en 1515), Chambord (en 1519) font intervenir de grands artistes italiens -- architectes, sculpteurs, peintres. Le mélange de la brique et de la pierre, qui dominait les constructions élevées sous Charles VIII et Louis XII (Gien, Blois), laisse place au tuffeau blanc, qui devient le matériau de construction par excellence. La brique réapparaît sous le règne d'Henri IV et de Louis XIII, comme aux châteaux de Sully ou de Brissac. 3.2.2 Révolution décorative Au coeur de l'esthétique renaissance, l'ornementation touche aussi bien l'extérieur que l'intérieur de l'édifice. Les éléments défensifs traditionnels sont détournés de leur vocation initiale : à Chaumont, les chemins de ronde sont dévolus à la promenade ; à Azay-le-Rideau, les tours défensives se transforment en gracieuses tourelles tandis que les fossés deviennent des miroirs d'eau ; les créneaux et les mâchicoulis sculptés du Lude deviennent des éléments décoratifs. De nombreux châteaux voient disparaître l'un des corps de logis afin d'ouvrir la cour sur le paysage ligérien (Chaumont, Ussé). La conception symétrique des façades prévaut, la distribution des pièces d'appartements fait l'objet d'un soin particulier et les escaliers à la structure complexe constituent le morceau de bravoure des architectes. À Blois et à Chambord, l'escalier devient un monument à lui seul. Chapiteaux à figures, pilastres sculptés et médaillons animent la décoration des façades. 3.3 Le classicisme Au XVIIe siècle, le style classique, marqué par l'équilibre des formes et la symétrie, parvient jusqu'aux rivages ligériens. Quelques édifices portent la marque de cette période : l'aile inachevée du château de Blois, où Gaston d'Orléans rêvait d'installer sa cour (1635-1638), Ménars (construit vers 1646 et future propriété de la marquise de Pompadour), Brissac (complètement rénové à partir de 1608) et surtout Cheverny (1604-1634), aux proportions harmonieuses. Du château de Chanteloup, l'un des rares édifices bâtis dans la région au XVIIIe siècle et détruit en 1823, ne subsiste que la Pagode. D'inspiration chinoise, cette étonnante construction illustre le goût de l'époque pour les folies, petites constructions allégoriques qui ornent les parcs des châteaux. 4 MISE EN VALEUR DU PATRIMOINE ET TOURISME Propriétés de l'État (Azay-le-Rideau, Chambord, Angers) et des villes (Saumur), ou demeures privées, la grande majorité des châteaux de la Loire sont ouverts au public. Remeublés (Chaumont, Azay-le-Rideau), restaurés (Talcy) ou transformés en musée (musée de la chasse à Gien ; musée du Cheval et musée d'Arts décoratifs à Saumur ; galerie de la Tenture de l'Apocalypse à Angers), ils attirent chaque année plusieurs centaines de milliers de touristes français et étrangers. Arrivent en tête Chambord, Blois, Amboise, Villandry, Azay-le-Rideau et Chenonceaux, qui comptabilise à lui seul quelque 900 000 visiteurs annuels. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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« Au XVII e siècle, le style classique, marqué par l’équilibre des formes et la symétrie, parvient jusqu’aux rivages ligériens.

Quelques édifices portent la marque de cette période : l’aile inachevée du château de Blois, où Gaston d’Orléans rêvait d’installer sa cour (1635-1638), Ménars (construit vers 1646 et future propriété de la marquise de Pompadour), Brissac (complètement rénové à partir de 1608) et surtout Cheverny (1604-1634), aux proportions harmonieuses. Du château de Chanteloup, l’un des rares édifices bâtis dans la région au XVIII e siècle et détruit en 1823, ne subsiste que la Pagode.

D’inspiration chinoise, cette étonnante construction illustre le goût de l’époque pour les folies, petites constructions allégoriques qui ornent les parcs des châteaux. 4 MISE EN VALEUR DU PATRIMOINE ET TOURISME Propriétés de l’État (Azay-le-Rideau, Chambord, Angers) et des villes (Saumur), ou demeures privées, la grande majorité des châteaux de la Loire sont ouverts au public.

Remeublés (Chaumont, Azay-le-Rideau), restaurés (Talcy) ou transformés en musée (musée de la chasse à Gien ; musée du Cheval et musée d’Arts décoratifs à Saumur ; galerie de la Tenture de l’Apocalypse à Angers), ils attirent chaque année plusieurs centaines de milliers de touristes français et étrangers.

Arrivent en tête Chambord, Blois, Amboise, Villandry, Azay-le-Rideau et Chenonceaux, qui comptabilise à lui seul quelque 900 000 visiteurs annuels. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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