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cirque (glaciologie).

Publié le 15/04/2013

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cirque (glaciologie). cirque (glaciologie), modelé caractéristique des montagnes connaissant ou ayant connu un englacement. Un cirque glaciaire est une dépression semi-circulaire, creusée dans le flanc d'un massif montagneux, en contrebas de crêtes sommitales souvent acérées (arêtes, aiguilles), et dominée par d'abruptes parois rocheuses. Le cirque constitue le bassin originel d'un glacier encore existant ou aujourd'hui disparu. Dans les massifs englacés, c'est en effet dans cette excavation située à l'amont des glaciers que se loge le névé, bassin glaciologique de réception et d'accumulation, où la neige s'entasse et se comprime pour se transformer en glace. Superposé à la glace vive, le névé constitue l'organe collecteur et l'aire d'alimentation de l'appareil glaciaire. Il est séparé des parois du cirque, à sa périphérie, par une rimaye, grande crevasse étroite et profonde qui matérialise le mouvement de descente du glacier vers l'aval. Le creusement et l'approfondissement des cirques s'accentuent, au fil des ans, sous l'effet d'une intense gélifraction le long du mur de rimaye et de l'abrasion exercée sur le fond par la glace qui tend à surcreuser le soubassement rocheux. Dans les massifs montagneux où les surfaces excédant la limite des neiges éternelles sont rares, les espaces englacés se réduisent à des glaciers de cirque ou à des glaciers de paroi, généralement résiduels. Lorsque l'alimentation et l'épaisseur du glacier de cirque autorisent un débordement de la cuvette initiale, la glace s'écoule le long des pentes et prend alors le nom de langue glaciaire, ou glacier de vallée. Dans les régions désenglacées, le cirque, forme glaciaire héritée, apparaît donc littéralement sculpté dans le relief montagneux : sa partie centrale, le fond de cirque ou plancher, à pente modérée ou faible, souvent tapissée de dépôts morainiques ou accidentée de roches moutonnées, et parfois occupée par un lac, contraste fortement avec les parois presque verticales qui le dominent (mur de rimaye). En raison du surcreusement exercé par le glacier, le cirque est souvent fermé, à son extrémité aval, par une contrepente ou barre rocheuse appelée verrou de sortie de cirque. Il existe des cirques de toutes dimensions, depuis les petites cavités en entonnoir, à fond très incliné, nichées à flanc de montagne, jusqu'aux larges amphithéâtres terminant à l'amont les vallées ou auges glaciaires. On distingue ainsi plusieurs types de cirques, selon leur forme, leur taille, leur origine ou leur situation dans l'ensemble du réseau montagneux : cirque de nivation, cirque en van (cirque à plancher plat, peu profond), cirque en baquet, cirque en fauteuil (cirque ample, à fond concave, fermé par un verrou rocheux et souvent occupé par un lac après le retrait des glaces), cirque en escalier (aux parois accidentées par de larges replats), vallée-cirque (de forme très allongée), cirque coalescent, cirque de bout de vallée, cirque latéral, etc. L'un des cirques les plus remarquables en France est le cirque de Gavarnie, dans les Pyrénées centrales. Situé au pied du pic du Marboré, ce cirque en escalier forme un majestueux amphithéâtre de plus de 2 km de large, accidenté de plusieurs gradins dont la formation résulte des réductions successives de la masse glaciaire. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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