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Comment Balzac a su rendre le Père Goriot plus saisissant ?

Publié le 31/12/2011

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balzac

 

II. Plus saisissant

1°Le réalisme semble plutôt s’attacher à la banalité de la vie

Balzac fait tout pour ancrer l’histoire de son livre dans Paris car à aucun moment un des personnages n’en sort (chapitre 1(1ere page) « Tient à Paris une pension bourgeoise établie rue Neuve-Sainte-Geneviève, entre le quartier latin et le faubourg Saint-Marceau. » ou « Néanmoins, en 1819, époque à laquelle ce drame commence. » On voit bien ici que Balzac définit le cadre spatio-temporelle dès la première page pour nous confirmer ses choix et pour s’assurer de nous mettre dans l’histoire, il insiste sur le fait que la pension où se déroulera l’histoire, est banale car il parle de de la0 pension en deux mots et juste après décrit ses alentours pour montrer à quelle point elle n’est rien, on passe devant sans même la regarder.(début du livre tu trouveras la page quand tout sera au propre).

Il décrit dans les premières pages, des pensionnaires banales comme Rastignac, (p.32, l403) «  Si les jours ordinaires, il achevait d’user les vêtements de l’an passé ». Balzac utilise d’ailleurs le mot « ordinaire » à deux reprises et ne fait qu’une rapide description du jeune homme pour montrer sa banalité.

(p.24, l.158) « Dans un angle est placée une boîte à cases numérotées qui sert à garder serviettes, ou tachées, ou vineuses, de chaque pensionnaires. ». Ici, Balzac décrit des serviettes et, qui y a-t-il de plus banale que des serviettes ? C’est alors que la signification de mot saisissant intervient. Balzac aurait pu s’arrêter à la simple description de serviettes dans une boite, mais il va plus loin, il décrit des tache pour montrer que chacune d’elles a son personnage de l’histoire, le petit fait vrai.

2°Mais mis en place de moyens romanesques pour rendre cet univers saisissant

« Comparaison vraie ! Qui décidera de ce qui est plus horrible à voir, ou des cœurs desséchés, ou des crânes vides ? » (Début du livre) Le narrateur marque sa présence en s’adressant directement aux lecteurs et en leur posant des questions afin de s’assurer que le lecteur se pose les bonnes questions.

A partir de la page 189, il se passe un enchainement dramatique pour la pension, le frère de Victorine est mort ce qui entraine la légation de tout l’héritage à la jeune fille et quitte la pension pour aller vivre avec son père. Ensuite, Vautrin alias trompe la mort alias Jacque Colin se fait arrêter par la police dans la pension. Mademoiselle Michoneau se fait exclure de la pension par les autres pensionnaires, et Poiret s’en va avec elle, et enfin Rastignac annonce qu’il part vivre dans son appartement avec le Père Goriot.

Balzac essaye de nous montrer l’état délabré de la pension, en insistant sur le contraste de la pension et du salon de Mme de Beauséant quand Rastignac y pénètre (p.78, l.2079) « Eugène, qui, debout, étourdi par les scintillements d’une richesse merveilleuse, croyait à la réalité des contes arabes. »

Ce roman reste pathétique et toute son histoire tourne autour de l’argent comme en témoigne la dernière scène, à l’enterrement du Père Goriot où il y a seulement deux personne : Christophe, qui n’est que parce que le père Goriot lui « avait fait gagner quelques bons pourboires » et Rastignac. Tout son enterrement est plein de sous-entendu d’argent partout pour les corbillards « A six heures, le corps du père Goriot fut descendu dans sa fosse, autour de laquelle étaient les gens de ses filles, qui disparurent avec le clergé aussitôt que fut dite la courte prière due au bonhomme pour l'argent de l'étudiant. » qui réclame de l’argent en fonction du nombre de prières ou bien Rastignac qui ne peux pas payer les fossoyeurs et qui se fait avancer de l’argent par Christophe.

Certains personnages intriguent, comme le personnage de Vautrin, qui n’hésite pas à aller au bout de leurs idées. Ici Vautrin propose à Rastignac qu’il tue le frère de Victorine pour ensuite que le jeune homme se marie avec la riche héritière, et il va d’ailleurs le tué mais Rastignac ne se mariera pas avec Mme Taillefer. On peut aussi considérer Vautrin comme le mentor de l’étudient, et il utilise parfois des métaphores rustre pour marquer l’esprit de Rastignac comme celle de la page 111 (l.494) « Il faut vous manger les uns les

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