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Le Père Goriot (résumé & analyse), Balzac

Publié le 15/11/2018

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balzac

Le Père Goriot

 

Offert au public par la Revue de Paris en décembre 1834, janvier et février 1835, le Père Goriot est publié en mars 1835. Devenu pour nombre de lecteurs l’exemple même du roman balzacien, l’ouvrage, qui, au départ, ne devait être qu’une simple nouvelle, a connu d’emblée un succès sans égal qui ne s’est jamais démenti. Le texte, dont l’élaboration fut longue et exaltante, fut fréquemment repris et amélioré, Balzac supprimant de bonne heure, par exemple, la division en chapitres, afin de maintenir l’unité profonde. Étude de mœurs dédiée en 1843 « au grand et illustre Geoffroy Saint-Hilaire », le roman appartient d’abord aux « Scènes de la vie parisienne » puis passe, avec le « Catalogue des ouvrages que contiendra la Comédie humaine » de 1845, dans les « Scènes de la vie privée ».

 

Synopsis. — Dans la sordide et pourtant mystérieuse pension Vauquer, longuement présentée (quartier, façade, intérieur, habitants), un « drame » va se jouer. Novembre 1819 : la curiosité du jeune étudiant en droit Eugène de Rastignac est provoquée par l'attitude d’un mystérieux quadragénaire, Vautrin, et surtout par celle d’un locataire de longue date, le père Goriot, pitoyable vieillard qui secourt financièrement la comtesse de Restaud (« Une pension bourgeoise »). Chez Mme de Restaud, puis chez Mme de Beauséant, Rastignac apprend à connaître la personnalité du père Goriot : méprisé par ses filles, Anastasie (devenue comtesse de Restaud) et Delphine (baronne de Nucingen), cet ancien vermicelier se ruine pour satisfaire leurs caprices (« Les deux visites »). Refusant la morale cynique de Vautrin qui l'invite à courtiser la jeune Victorine Taillefer, Rastignac entreprend avec succès la conquête de Mme de Nucingen. A la pension, le soir, il parle de Delphine au père Goriot qui se prend alors d'amitié pour l'étudiant. Mais les difficultés d'argent de Delphine désespèrent le vieillard (« Entrée dans le monde »). Deux locataires de la pension, Poiret et Mme Michonneau, poussés par l'appât du gain, aident le policier Gondureau à percer à jour la véritable identité de Vautrin, un forçat évadé surnommé Trompe-la-Mort. Peu avant son arrestation, Vautrin réussit à faire tuer le frère de Victorine, assurant ainsi à la jeune fille un héritage considérable. Rastignac, aidé par Goriot que le bonheur de sa fille ravit, connaît avec Delphine des moments heureux (« Trompe-la-Mort »). Mais l'espoir de la félicité s'effondre. Épuisé par l'égoïsme de ses filles, impuissant à régler leurs dettes croissantes, le père Goriot tombe dans une hébétude où le jeune étudiant en médecine Bianchon lit les signes d’une fin prochaine. Leur besoin d'argent satisfait grâce à Rastignac, Anastasie et Delphine abandonnent leur père que soignent Bianchon et Rastignac. Ce dernier assiste à la triste et belle soirée d'adieu de Mme de Beauséant, délaissée par son amant (« Les deux filles »). L’état du père Goriot empire. Comprenant que ses filles ne viendront pas, il les maudit et les excuse tour à tour. Il meurt, au milieu de l'indifférence des pensionnaires et devant Delphine, enfin là, mais préoccupée par ses soucis d'argent. Obsèques du père Goriot, dont seuls Rastignac et Christophe, l'homme à tout faire de la pension, suivent le convoi funèbre. Du haut du cimetière du Père-Lachaise, Rastignac lance un défi à la capitale : « A nous deux maintenant! » (« La mort du père »).

 

Le Père Goriot est le roman du mystère déchiffré progressivement par une conscience aux prises avec le monde contemporain. Lieux et personnages entretiennent la présence d’une énigme profondément tapie au sein du Paris de 1819. Les pensionnaires de la maison Vauquer, qui appartient elle-même au genre des « monstruosités curieuses », font « pressentir des drames accomplis ou en action ». Vautrin a « au fond de sa vie un mystère soigneusement enfoui ». L’attitude du père Goriot, inexplicable pour ses commensaux, intrigués particulièrement par les visites furtives de riches jeunes femmes, ne cesse de susciter questions et suppositions. C’est au prix de recoupements et de déductions qu’on parvient à expliquer les étranges démarches du vieil homme qui, pour satisfaire un pressant besoin d’argent de sa fille, vend un précieux ustensile de ménage, puis recourt aux services de l’usurier Gobseck.

 

C’est par Rastignac et pour lui que la vérité peu à peu se fait jour. Doté d’une lucidité tenace née du travail et de la misère, porté par une ambition qui lui impose de calculer « la portée de (ses) études » en « les adaptant par avance au mouvement futur de la société », l’étudiant est à même de « pénétrer les mystères ». Attentif au monde sur lequel il se propose d’agir, il découvre le père Goriot tordant sa vaisselle pour la convertir en lingots et soupçonne une réalité inaccessible aux autres pensionnaires. De Goriot, Rastignac dit à Bianchon : « Sa vie me paraît être trop mystérieuse pour ne pas valoir la peine d’être étudiée. » Menant sur son énigmatique voisin une enquête méthodique, il apprend de la duchesse de Langeais, de M. Muret, le successeur de Goriot, et du vieillard lui-même l’histoire de cette existence meurtrie.

 

Parallèlement, une autre vérité se dévoile — celle des hommes et du monde —, qui donne à lire l’œuvre comme

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« int érie ur .

habitants).

un «drame» va se jouer.

Novembre 1819 : la curiosité du jeune étudiant en droit Eugène de Rastignac est provoquée par l'attitude d'un mystérieux qua­ dragénaire.

Vautrin.

et surtout par celle d'un locataire de longue date.

le père Goriot.

pitoyable vieillard qui secourt financièrement la comtesse de Restaud (« Une pension bourgeoise»).

Chez Mm• de Restaud.

puis chez Mm• de Beauséant, Rastignac apprend à connaître la personnalité du père Goriot : méprisé par ses filles, Anastasie (devenue comtesse de Restaud) et Delphine (baronne de Nucingen).

cet ancien vermicelier se ruine pour satisfaire leurs capri­ ces («Les deux visites»).

Refusant la morale cynique de Vautrin qui l'invite à courtiser la jeune Victorine Taillefer.

Rastignac entreprend avec succès la conquête de Mm• de Nucingen.

A la pension.

le soir.

il parle de Delphine au père Goriot qui se prend alors d'amitié pour l'étudiant.

Mais les difficultés d'argent de Delphine désespèrent le vieillard (« Entrée dans le monde>> ).

Deux locataires de la pension, Poiret et Mm• Michonneau.

poussés par l'appât du gain.

aident le policier Gondureau à percer à jour la véritable identité de Vautrin.

un forçat évadé surnommé Trompe-la­ Mort.

Peu avant son arrestation.

Vautrin réussit à faire tuer le frère de Victorine.

assurant ainsi à la jeune fille un héri­ tage considérable.

Rastignac.

aidé par Goriot que le bon­ heur de sa fille ravit.

connaît avec Delphine des moments heureux («Trompe-la-Mort»).

Mais l'espoir de la félicité s'effondre.

Épuisé par l'égoïsme de ses filles.

impuissant à régler leurs dettes croissantes.

le père Goriot tombe dans une hébétude où le jeune étudiant en médecine Bianchon lit les signes d'une fin prochaine.

Leur besoin d'argent satisfait grâce à Rastignac, Anastasie et Delphine abandon­ nent leur père que soignent Bianchon et Rastignac.

Ce der­ nier assiste à la triste et belle soirée d'adieu de Mm• de Beauséant.

délaissée par son amant («Les deux filles>>).

L'état du père Goriot empire.

Comprenant que ses filles ne viendront pas.

il les maudit et les excuse tour à tour.

Il meurt.

au milieu de l'indifférence des pensionnaires et devant Delphine.

enfin là.

mais préoccupée par ses soucis d'argent.

Obsèques du père Goriot.

dont seuls Rastignac et Christophe.

l'homme à tout faire de la pension, suivent le convoi funèbre.

Du haut du cimetière du Père-Lachaise.

Rastignac lance un défi à la capitale : «A nous deux mainte­ nant! >>(« La mort du père >>).

Le Père Goriot est le roman du mystère déchiffré progressivement par une conscience aux prises avec le monde contemporain.

Lieux et personnages entretien­ nent la présence d'une énigme profondément tapie au sein du Paris de 1819.

Les pensionnaires de la maison Vauquer, qui appartient elle-même au genre des «mons­ truosités curieuses », font «pressentir des drames accomplis ou en action ».

Vautrin a >.

Attentif au monde sur lequel il se propose d'agir, il découvre le père Goriot tordant sa vaisselle pour la convertir en lingots et soupçonne une réalité inaccessible aux autres pension­ naires.

De Goriot, Rastignac dit à Bianchon : >.

Vautrin expose une morale sociale où les sentiments n'ont aucune place : «Il n'y a pas de principes, il n'y a que des événements; il n'y a pas de lois, il n'y a que des circonstances>>.

Mais le forçat évadé au regard > et >, tout en faisant l'éducation du jeune homme, cher­ che à le prendre dans ses filets.

Donnant la preuve d'une extraordinaire pénétration à son égard, il inquiète l'étu­ diant, qui tente de s'opposer aux agissements de ce .

Seule la disparition de Vautrin, capturé par les policiers, évite à Ras tignac un combat douteux auquel n'échappera pas Lucien de Rubempré.

Les yeux du jeune homme s'ouvrent sur une société gouvernée par 1' argent : > et >, n'existe plus pour ses filles dès qu'il n'a plus rien.

Yautrin invite Rastignac à courtiser Victorine Taillefer, qui ne peut manquer de devenir une riche héritière si son frère disparaît.

A cette idée le jeune homme s'abandonne un moment.

C'est bien l'argent qui lui fait défaut et qu'il quête auprès de sa mère et de ses sœurs pour se lancer dans un combat décisif avec la société, car, quand un étudiant a de 1 'argent, dans la mesure où il raconte une expérience qui met en jeu les limites mêmes de l'humanité.

Les , évoquées par Balzac dans. »

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