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commentaire composé L'Emigrant de Landor road

Publié le 31/05/2011

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INTRODUCTION L’Emigrant de Landor road est un poème d’Apolinaire, traitant du voyage. Le titre n’exprime en nous rien de précis, Landor Road faisant appel à la vie du poète, puisque c’était dans cette rue que vivait une de ses maîtresses, Marie Laurencin.Cependant, le poème n’est pas un poème traitant de sa vie. Inspiré sans doute par celle-ci, c’est dans une optique plus vers le texte que l’interprétation que nous allons étudié le poème.- MVT – Le poème peut-être découpé en quatre partie, la première strophe, beaucoup plus concrète, figure des actions, elle est assez comique. La seconde parle au futur, voyant ainsi un peu mieux de quel « Emigrant » le titre parle, puis dans la troisième partie, nous verrons le traitement du temps qui passe par le poète et enfin, sa relation avec la Poésie.Problématique – En quoi le poème est-il moderne ? PARTIE IOn peut remarquer l’absence de sujet certain. Le sujet poétique en effet est très vague, il n’est jamais défini. Il prend les traits d’un émigrant, mais si nous pouvons nous imaginer cela, ce n’est que grâce au titre qui est lui-même énigmatique. La strophe fait office de début narratif, et nous en savons plus sur le personnage secondaire que sur le sujet poétique, indiqué seulement par le pronom « il ».La première strophe donne un ton plutôt cocasse au poème. On remarque que dès le début, Apollinaire fait appel à notre culture. En effet, la phrase « il entra du pied droit » peut faire référence à Ovide. On peut y voir un geste porte-bonheur. Ovide créa une autofiction, un mythe, qui fut repris par Du Bellay. On dit alors que si la destinée fut malheureuse, c’est parce que ce jour-là on trébucha. Il y a sûrement ici un parallèle. Dans cette superstition, l’image est positive, puisque l’adjectif « droit » v.1 est utilisé, et qu’il renvoie dans une culture judéo-chrétienne à ce qui est bon et juste.Le comique se retrouve aussi dans les gestes du commerçant, accentués par l’allitération en « qu », qui décrit parfaitement le geste et le bruit sec de ses décapitations. Le vocabulaire utilisé, est étrange dans ce contexte : on ne s’attend pas à voir des termes aussi familiers tels que « commerçants » v.3, « tailleur » v.2, ou encore « fournisseur » dans un poème. L’expression « fournisseurs du roi » est problématique. On peut y voir une action se déroulant dans le passé, cependant nous dirons ici qu’il s’agit d’une image déstabilisante, peut-être une métaphore du passé, en tout cas une référence nostalgique.Ainsi la première strophe nous fait démarrer sur une note positive, plutôt drôle. C’est en décalage avec le topos de l’exilé qui est pourtant traité, traditionnellement, de façon triste. Par ailleurs, l’ambiance est étrange, indéfinissable, et le mélange des genres produit un effet discordant.En lisant la deuxième strophe, on peut avoir l’impression de suivre le regard de cet émigrant depuis la boutique vers l’extérieur. En effet, la foule est décrite ici, avec des sons plus doux « m », « l », « n », qui donne une impression de fluidité, de légèreté. Mais le ton employé est en décalage avec les sons, le regard froid est traduit par des expressions telles que « sans amour » v.6,  « traînaient » v.6, accompagné de l’allitération en « r », son très dur. Cependant, dans les deux derniers vers de la strophe, ce sont des images de lumière qui dominent. Ce sont les expressions les plus lumineuses de tout le poème : « lacs de lumières » v.7, « s’envolaient » v.8 et « oiseaux blancs » v.8. On peut y voir la description des départs des bateaux, quand les gens restés à quai leur disent adieu en agitant des mouchoirs.On peut en conclure, que le sujet poétique est en quelque sorte illuminé par cette vision de départ, alors que son regard froid sur la foule trahit son désintérêt. Ces deux strophes mettent en place le sujet poétique dans un contexte assez vague, peut-être influencé par sa vision. Ce sujet est mystérieux, nous ne savons rien de lui, et nous ne savons pas non plus avec certitude dans quoi il s’inscrit. À travers ces deux strophes, le ton du poème est donné : c’est un mélange entre jeux littéraires faisant appel à notre culture, décalage prononcé des tons, des gestes.  PARTIE IINous avons un changement de temps dans la troisième strophe, et de narrateur si on peut dire. En effet, grâce au déterminant possessif « mon », on sait que c’est certainement le sujet poétique qui s’exprime directement, et le verbe « partira » est au futur comme si le sujet poétique ne pouvait s’adresser qu’au futur. Le pronom « je » v.10 est beaucoup plus impersonnel que celui exprimé sous le déterminant « mon » v.9. Une sorte de tension est créée autour du sujet, produite par l’attente, puisque ce sujet poétique ne s’exprime qu’au vers 9. Le titre est explicité, enfin, on comprend que l’émigrant qui semble être le sujet poétique est sur le départ, qu’il quitte son pays, a priori l’Angleterre. C’est donc le topos de l’exilé qui est traité ici. En rapprochant les rimes croisées « Amérique » v.9 et « lyrique » v.11, on peut voir ici l’expression du rêve américain, qui consiste à partir en Amérique, repartir de zéro, et gagner assez d’argent pour vivre bien, de retour dans son pays. Le poète fait encore une fois appel à notre culture, il fait référence au vers 13 à la colonisation par l’Empire Britannique en Asie au XVIIIème siècle, et aux soldats qui ne pouvant vivre dans un pays de « sauvages » doivent revenir dans leur pays. Cependant le sujet poétique ne parle pas de retour, bien au contraire, il ne reviendra pas. Il y a donc discordance, entre le rêve américain exprimé et la volonté du sujet poétique. On comprend son caractère définitif dans l’adverbe « jamais », et dans l’adverbe « enfin », au vers 15, où est exprimé comme un soulagement. Le deuxième vers de la strophe est un octosyllabe. Il rompt le rythme, beaucoup plus bref, coupé, et qui traduit le caractère définitif de ne pas revenir. Un autre décalage en présent entre le rêve américain comme on l’entend et la volonté du sujet poétique à aller là-bas. Le sujet poétique aurait déjà réussi sa vie, sa poésie allant de pair avec da réussite. Au vers 14, on peut interpréter les « crachats » comme étant ce que crée le poète, c’est-à-dire sa poésie, au même titre que le chant est créé par l’oiseau. Si ses crachats, donc sa poésie, sont en or fin, c’est probablement parce qu’il a réussi à être reconnu, et donc qu’il a réussi à vivre de son art. Cette idée est étayée par le vers suivant : « habillé de neuf ». La personnification de son ombre grâce au verbe « guider », v.11, rend l’atmosphère   étrange. Il pourrait s’agir d’un double du sujet poétique. Le sujet poétique cherche à se déterminer, à expérimenter de nouvelles formes d’identité. On peut faire l’hypothèse que le mot « ombre » est un terme qui a une connotation négative, qui appelle la mort. D’ailleurs, le sujet poétique parle au passé, en parlant de sa vie actuelle. Il se projette dans le futur, et parle déjà au passé, il a déjà fait un pas vers la mort. Ici : « […] dormir enfin Sous des arbres » v.15-16, est une métaphore de la mort. En effet, le sujet poétique parle d’aller vers la mort, en toute conscience. On peut cependant noter que le ton employé n’est pas triste ou tragique, que le sujet poétique reste dans la sobriété et que malgré l’utilisation du terme de l’exilé, allant vers la mort, aucun pathos n’est présent. La cohérence est battue en brèche, il faut faire des efforts pour recoller ce qui reste disjoint, y compris pour le sujet poétique. PARTIE IIIEnsuite, on change de sujet, le « je » devient « il ». On revient dans la boutique, on quitte des pensées pour voir ce qui se passe. La strophe est narrative, on retrouve le même sujet « il » que dans les deux premières strophes. Le ton est plutôt drôle, même si ce sujet poétique est assez passif.Il y a dans le vers 20, une déstructuration rythmique : dans le premier hémistiche 3-3 et dans le second 2-4, ce qui a pour effet d’accentuer la fin du vers, cette accentuation elle-même appuyée par la diérèse de « millionnaire ». L’accent est alors porté sur le côté positif de son habit, sur sa chance. Cependant l’habit apparaît comme un déguisement, c’est l’habit d’un autre, la scène est assez drôle, on imagine bien le sujet poétique un peu dégingandé dans son nouvel habit. L’inversion du verbe « battirent », v.18, est assez drôle. Une idée de poussière, de vieux vêtements, domine. On peut comprendre par ce vers qu’en essayant un vieux vêtement, le poète, à travers son sujet poétique, veut faire du neuf avec du vieux, ce serait l’expression de sa volonté de modernité qui serait exprimée ici. + recherche du sujet qui s’objective, essai de nouvelles formesTout d’abord, la strophe est composée de quatre vers d’hexasyllabes. Plus courts que les alexandrins, ils accélèrent le rythme.Ici ce sont « les années » qui sont personnifiées. Elles peuvent être un autre double du sujet poétique, et aussi sa projection nostalgique. Elles sont passives, ce qu’on peut voir dans les verbes « regardaient », « passaient ». Avec la personnification des mannequins dans les deux strophes, on a l’impression d’un sujet passif, effet appuyé par le retour du « il » avec le pronom « lui », vers 14. Ainsi le sujet poétique est passif, il rend le poème sobre, sans excès.La sixième strophe est plus nostalgique, avec une notion de temps qui passe trop vite. Il y a un effet d’accéléré dans le temps, dans la durée et du rythme avec l’hexasyllabe. La notion de temps se retrouve dans l’utilisation répétée de la conjonction « quand », au vers 28 et 30.De plus, c’est l’imparfait qui est utilisé, le passé, ce qui accentue cette nostalgie, passé qu’on retrouve à la septième strophe, d’abord avec de l’imparfait « c’étaient », v.25, et du passé composé « a battu », v.28,, à la huitième strophe avec de l’imparfait, « feuillolaient », v.30, et du passé simple, « s’assit », v.32, et enfin à la neuvième strophe « laissaient » v.34, « tendaient », v.35. La notion de temps est exploitée dans la septième strophe, mais de manière différente. Alors que la strophe d’hexasyllabe est rapide, brève, accélérée pour montrer une nostalgique d’un temps qui passe trop vite, la septième strophe appuie sur la lenteur. On peut remarquer l’assonance en « en » au vers 26, accompagnée de la diérèse du terme « enterrement » qui  nous oblige à ralentir la diction, et nous arrêter sur ce mot.  Le champ lexical présent est celui de la mort : « veuves », v.25, « enterrement », v.26, « sanglants », v.26, « noirs », v.27. La mort est donc liée au temps qui passe, étroitement. On rencontre de la difficulté dans l’analyse de la septième strophe, cependant elle peut être interprétée comme étant un développement de la sixième strophe, comme si le poète ici avait Il utilise des références religieuses : les « vendredis » seraient alors représentatifs du vendredi de la mort de Jésus Christ, la mort de Dieu, repris par l’expression « les journées veuves », qui seraient alors veuves de toute religion, vers la mort et la solitude.Puis il fait un jeu sur un adage, on dit que quand il pleut et qu’il y a du soleil au même moment,  c’est que le diable bat sa femme. Au vers 27, ce serait donc une image des cieux, les couleurs « blancs » et « noirs » seraient alors des nuages, on peut y voir une notation impressionniste, par touches de couleur. Peut-être donc des moments de cieux blancs, puis noirs, des moments vaincus, écrabouillés par les cieux qui pleuvent dessus. Et la suite de l’adage, au vers 28, est transformé par le poète. Il y a un renversement, c’est la femme du diable qui bat, non pas le diable, son mari, mais son amant. On peut y voir une expression de la modernité, à travers le temps qui passe, le monde évolue.Dans les huitième et dixième strophe, la narration reprend, le sujet poétique sous les traits de l’émigrant est de retour avec le pronom « il ». La personnification des feuilles, par l’adjectif « indécises », donne l’impression qu’elles bougent de droite à gauche, qu’elle papillonnent. Il y a ici une reprise de la deuxième et de la troisième strophe, avec les mains qui s’agitent dans les airs. Retour du port également, et des bateaux. Le néologisme « feuillolaient » est un signe explicite de la modernité du poème. Le vers 32 quant à lui, est bref, trois syllabes, c’est une rupture, qui décrit l’arrêt de l’action, l’attente, le soulagement. Cette strophe est narrative, elle fait avancer l’histoire du poème, On peut remarquer que le sujet poétique regarde derrière lui, « les rives qui moururent » v.37. C’est une métaphore du passé, qu’on retrouve dans le terme « enfant », v.38, car c’est un état lointain. L’allitération en « t » au vers 39 donne une impression de petitesse, qui accompagne le regard du sujet poétique cette fois vers l’avant. L’expression « à l’aventure » est étrange, et personnifie le bouquet, le ton est plutôt positif. Il y a renversement des tailles « petit », v.39 est associé à « immense » v.40, et « bouquet » v. 39, à « floraison » v.40. Le sujet poétique est alors tourné vers l’avenir, c’est la naissance d’un espoir.Même si on est encore dans la narration, la strophe neuf présente des caractéristiques du sujet poétique. Au vers 33, il y a une assonance en « en », qui est un son très doux, et qui rend, à la fin du vers, le terme « menace » très dur, très froid, à cause de la voyelle ouverte « a ». On ressent bien le danger, le vers pétrifie à cause de la mise en exergue de la sonorité péjorative, qui est un appel à la mort. On remarque ensuite le champ lexical de l’amour, au vers 34, « baisers » puis aux vers 40 et 41 : « floraison », « bouquet ». Ce champ lexical va contre l’idée menaçante du vers précédent. De plus, les autres personnages ont une attitude contraire qu sujet poétique, ils prient : « tendaient […] leurs mains lasses » v.35, « agenouillés » v.36. La strophe produit donc une césure entre les autres personnages, effrayés par les menaces et la mort, et le sujet poétique, rattaché au champ lexical de l’amour, en présence de la mort.Les thème du temps est très présent, nostalgie du sujet poétique. Cependant, malgré le thème de la mort dominant, le ton est sobre, puis positif, et naît l’espoir de l’avenir.  PARTIE IVIl y a un changement de mode, le sujet poétique est exprimé avec du conditionnel « aurait voulu », v.41. Ce conditionnel exprime le regret, dans cette strophe, on passe de l’irréel au virtuel.Après les deux alexandrins se trouvent trois vers qui ont visuellement l’air homogènes, plus courts. Cependant les deux premiers vers sont des octosyllabes, pas le troisième. Le rythme du dernier vers est composé de sept pieds, comme si on avait manqué une marche, il traduit l’arrêt du rêve, comme un retour à la réalité, il se coupe net. L’imparfait de ces trois vers alors a valeur d’hypothèse, ou plutôt décrivent ce qui se passe dans la mémoire du sujet, les octosyllabes étant une parenthèse, le rêve du « il » poétique.Le poète reprend en fait le mythe d’Ulysse et surtout de Pénélope. En effet, il voudrait être dans une épopée, et le mythe d’Homère en est une. Ainsi, tout fait référence à ce mythe : le « dauphin » v.42, est un symbole d’Ulysse, dont le bouclier est orné de cet animal, « tissait », v.43, et « tapisserie », v.44, font référence à la tapisserie que faisait Pénélope, et qu’elle défaisait toutes les nuits, en attendant le retour de son époux victorieux et glorieux, d’où l’expression « sans fin », v.44. Le premier vers, rythmé 3-3-2-4, met en valeur la notion de gloire, le sujet poétique se place en héros d’épopée, ce qu’est Ulysse. De plus, l’expression « d’autres mers » pourrait être une façon de désigner les héros antiques desquels il aimerait faire partie.La conjonction de coordination « mais » au vers 46, indique une opposition entre le rêve du sujet poétique et la réalité telle qu’elle est ou en tout cas telle qu’il la conçoit. En effet, il continue de se comparer au héros d’épopées Ulysse, le vers 47 faisant référence au retour d’Ulysse et au questionnement incessant de Pénélope voulant vérifier qu’il s’agit bien de son mari, parti depuis dix ans. Le poète glisse ici probablement un jeu de mots, en rapprochant les termes « poux », v.46, et « têtues », v.47, on peut y voir l’expression ‘‘chercher des poux dans la tête de quelqu’un’’, qui appuierait ici le caractère de ces tisseuses, ces femmes qualifiées de « têtues ». Elles pourraient représenter le mauvais côté de l’épopée, une fois les périple terminés, peut-être aussi une vie plus terre à terre, moins épique et lyrique.Le rythme de cette strophe est particulier, les premier et troisième vers sont des octosyllabes. Cette alternance traduit le bancal de la réalité du sujet poétique, par rapport à son envie de gloire. Il renverse donc le mythe, l’adaptant à une réalité bien mien héroïque. Il appelle à notre culture, avec la comparaison « comme un doge », v.48. En effet, au Haut Moyen Age, les doges, magistrats de Venise, pour des raisons politiques, philosophiques, se mariait à la mer grâce à un rituel où ils lançaient une bague dans les flots. Ainsi le sujet poétique reprend cette image, la fait sienne, l’adapte à sa modernité. Autre référence mythologique, le mot « sirène », v.49. En effet les sirènes, des femmes au corps d’oiseau, au buste de singe, charment de leur voix les marins et les entraînent vers la mort dans le fond des océans. Les « cris d’une sirène moderne », v.49, est une image discordante. La sirène chante, ne crie pas, et la sirène moderne, elle, est stridente, c’est un avertisseur sonore. Ainsi cette expression nous amène deux images : l’une antique, créature non humaine, malfaisante mais lyrique, et l’autre son strident d’un objet sans âme, quotidien. Le verbe « noyer », v.46, serait appliqué au schéma d’un retour vers le passé, le retour d’une ancienne poésie ; le sujet veut ici au contraire avancer, et prône la modernité, on le voit par exemple dans l’utilisation du terme « moderne » v.49.L’expression « sans époux » pourrait signifier le fait de n’appartenir à personne. Ainsi le sujet se marie aux cris, au discordant, mais aussi à la sirène, monstre antique moderne, mêlant passé et futur. Le vers 49 serait en fait une image de la poésie, avec son passé, son bagage, mais également un apport de modernité. Elle n’appartient à personne, comme la mer n’appartient à personne. Le sujet poétique renoue avec une forme de vie, la poésie. La strophe suivante va d’ailleurs dans ce sens, c’est la plus lyrique, elle finit le poème et quitte cette impression de narration, parle par images, et comporte des procédés poétiques.Tout d’abord, le rejet interne « Ô Mer » nous met bien en présence de la poésie. A cause de cette expression, on est sûrs que c’est un « je » poétique qui parle, impliqué par le « Ô ». CONCLUSION Le jeu et les références culturelles sont très présentes ici, le poète joue avec ses lecteurs, malgré une certaine amertume, le ton est positif, les renversement mettent en avant la modernité, le poète a renoué avec la poésie, montre à chaque ligne sa poésie à lui, empreinte de modernité. BIBLIOGRAPHIE Alcools, Apolinaire, Belin Gallimard, Classicolycée

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