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commentaire composé les chats carles baudelaire

Publié le 14/12/2012

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baudelaire
Les chats, Charles Baudelaire     Les chats, est une œuvre écrite par Charles Baudelaire (1821-1867). La fascination que porte l'auteur pour les félins est telle qu'il leur consacrera plusieurs poèmes. Il parut en 1857 dans un recueil de vers intitulé Les fleurs du mal. Celui-ci est un ouvrage avec plusieurs thématiques aux tendances comparatives. Comme, entre-autre, le mal et la beauté ou la violence et la volupté. Il fut vivement critiqué peu de temps après sa première publication à cause de ses propos « négatifs «, où il lie généralement la religion au mal.   Ce sonnet (Les chats) parle de la signification que peut avoir le chat pour l'Homme de façon concrète, jusqu'à l'imaginaire. Le premier quatrain parle de la perception que les gens ont de l'animal. Dans le deuxième il commence à prendre une plus grande importance et on les compare à un animal de la mythologie grecque. Lors de la transition entre les quatrains et les tercets, on peut observer premièrement, une rupture. Et deuxièmement un changement de focalisation. Cette dernière passe d'un point de vue zéro à un point de vue externe, car on nous décrit seulement l'attitude et le comportement du sujet de ce poème. Dans les six derniers vers qui forment les deux tercets, le chat prend une dimension mystérieuse et quasi surréaliste.   En sachant que Baudelaire fait beaucoup d'associations, on peut se demander avec quel élément il va lier son animal fétiche. Dans la première strophe, le chat est comparé à l'Homme. Dans la deuxième et la troisième strophe l'animal est identifié à un « messager de la mort «. Dans la dernière strophe, il représente la femme.   Les faits évoqués ci-dessus vont nous aider pour faire l'analyse suivante, « Dans quelle mesure la chute du chat prédestine-t-elle la déchéance du genre humain? «   Les chats sont associés à une entité obscure, mais pas au diable, car d'après le septième et le huitième vers, ils sont beaucoup trop indépendants. « Ils cherchent le silence et l’horreur des ténèbres; L’Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,  S’ils pouvaient au servage incliner leur fierté « . Ils sont comparés à des bêtes indomptables et silencieuses qui ne vivent que dans l'obscurité.   On a l'impression que les chats sont en quelque sorte les gardiens du silence. « Ils prennent en songeant les nobles attitudes, Des grands sphinx « Ces deux vers nous donnent l'image d'un chat qui règne sur un royaume, mais lequel ? Si on regarde la fin du dixième vers, ils sont les maîtres des endroits où il n'y a aucune personne qui y vit.  « allongés au fond des solitudes «, cet animal est en quelque sorte la représentation de la mort. Cette suggestion est confirmée par le onzième vers. « Qui semblent s’endormir dans un rêve sans fin «, s'endormir dans un rêve sans fin est un euphémisme qui sous-entent la mort.   Le chat représente aussi la femme, « Leurs reins féconds sont pleins d’étincelles magiques «. Elle est séduisante et pleine de promesses et les vers n'ont pas de connotation négative.   On a repéré plusieurs champs lexicaux, dont celui de l'enfer : « ténèbres « (vers 6) , « l'Erèbe «, « coursiers funèbres « (vers 7). Et celui du rêve : « s'endormir «, « rêve sans fin « (vers 11), « étincelles magiques « (vers 12), « parcelles d'or «(vers 13), « Mystique « (vers 14). Ces deux champs sont mis en opposition et ils sont les deux séparés par la rupture que l'on a repérée. Il y a aussi un champ lexical des mots qui ont une connotation négative ; « Austère « (vers 1), « Orgueil « (vers 3), « frileux « (vers 4), « servage « (vers 8)   Première conclusion, les chats me font penser à des assassins, ils sont les gardiens de l'équilibre entre la vie et la mort et ils sont les maîtres incontestés de la nuit et du silence. C'est comme si le fait de s'attacher à un chat, était le premier pas avant le cercueil. Ils sont gentils avec vous, mais quand ils choisissent une victime, ils ne la lâcheront pas et feront tout pour accomplir leur « devoir «. On peut aussi imaginer qu'à l'arrivée, le véritable fléau pour le genre humain soit la femme, car elle semble innocente au début, mais pour finir, elle peut provoquer de véritables désastres. Ce poème a très certainement plusieurs interprétations possibles.
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«   Les faits évoqués ci-dessus vont nous aider pour faire l'analyse suivante, « Dans quelle mesure la chute du chat prédestine-t-elle la déchéance du genre humain? »   Les chats sont associés à une entité obscure, mais pas au diable, car d'après le septième et le huitième vers, ils sont beaucoup trop indépendants.

« Ils cherchent le silence et l'horreur des ténèbres; L'Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,  S'ils pouvaient au servage incliner leur fierté » . Ils sont comparés à des bêtes indomptables et silencieuses qui ne vivent que dans l'obscurité.

  On a l'impression que les chats sont en quelque sorte les gardiens du silence.

« Ils prennent en songeant les nobles attitudes, Des grands sphinx » Ces deux vers nous donnent l'image d'un chat qui règne sur un royaume, mais lequel ? Si on regarde la fin du dixième vers, ils sont les maîtres des endroits où il n'y a aucune personne qui y vit.  « allongés au fond des solitudes », cet animal est en quelque sorte la représentation de la mort.

Cette suggestion est confirmée par le onzième vers. « Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin », s'endormir dans un rêve sans fin est un euphémisme qui sous-entent la mort.   Le chat représente aussi la femme, « Leurs reins féconds sont pleins d'étincelles magiques ».

Elle est séduisante et pleine de promesses et les vers n'ont pas de connotation négative.   On a repéré plusieurs champs lexicaux, dont celui de l'enfer : « ténèbres » (vers 6) , « l'Erèbe », « coursiers funèbres » (vers 7).

Et celui du rêve : « s'endormir », « rêve sans fin » (vers 11), « étincelles magiques » (vers. »

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