Commentaire composé Baudelaire

«     Baudelaire donne l'image d'un homme faible.

On peut ainsi observer le champs lexical des péchés : « péchés » « débauchés » « volons » « viol » « incendie » Baudelaire montre la double face que peut avoir un homme, cette corruption qu'eux seuls peuvent avoir.

De même, l'homme n'est plus lui même, il ne contrôle ni sa pensée ni son corps : « C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent » (V13) On voit là une véritable manipulation et l'image de la marionnette.

« Chaque jour vers l'Enfer nous descendons d'un pas » (V15).

On a donc l'image d'un homme sans volonté et dominé par le mal qui sommeille en lui.

Cette volonté porte une caractéristique particulière car Baudelaire insère un lexique élogieux « riche métal » Dans le vers 12 « Est tout vaporisé par ce savant chimiste » peut faire écho a la consommation de drogue.

Baudelaire évoque le manque de courage de l'homme « Notre âme, hélas! n'est pas assez hardie » (V28).

On peut remarquer le champs lexical de la paresse : « berce » « oreiller » cette domination montre la négligence de l'homme.

Il y a des allitérations en « R » ce qui donne un effet néfaste.

L'homme est comparé a un animal « grassement » ce mot fais parti du champs lexical de la nourriture.

Dans le vers 5 « Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches », l'homme est incapable de s'empêcher de commettre des péchés et ses repentirs ne mènent nul part, il ne peut donc pas se laver de ses péchés.

C'est un écho à la religion, une critique de la confession.   Baudelaire livre un réel combat contre l'ennui.

En effet, Baudelaire parle de l'ennui a partir du vers 33 mais le mot n'est pas prononcé tout de suite, il y a une description péjorative de l'ennui : « Plus laid, plus méchant, plus immonde » c'est une anaphore du mot ''plus'' et une gradation des mots allant de pire en pire ce qui fais de l'ennui un ennemi pour l'homme.

La présentation « il en est un » crée au lecteur un suspense, la curiosité de savoir la suite.

Baudelaire montre l'ennui tel un monstre, si horrible qu'il devient pire que tout les animaux présentés.

C'est donc un monstre silencieux qui « ne pousse ni grands gestes, ni grands cris » (V34) mais capable de « faire de la terre un débris » (V35) Cette association est étrange, Baudelaire montre à quel point l'ennui peut être nuisible pour l'homme avec si peu de compétences.

Mais, l'ennui n'est pas responsable de ses actes, il est « chargé d'un pleur involontaire » (V37) ce qui dédramatise son pouvoir.

« Il rêve d'échafauds » cela. »