Devoir de Philosophie

Commentaire de tarrou

Publié le 25/01/2015

Extrait du document

Introduction :   Le 20ème siècle est marqué par de nombreux événements historiques comme la Seconde Guerre Mondiale. Albert Camus est un journaliste et écrivain engagé. Pendant la Guerre celui-ci est séparé de sa femme qui vient d'Oran . Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, en1947, La Peste paraît. Il raconte l'histoire de la ville d'Oran qui est dévasté par ce fléau. Dans le passage que nous allons commenter, Tarrou se confesse à Rieux sur sa prise de conscience. Quelle lecture symbolique peut-on faire de ce passage ? D'une part nous allons voir une confession à valeur argumentative, puis d'une autre part nous allons développer une expérience individuelle qui prend la valeur universelle, ensuite nous terminerons sur l’œuvre est une allégorie.   Plan :   I. Une confession à valeur argumentative a) L'énonciation b) Une confession dominée par la culpabilité c) Valeur argumentative   II. Une expérience individuelle qui prend la valeur universelle a) Marque de généralisation du discours b) Discours philosophique sur la condition humaine c) Une condamnation du langage   III. L’œuvre est une allégorie. a) L'allégorie de la condition humaine b) L'allégorie de la révolte   I. Une confession à valeur argumentative   a) L'énonciation   Tarrou s'adresse à Rieux, le double fictionnel de Camus, en utilisant le discours direct, nous le remarquons à l'emploiement des guillemets, du passé composé, du pronom personnel «je» ainsi que les marques du destinataire.   Le narrateur Rieux rapporte les paroles de Tarrou qui s'adresse à Rieux narrateur-personnage, Tarrou étant alors le porte parole de l'auteur, mais alors comment déterminer à quels moments Camus n'endosse plus le discours ? Ce qui cause un brouillage énonciatif.   b) Une confession dominée par la culpabilité.   Ce récit est au passé car nous apercevons le passé composé ainsi que des connecteurs temporels comme «avec le temps» et «aujourd'hui».   Il fait un constat d'un apprentissage amené par l'expérience nous le constatons avec l'emploie du lexique de la connaissance, de l'apprentissage : «j'ai aperçu» / «j'ai appris» répété 2 fois / «je sais» répété 6 fois au fil du texte / «j'ai compris».   La confession de Tarrou est dominée par un sentiment de culpabilité : «j'ai honte, honte à mourir» c'est une répétition à valeur d'insistance mais aussi une valeur hyperbolique «à mourir» et autres occurrences du mot «honte».   Au final, il y a une sorte de bilan où Tarrou expose les conclusions qu'il a obtenu de son expérience personnelle et qui ont qualifié sa conduite d'homme.   c) Valeur argumentative   Il émet un raisonnement et une structuration logique forte en se servant de connecteurs et des relations causes et conséquences pour convaincre :   Cause : Il y a une prise de conscience de la condition de l'homme. Conséquence : il est meurtrier malgré lui. («j'ai perdu la paix») Par la suite il tente de trouver une solution qui entraîne une lutte contre le refus de tout ce qui peut entraîner la mort.   Tarrou est absolument sur de ses propos car il répète «je sais», énonce «de science exacte» sur un ton du constat dominé par des précaution oratoires : «j'ai seulement aperçu», «je sais seulement»   Il utilise des apostrophes «oui, Rieux». Il implique l'interlocuteur avec une force de persuasion.   On observe cette force de persuasion aussi dans le jeu des répétitions très nombreuses : «peste»/«pestiféré», «fatigue»/«fatigué»/«fatiguant»   Puis une force de persuasion encore dans les marques d'expressivité (phrase exclamative).   II) Une expérience individuelle qui prend un valeur universelle   a) les marques de la généralisation du propos   Il se sert du présent de vérité générale : par exemple, «Ce qui est naturel, c'est le microbe». Les termes génériques désignant l'humanité «les hommes», «tout le monde...» dans son ensemble. Les termes de valeurs abstraites comme«mal », «bien», intégrité», «pureté», «honnête», «paix» laisse apparaître un discours de description générique.   L'absence d'illustrations et d'exemples concrets au discours prend une dimension très générale, le discours est applicable à toute époque et à toute réalité sociale humaine.   b) Un discours philosophique sur la condition humaine.   Tarrou porte parole de Camus nous montre une image de la condition humaine : l'Homme est un meurtrier malgré-lui car c'est dans l'ordre social du monde «c'était dans la logique où ils vivaient» qui équivaut à «Ce qui est naturel, c'est le microbe»   La position de Camus : «j'ai décidé de refuser tout ce qui, de près ou de loin, pour de bonnes ou mauvaises raisons, fait mourir ou justifie qu'on fasse mourir»   Tarrou passe du «meurtrier raisonnable» au «meurtrier innocent». Il se condamne à l'exil parmi les hommes car il ne veut pas «infecter» les autres.   c) Une condamnation du langage.   «tout le malheur des hommes venait de ce qu'ils ne tenaient pas un langage clair»   C'est une condamnation du langage car cela permet de manipuler les hommes, de justifier par les astuces du langage, la défiance envers un langage qui par la manipulation peut justifier le pire.   III) L’œuvre est une allégorie.   a) L'allégorie de la condition humaine.   La définition d'allégorie : représentation concrète d'une idée abstraite.   L'association des deux champs lexicaux de la maladie et de la mort permet la lecture allégorique de la peste : peste = image de la condition humaine = le mal que porte l'homme en lui, son statut naturel de meurtrier qui le pousse à tuer même «de loin», même «dans la bonne volonté».   b) L'allégorie de la révolte.   L'association des deux lexiques de la fatigue et de la volonté forme une allégorie de la révolte camusienne : «il faut la combattre à vos côtés» ; on retrouve l'action collective, la solidarité qui est un des moyens de la révolte. «l'honnête homme» ; l'homme révolté, selon Camus.   Conclusion :    

«   III.

L'oeuvre est une allégorie. a) L'allégorie de la condition humaine b) L'allégorie de la révolte   I.

Une confession à valeur argumentative   a) L'énonciation   Tarrou s'adresse à Rieux, le double fictionnel de Camus, en utilisant le discours direct, nous le remarquons à l'emploiement des guillemets, du passé composé, du pronom personnel «je» ainsi que les marques du destinataire.   Le narrateur Rieux rapporte les paroles de Tarrou qui s'adresse à Rieux narrateur-personnage, Tarrou étant alors le porte parole de l'auteur, mais alors comment déterminer à quels moments Camus n'endosse plus le discours ? Ce qui cause un brouillage énonciatif.   b) Une confession dominée par la culpabilité.   Ce récit est au passé car nous apercevons le passé composé ainsi que des connecteurs temporels comme «avec le temps» et «aujourd'hui».   Il fait un constat d'un apprentissage amené par l'expérience nous le constatons avec l'emploie du lexique de la connaissance, de l'apprentissage : «j'ai aperçu» / «j'ai appris» répété 2 fois / «je sais» répété 6 fois au fil du texte / «j'ai compris».  . »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles