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Commentaire : Dom Juan, Le Dénouement

Publié le 12/09/2006

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juan

Dom Juan est une pièce écrite par Molière à la fin du XVIIe siècle. Il l’a écrite pour remplacer Tartuffe qui a été jugée une pièce trop provocatrice, et y reprend le mythe de Dom juan ainsi que les thèmes de l'hypocrisie et la religion.

L'acte V aborde principalement l'hypocrisie, mais c'est aussi l'acte du dénouement.

Les scènes 5 et 6 mettent en scène les derniers instants de Dom Juan.

 

I L’intervention du surnaturel

 

Le seul moment où le surnaturel apparaît dans la pièce après  le premier signe de la statue

= contraste avec le reste de la pièce. 

 

1) Le spectre

 

Le spectre est envoyé par le ciel car on a le champ lexical religieux : « miséricorde, ciel,  perte «. C’est une intervention divine.

Il s’exprime sur un ton solennel, s’adresse indirectement à Dom juan, d’une manière neutre,  en utilisant la 3e personne : « si dom juan ne se repend « preuve de la distance par rapport à la situation, que cela vient du ciel

Le rôle du spectre est de prévenir dom juan, de l’inciter une dernière fois au repentir, c’est un avertissement clair : «  si dom juan ne se repend sa perte est résolue « on remarque un présent de vérité générale.

Le spectre « en femme voilée «, Le spectre a donc l’apparence d’une femme, et dom juan dit qu’il reconnaît sa voix. Cela lui rappelle toutes les femmes que dom juan a trompées et qui vont être vengées par le ciel. Peut être justement que lui mettre le mal qu’il a fait sous les yeux aurait pu l’apitoyer.

Dom juan choisit de ne pas se rependre, alors une didascalie dit que le « le spectre change de figure et représente le temps avec sa faux « dom juan a pris sa décision, ce nouveau visage représente ce qui attend Dom juan : la faux est le symbole de la mort.

 

2) La statue

 

On trouve aussi le même champ lexical de la religion : « péché,  grâces, ciel « signe que la statue est aussi animée par le ciel dans le but de punir dom juan. Et  la statue donne un ordre à Dom Juan « arrêter « montre qu’elle a une autorité sur lui.

La pierre dont est faite la statue contraste avec l’impression d’impalpable, d’immatériel que donne le spectre. La statue représente le lien entre le ciel et Dom juan, de plus dom juan meurt lorsqu’il entre en contact avec la statue.

L’idée d’une statue de pierre renforce l’idée de fatalité et apporte de la froideur, c’est la froideur que possède que le bourreau.

De plus, On trouve aussi celui de la fatalité avec la mort : « traîne, mort, foudre «. Cela renforce l’idée que la statue est chargée d’exécuter le châtiment de Dom Juan.

 

II Dom Juan personnage fidèle à lui-même : une fin tragique

 

1) Un rationaliste

 

On trouve le champ lexical des sens « connaître cette voix,  voir, éprouver, sens « et Dom Juan cherche un combat physique avec le spectre, ce qui montre que Dom Juan a besoin de  voir les choses pour les croire.

De même, lorsque Dom Juan est à l’agonie, il n’exprime pas de la terreur, de la peur ni ne se repenti. Il parle seulement de sa souffrance physique, de ce qu’il ressent : « un feu invisible me brûle, je n’en puis plus «

On voit dans l’acte III que Dom Juan est un personnage empiriste, rationaliste « il ne croit que 2 et 2 font quatre et quatre et quatre font huit «

Ce caractère est toujours valable à la fin de l’acte V, ce qui montre sa détermination.

 

2) Un homme déterminé

 

Lorsque Dom juan demande « qui ose tenir ces paroles ? « il ne s’intéresse pas à ce qui est dit, il s’intéresse seulement à qui ose lui parler de la sorte, il refuse de se soumettre à une autorité qu’il ne reconnaît pas. C’est la preuve de son orgueil.

De plus Dom Juan est sûr de lui car il tient sa promesse avec la statue juste au bout « oui, où faut-il aller ? « et « la voilà «. Dom Juan s’engage personnellement, sans la moindre hésitation, preuve de sa détermination et de sa volonté.

De même, on a le lexique de la détermination : « je veux « répété plusieurs fois,  « rien n’est capable « « non, non, il ne sera pas dit «, et des impératifs « allons, suis-moi «.  Cela montre encore une fois qu’il est sûr de lui puisqu’il a un ton presque péremptoire.

 

Voir Dom Juan aussi déterminé face à la situation, montre de l’excès dans son caractère en fait un personnage tragique. De plus l’intervention divine et donc d’une idée de fatalité fin du dénouement de Dom juan une fin tragique.

 

III) Une intervention comique 

 

1) Une fin tragique non conventionnelle

Ne respecte pas les règles du théâtre classique

 

Cependant cette fin n’est pas traditionnelle, car dans les tragédies classiques du XVIII de Corneille ou Racine par exemple, on ne trouve pas tout ce surnaturel lors du dénouement. des éclairs et du feu.

Ensuite, chez Dom juan, on ne retrouve pas de dilemme qui caractérise la tragédie, où le personnage connaîtra une terrible fin qu’il prenne l’une où l’autre des conditions. Chez dom juan, on ne retrouve pas ce dilemme car Dom juan à eu le choix entre la vie et la mort, il a tendu sa main à la statue de son plein de gré.

Ce dénouement n’est donc pas conforme à la fin des tragédies classiques.

Ne respecte pas la règle de la bienséance en mettant représentant sur scène la mort de Dom Juan.

 

2) l’intervention de Sganarelle

 

On remarque d’abord que dans cette scène Sganarelle a un comportement très différent de celui de Dom juan on remarque qu’il y a beaucoup d’exclamations de la part de Sganarelle : « oh !... ah ! «

Sganarelle n’est pas calme, il est terrifié car il est superstitieux et prend les signes au sérieux.

Il a peur du châtiment qui pourrait arriver à Dom juan.

Ce décalage par rapport à la réaction de Dom Juan peut contribuer à rendre Sganarelle comique, car on peut dire qu’il a le rôle de bouffon.

Il donne cette image lors de sa dernière réplique, aussi la dernière de la pièce « mes gages, mes gages ! «, Sganarelle ne regretterait alors Dom Juan que pour l’argent, il y a là encore un décalage entre la situation et la réaction de Sganarelle qui pourrait susciter le rire du spectateur.

Cette dernière réplique comique de Sganarelle rompt l’atmosphère tragique créée par la mort de Dom Juan.

 

Le dénouement de Dom Juan n’est donc pas conventionnel, car Molière y mêle trois registres différents : le fantastique, tragique et comique.

Il est en accord avec le reste de l'' uvre  puisque qu’une ambiguïté entre les registres existe tout au long de la pièce, dès la scène d’exposition où Sganarelle fait un éloge paradoxal.

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« l'intervention divine et donc d'une idée de fatalité fin du dénouement de Dom juan une fin tragique. III) Une intervention comique 1) Une fin tragique non conventionnelleNe respecte pas les règles du théâtre classique • Cependant cette fin n'est pas traditionnelle, car dans les tragédies classiques du XVIII de Corneille ou Racine par exemple, onne trouve pas tout ce surnaturel lors du dénouement.

des éclairs et du feu.• Ensuite, chez Dom juan, on ne retrouve pas de dilemme qui caractérise la tragédie, où le personnage connaîtra une terrible finqu'il prenne l'une où l'autre des conditions.

Chez dom juan, on ne retrouve pas ce dilemme car Dom juan à eu le choix entre la vieet la mort, il a tendu sa main à la statue de son plein de gré.Ce dénouement n'est donc pas conforme à la fin des tragédies classiques.• Ne respecte pas la règle de la bienséance en mettant représentant sur scène la mort de Dom Juan. 2) l'intervention de Sganarelle • On remarque d'abord que dans cette scène Sganarelle a un comportement très différent de celui de Dom juan on remarque qu'ily a beaucoup d'exclamations de la part de Sganarelle : « oh !...

ah ! »Sganarelle n'est pas calme, il est terrifié car il est superstitieux et prend les signes au sérieux.Il a peur du châtiment qui pourrait arriver à Dom juan.Ce décalage par rapport à la réaction de Dom Juan peut contribuer à rendre Sganarelle comique, car on peut dire qu'il a le rôlede bouffon.• Il donne cette image lors de sa dernière réplique, aussi la dernière de la pièce « mes gages, mes gages ! », Sganarelle neregretterait alors Dom Juan que pour l'argent, il y a là encore un décalage entre la situation et la réaction de Sganarelle quipourrait susciter le rire du spectateur.Cette dernière réplique comique de Sganarelle rompt l'atmosphère tragique créée par la mort de Dom Juan. Le dénouement de Dom Juan n'est donc pas conventionnel, car Molière y mêle trois registres différents : le fantastique, tragiqueet comique.Il est en accord avec le reste de l'' uvre puisque qu'une ambiguïté entre les registres existe tout au long de la pièce, dès la scèned'exposition où Sganarelle fait un éloge paradoxal.. »

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