Commentaire du 10eme chapitre de L'Ingenu

Troisieme texte, chapitre 10 de l’ingénu :

 

Le chapitre 10 est un tournant du livre, puisqu’il est dans le milieu. L’ingénu va être jette dans la bastille, car un espion jésuites l’a dénoncé. Dans la cellule il va trouver un janséniste et il va sympathiser avec Gordon, le janséniste. Ceci va lui permettre de devenir un vrai philosophe.

Problématique : comment se développe dans ce passage l’esprit de l’ingénu ? Bon sauvage qui permet une vigoureuse critique du système politico-religieux de la France.

Plan: Il s’agira de voir dans un premier temps comment ces deux ennemies deviennent des amis, et comment ils se placent sur la voie de la philosophie et comment s’effectue la critique de la religion

I/une amitié naissante

Ce passage est très intéressant et capital parce qu’on va avoir la rencontre de 2 ennemies qui deviennent des amis.

a)    Deux personnages opposent

Les points de divergence entre Gordon et Ingénu sont nombreux : Gordon est un prisonnier depuis une longue période, alors que l’ingénu vient juste d’arriver. Ce qui les oppose est l’âge et la connaissance. L’ingénu est un jeune homme alors que Gordon est un vieux. L’ingénu est conduit par l’amour, par ses sentiments sexuels. Gordon au contraire, il dit qu’il est heureux avec lui-même et ses livres.   

b)   Mais amis

L’ingénu qui est rétif a la conception religieuse de Gordon, va se mettre de la cote de Gordon. Et donc du coté des jansénistes. Quand il va voir les protestants et les jansénistes sont persécutés par le Pape.

De son cote Gordon a beaucoup d’affection pour l’ingénu, il ne va pas seulement le consoler, mais en plus il va l’appeler ‘’mon fils’’. Cela montre que Gordon va le considéré comme son fils. La grande affection qu’éprouve Gordon pour l’Ingénu. Ils ne vont pas s’ennuyer ensemble. Ils vont avoir des conversations très intéressantes. Ils vont parler de la providence. Ils vont parler de politique et enfin ils vont parler de psychologie. 

L’ingénu va pouvoir grâce à Gordon s’instruire intellectuellement… et devenir un apprenti philosophe.

 

II/ un apprenti philosophe

a)    Un ignorant

Entendre dans le sens de comprendre (l.63)

Il s’exclame voila qu’il est bien étrange. (l.61)

Les questions qu’ils reviennent trois fois, montre son ignorance.

2 questions aux styles directes (l.43) ‘’pourquoi donc les larmes’’ ; (l.42) ‘Vous n’aimez point votre marraine ? ‘’ l’’ingenu demanda a son compagnon pourquoi’’… (l.53) question au style indirecte.

L’ignorance de l’ingénu : C’est un sauvage d’Amérique, un huron, les sauvages ne connaissent rien,  il l’avoue (l.26) : ‘’Des gens de bien grossiers’’, ce qui veut dire des gens biens grossier, qui n’ont pas d’éducation.

Il est ignorant car il est inexpérimenté car il est jeune, on dirait qu’il n’a jamais été amoureux. Lui il est comme un enfant, il va faire sa premier expérience dans le monde. Même si il est ignorant, mais ceci apporte de l’ironie dans le texte. L’ignorance va être une source de comique dans le texte, le comique de répétition : ‘’vous n’aimez donc pas votre marraine ?’’

b)   Un esprit profond

 Nous avons d’autre part, qu’il a l’opinion personnelle : ‘je vous avoue’ (l.63) ‘je crois’ (l.23), ‘je ne vois pas’, ‘Je regarde’ (l.64).

Champ sémantique : (famille de mots avec un même radical)

Le narrateur va intervenir de façon élogieuse, l’ingénu avait un grand font d’esprit.

‘’L’ingénu qui comme nous l’avons dit plusieurs fois…’’

On comprend que grâce a sa conversation avec Gordon, dans le prison, lieu qui croyait être l’enfer, va lui permettre de développer son esprit plus que son corps.

 

 

III/ la barbarie de l’occident

a)    Un bon sauvage

Comme Montaigne, il va y avoir un renversement de valeur. A savoir que le sauvage va permettre de critiquer les européens. Voltaire va rappeler la sauvagerie des européens.

Les européens vont être nommés de coquin (l.27), de diable (l.23), de barbarie (l.25), tout ce mot péjoratif se rapporte au européens. On voit aussi l’utilisation de l’italique, pourquoi ? Pour montrer comment l’ingénu ne veut pas les appeler comme cela. L’Ingénu et voltaire n’assume pas cette cotation péjoratives.

Voltaire va se livrer a une redéfinition des européens et des sauvages : (l.26) ‘’ on les appelle des sauvages…’’.

Ceci montre la bonté des sauvages, pour cela on pourrait parler de bons sauvages et les européens sont des barbares. On arrive à un renversement d’une définition.

b)   Une critique virulente (violente)

Le mythe du bon sauvage sert à accabler les français, et la critiquer.

On va d’abord s’intéresser à la satire politique puis religieuse.

Nous avons une vision de la politique française, c’est une monarchie ou le pouvoir judiciaire n’est pas indépendant.

l.59, Gordon explique les lettres de caches : emprisonnement sans aucunes causes, seulement car le roi le veut. 

La grâce et la disgrâce du roi dirige tout, (l.39).

Le monde est une litote qui désigne la société. Nous trouvons aussi l’injustice de ce régime politique qui ne sépare pas le pouvoir : ‘’nous sommes sous quatre verrous’’ (l.54) donc on voit bien l’injustice et la dureté de ce régime.

Le père de la chaise profite que le roi est son pénitent pour lui demander des choses. ‘’Tout les malheureux que je vois le sont à cause du pape.

Voltaire critique l’intolérance religieuses.

Conclusion :

Le mythe du bon sauvage trouve son explication dans se passage,