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Commentaire Heureux qui comme Ulysse Du Bellay

Publié le 03/05/2014

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1558 Les Regrets, « Heureux qui comme Ulysse... » Du Bellay Intro : Du Bellay 1522-1560, un poète français de la pléiade lors de la Renaissance XVIème s. Il signe son plus grand succès en 1558 avec Les Regrets, un recueil de sonnet en alexandrin. Du Bellay exilé à Rome, à l'époque où il écrit ce recueil, comme secrétaire de son oncle qui est cardinal. Il découvre la ville mythique de l'antiquité qui ne correspond pas à l'image qu'il s'en faisait d'où une grande déception d'autant plus qu'il ressent la nostalgie de la France. Lecture texte Ce sonnet « Heureux qui comme Ulysse... » fait revivre les mythes de la Renaissance et met en avant son mal du pays. Il effectue une comparaison entre la ville italienne et sa province française à l'avantage de cette dernière. ->Problématique Comment Du Bellay exprime-t-il sa déception durant son séjour à Rome et qu'elle est sa conception du poète de la Renaissance ? Axes : ->Fonction de la mythologie dans le poème ->Déception du poète Développement : I) La référence mythologique sert d'arrière plan au poème - poète comparé à Ulysse et Jason v1 et v2 ->redonner vie à ces héros de la mythologie - longue phrase qui se termine par un point d'exclamation 1er quatrain ->expression du regret du poète - rythme en crescendo v1 ->souligne les sentiments du poète - ouvertures en « a » des rimes v1 et v4 ->souligne l'envie du poète de s'échapper de Rome - expression « fumer la cheminée » v6 ->renvoie à la séparation d'Ulysse avec Calypso - sonorité en « i » du nom d'Ulysse associé aux autres mots à la même sonorité v2,4,5,6,9,10,11,12,13,14 ->rythme la déception du poète - adj v10,v11 et v12 ->lieux de la mythologie mis en relief - rimes v11 et v12 ->évoque jeu de mot autour de l'adj « latin » - personnification v10 ->montre l'ironie de DB - diérèse de audac-i-euse v10 ->tourne en dérision cette ambition d'être au dessus des autres - amplification grâce à la mise en valeur des palais Romains 1er partie v10 ->met une distance entre le poète et la ville de Rome - comparaison ironique sur 2 vers v10 et v11 ->permet de laisser apparaitre le regret du poète - expression du regret et de la nostalgie v11 ->DB marque sa préférence pour la fragilité TR : L'antithèse et la comparaison permettent de donner une tonalité élégiaque au poème. Il s'agit d'expliquer à présent le sentiment de déception, fil conducteur du poème. II) La déception : une expression lyrique - répétition du déterminant possessif « mon » v12 et v13 ->renforce lyrisme faisant référence à la province natale du poète - distance temporelle rappelée par 2X « Quand reverrai-je » v5 et v7 ->insistance en raison de l'impatience du poète - pronom « je » après verbe au futur -> une prononciation pas fluide ->inquiétude du poète : ne pas pouvoir revoir son pays - « Hélas » placé à la fin du 1er hémistiche v5 ->expression d'une souffrance et soupir avec allongement du son « s » - assonances en « é » ->insiste sur impatience du poète car permet donner au vers un rythme plus lent - comparaisons Ulysse et Jason, palais Romain et ardoise fine v1-2, v9-10 et v11 ->créés un équilibre avec le rythme binaire - rimes en « -age » et sonorité en « el » 2ème tercet ->laissent entendre une musicalité harmonieuse - longueur des phrases, 4 à 6 vers ->rend la mélodie plus rythmé - enjambement v3-4 ->met en valeur les images mythologiques ce qui crée une amplification - « vivre » et reverrai-je » mis en début de vers v4 et v7 ->crée un lien de signification proche entre les deux vers (vivre signifie revoir) - expression « ma pauvre maison » v7 ->montre condition modeste de l'auteur - enjambement v7-8 ->auteur met l'accent sur sa nostalgie ce qui crée une amplification de la pleinte - expression « beaucoup d'avantage » v8 ->bien que vague, a une connotation sentimentale - expression finale « douceur angevine » ->s'associe à cette connotation dans un appel au souvenir - interrogation «en quelle saison » v6 ->inquiétude quand à son retour Conclu : Ce poème décrit le paradoxe de la situation dans la mesure où DB ne peut pas décider de son existence. En effet s'il se sent libre dans sa création poétique, il ne l'est pas dans sa décision de retourner chez lui. Ainsi, il fait la confidence d'un exile malheureux sur un ton élégiaque où il est conscient des limites du métier de poète. C'est le seul à s'être interrogé sur le destin du poète. On retrouvera ce thème avec les poètes de l'école romantique au XIXème s qui eux s'interrogeront sur leur destiné mais également sur leur personnalité.

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