Commentaire "je vous tends un bouquet de fleurs"

Intro : Pierre de Ronsard envoie un bouquet de fleurs accompagné du sonnet « je vous envoie un bouquet de ma main », en associant les fleurs à l'amour à Marin Dupin, une jeune paysanne. Ce poème est tiré de l'oeuvre « Continuation des Amours », fait en 1555, le thème est l'amour, le ton est lent, et c'est registre pathétique. Nous allons détaillé le contenu de ce poème, en plusieurs parties : Dans les 4 premier vers, il associe les fleurs à la femme, ensuite, jusqu'au vers 13, il évoque le thème de la mort, puis dans le dernier vers, on peut remarquer que l'auteur fait une sorte d'invitation à cette femme, une sorte de carpe diem. On analysera donc le sonnet comme dit précédemment, en 3 parties. Association des fleurs à la femme Dès le début, Ronsard emploi « je vous » donc parle de lui et de la femme qu'il aime, il utilise aussi la gestuelle en employant le verbe « envoyer ». Ensuite, il utilise le verbe « trier »ce qui nous laisse penser que ces fleurs n'ont pas étaient choisis au hasard, il dit aussi qu'elles sont « épanies » (= épanouies) donc qu'elles sont au summum. Dans le dernier vers on remarque une assonnance en u, et le « à terre » peut évoquer la mort, que nous verront par la suite. Evocation de la mort Dans cette partie là, plusieurs choses à dire. D'abord, il emploi « vous soit » donc c'est une sorte de souhait de sa part, aussi que « vos beautés » (vers 6) réfère à ce qu'on a vu plus haut à savoir l'association de la beauté des fleurs à la femme. Il y a aussi une comparaison, car il emploi « comme » au vers 8. Il y aussi une petite rime avec « fleuries » et « flétries ». Dans le vers suivant, il emploi « cherront » qui veut dire tomber, c'est peut-être une référence au mot « chute » du vers 4, rappelant la mort.L'emploi de « tout » avant soudain (vers 8) peut donner l'impression que ce la se passe subitement, un déclin.Dans le vers 9, il utilise plusieurs virgule, peut-être pour marquer un arrêt brutal, et l'emploi de périront » pour une mort certaine . On peut aussi remarquer que « le temps s'en, vas » est constitué de monosyllabes.Le vers 10 donne l'impression que c'est irréversible, et l'utilisation de nous peut avoir 2 signification, celle de lui et de la femme, ou bien de l'humanité entière.C'est dans le vers 11 que l'évocation de la mort est le plus marqué, avec « lame » qui veut dire dalle, donc la dalle de la tombe, et « étendus sous » comme pour exprimer leur corps étendu sous la terre après la mort.Dans le vers 12, il évoque un retour au présent, et le fait qu'il aimait bien parler avec elle.Le vers 13 pourrait être dit différemment, comme par exemple «Quand nous serons morts, on n'entendra plus parler de nous. », ce qui facilite aussi sa compréhension. Il veut donc dire qu'après leur mort, tout s'efface, tout simplement. Une invitation, u « carpe diem » Ce dernier vers évoque une sorte d'invitation, de plus Ronsard revient au présent , et le « pour ce » évoque une raison, comme un « c'est pourquoi ». Il évoque une invitation car si on suit le texte, juste après avoir parler de la mort et que tout sera effacer, il dit « aimez-moi », avec comme raison le début du texte. Le « cependant qu'êtes belle » est une incitation à profiter de la vie d'où le carpe diem. Conclusion : Ronsard cherche à séduire la femme en lui faisant partager son angoisse de la mort, et en la « poussant » à l'aimez, en lui donnant des raisons.