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commentaire l'automne

Publié le 20/01/2013

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L’automne, Alphonse de Lamartine               Alphonse de Lamartine (1790-1869) est un des pionniers du mouvement romantique en France. La parution des Méditations poétiques, recueil de 24 poèmes publiés à Paris en 1820 marque les vrais débuts de la poésie romantique. Ce mouvement littéraire se définit comme un mouvement de révolte contre le Classicisme français des XVIIème et XVIIIème siècles. Le combat contre la tradition classique se livre surtout sur les terrains de la poésie lyrique et du théâtre tragique. Ce recueil répondait exactement à l’attente du public, en apportant une poésie simple de forme et où tout paraissait directement traduit d’un cœur mélancolique, une poésie, enfin, où la nature évoquée dans ses traits les plus simples s’alliait aux émotions du poète. Dans l’un de ses poèmes, l’automne, Lamartine nous peint la nature en automne en se comparant à elle tout au long de ce poème. Ses sentiments nous paraissent ainsi étroitement liés avec la nature en train de dépérir. Premièrement, nous remarquerons que l’automne est comme une « saison mentale « pour le poète, ensuite nous observerons comment le poète nous fait partager ses sentiments. Dès le début de son poème, Lamartine nous fait découvrir un véritable tableau de la nature en pleine saison automnal. On peut donc sentir un véritable lien qui unit le poète et la nature. Premièrement il faut attendre le vers 9 pour que la saison soit citée avec la périphrase : « les jours d'automne «. Ainsi l’auteur décrit l’automne en utilisant deux images à la fois très simples et très denses au vers 2 : « Feuillages jaunissant sur les gazons épars ! « qui évoque à elles seules la nature dans son ensemble et le fait qu’elle est en train de mourir. Cependant la personnification « bois couronnés d’un reste de verdure « présente au vers 1  indique que quelques feuilles sont encore présentes à la cime des arbres. De plus la personnification présente au vers 29 : « la fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire « permet de nous faire comprendre que la nature s’éteint violemment. Enfin les rimes croisées et suffisantes des vers 1 er 3 : « verdure et nature « renforce la présence de cette dernière.        Lamartine décrit également la nature toute entière grâce à une énumération qui se situe au vers 17 : « terre, soleil, vallons, belle et douce nature «. Remarquons que l’auteur peint la nature de manière élogieuse car il précise, en effet, qu’elle est belle et douce. Ainsi il est admiratif de cette beauté comme en témoignent les trois points d’exclamation des vers 19 et 20 : «  l’air est si parfumé ! La lumière si pure ! Au regard d’un mourant l’air est si beau ! «  De plus notons que l’intensif « si «  utilisé à trois reprises, renforce le sentiment d’admiration envers la beauté de la nature. Ainsi l’auteur lui est attaché et reconnaissant puisqu’il note, au vers 18 : « je vous dois une larme au bord de mon tombeau «. Lamartine s’adresse directement à la nature en utilisant des apostrophes comme aux vers 1 et 3 « Salut bois couronnés d’un reste de verdure […] Salut derniers beaux jours ! « Ainsi ce procédé permet de rendre le poème plus vivant en rapprochant encore plus le poète et la nature comme si deux amis dialoguaient entre eux.                                                            De plus d’autres procédés visant à rapprocher le poète et la nature sont présents dans ce poème. Tout d’abord, la personnification présente au vers 1 : « salut bois couronnés d’un reste de verdure « nous montre qu’il qualifie la nature de supérieure vis-à-vis de lui. En effet, l’utilisation de l’adjectif « couronnés « fait penser aux couronnes que portent les rois. Ainsi selon le poète, la nature étant supérieure à lui, il s’incline devant elle en la saluant. Cependant, l’utilisation par le poète de l’anaphore du nom « salut « présente aux vers 1 et 3 semble être en décalage avec le reste de la strophe car l’auteur a ici privilégié un langage moins soutenu, ce qui peut nous faire penser qu’il la considère plus comme une amie. Ces interpellations vont de pair avec le lyrisme qui parcourt tout le poème. Ainsi le poète, d’un cœur mélancolique, nous fait part de ses sentiments dominés par la tristesse et étroitement lié à la nature en pleine déperdition.             L’automne, poème écrit à la première personne du singulier, présente plusieurs éléments propres au lyrisme. En effet, lorsque le poète dit « Moi, je « et répète tout au long du poème « je «, il met sa personne en avant car il veut faire partager son expérience personnelle. D’autres procédés montrent que ce texte est lyrique : des phrases exclamatives ainsi qu’une apostrophe.                                                                                                                Dans L’automne, nous pouvons noter que deux champs lexicaux dominent : celui de la mort et celui de la douleur. L’auteur pense, dans ces huit quatrains, à son « tombeau « vers 18. Le poète s’exprime alors par le champ lexical de la mort. En effet, tout au long des strophes, l’écrivain nous prépare à sa mort en faisant ses adieux à la nature. Et tout en faisant ses adieux, il se remémore tout ce qu’il a fait et tout ce qu’il n’a pas fait ou tout ce qu’il n’a pas eu le temps de faire durant sa vie  terrestre. Plus loin, l’auteur se demande si « l’espoir est perdu ? « vers 26. Ici, c’est le champ lexical de la douleur. La douleur du poète s’exprime aussi à travers la déception et le regret qu’il décrit dans l’avant-dernière strophe. Il y imagine ce bonheur qu’il aurait « peut-être « pu avoir et dont « l’espoir « est sans doute perdu.   Ce mal s’exprime à travers ce poème lyrique, dans lequel le poète est contradictoire. Cette incompréhension, cette solitude, sont mises en avant à travers des antithèses comme le fait Lamartine « suit d’un pas rêveur un sentier solitaire « vers 5. L’auteur ne parle pas ici d’un « sentier solitaire « mais du fait que lui est « solitaire «. Il ressent des sentiments contradictoires : il dit par exemple que « le deuil de la nature ; Convient à la douleur et plaît à ses regards ! « vers 3 et 4. Sa souffrance est alors accompagnée d’un certain plaisir comme lorsqu’il parle d’un « calice mêlé de nectar et de fiel « vers 22. Ici, il compare sa vie à un calice grâce à une métaphore. Il met dans ce calice (donc dans sa vie) à la fois des éléments doux (le « nectar «), et des éléments amers (le « fiel «). De plus Lamartine se sert du paysage comme d’un paysage état d’âme, qui est le miroir de ses sentiments.  Tout d’abord, il y a ce choix de l’automne. Ce choix est très important car l’automne est une saison de l’entre-deux,  de la mort. Tout d’abord, il y a des termes négatifs qui expriment la disparition : durant cette saison, la nature fait son « deuil « en ne laissant derrière elle qu’ « un reste de verdure «, des « feuillages jaunissants sur des gazons épars «, un « soleil pâlissant, dont la faible lumière « éclaire peu « ces jours d’automne où la nature expire « et que les « fleurs tombent «. La nature s’évanouit doucement Cet entre-deux décrit parfaitement l’état dans lequel se trouve le poète. L’auteur perçoit aussi cette saison dont « l’air est si parfumé ! La lumière est si pure « vers 19 et dont « le soleil est si beau « vers 20, très positivement Ainsi la mort de la nature entraîne la mort du poète comme il l’exprime dans les vers 29 à 32 : « La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire, moi je meurs, et mon âme, au moment qu’elle expire, s’exhale comme un son triste et mélodieux «. Il compare donc les parfums de la fleur à son âme, tous deux s’exhalant.       Grâce au registre lyrique, l’auteur se livre  au lecteur en faisant part de ses nombreux sentiments de tristesse, de solitude qui ne  sont que le miroir de la mort de la nature en cette saison de l’entre deux.             Le romantique qui veut faire passer ses sentiments, écrit son poème comme une confidence à un ami : en effet,  Lamartine personnifie la nature afin de faire comme si elle était une amie à qui il se confie. Il utilise, pour faire ses révélations, le registre du lyrisme. Il utilise la nature comme un miroir pour y refléter tout ce qu’il ressent. Mais l’auteur, fait peut-être des clins d’œil à la religion à travers ce poème ? Avec le « calice « qu’il doit boire jusqu’à la lie, et il fait peut-être  allusion au Christ en croix qui porte sur sa tête une couronne de bois (« bois couronnés «) ? Peut-être souhaite-t-il aussi montrer qu’il souffre énormément en comparant sa douleur à celle du Christ ?

« violemment.

Enfin les rimes croisées et suffisantes des vers 1 er 3 : « verdure et nature » renforce la présence de cette dernière.        Lamartine décrit également la nature toute entière grâce à une énumération qui se situe au vers 17 : « terre, soleil, vallons, belle et douce nature ».

Remarquons que l'auteur peint la nature de manière élogieuse car il précise, en effet, qu'elle est belle et douce.

Ainsi il est admiratif de cette beauté comme en témoignent les trois points d'exclamation des vers 19 et 20 : «  l'air est si parfumé ! La lumière si pure ! Au regard d'un mourant l'air est si beau ! »  De plus notons que l'intensif « si »  utilisé à trois reprises, renforce le sentiment d'admiration envers la beauté de la nature.

Ainsi l'auteur lui est attaché et reconnaissant puisqu'il note, au vers 18 : « je vous dois une larme au bord de mon tombeau ». Lamartine s'adresse directement à la nature en utilisant des apostrophes comme aux vers 1 et 3 « Salut bois couronnés d'un reste de verdure [...] Salut derniers beaux jours ! » Ainsi ce procédé permet de rendre le poème plus vivant en rapprochant encore plus le poète et la nature comme si deux amis dialoguaient entre eux.                                                            De plus d'autres procédés visant à rapprocher le poète et la nature sont présents dans ce poème.

Tout d'abord, la personnification présente au vers 1 : « salut bois couronnés d'un reste de verdure » nous montre qu'il qualifie la nature de supérieure vis-à-vis de lui.

En effet, l'utilisation de l'adjectif « couronnés » fait penser aux couronnes que portent les rois.

Ainsi selon le poète, la nature étant supérieure à lui, il s'incline devant elle en la saluant.

Cependant, l'utilisation par le poète de l'anaphore du nom « salut » présente aux vers 1 et 3 semble être en décalage avec le reste de la strophe car l'auteur a ici privilégié un langage moins soutenu, ce qui peut nous faire penser qu'il la considère plus comme une amie. Ces interpellations vont de pair avec le lyrisme qui parcourt tout le poème.

Ainsi le poète, d'un coeur mélancolique, nous fait part de ses sentiments dominés par la tristesse et étroitement lié à la nature en pleine déperdition.             L'automne, poème écrit à la première personne du singulier, présente plusieurs éléments propres au lyrisme.

En effet, lorsque le poète dit « Moi, je » et répète tout au long du poème « je », il met sa personne en avant car il veut faire partager son expérience personnelle.

D'autres procédés montrent que ce texte est. »

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