commentaire l'automne
Publié le 20/01/2013
Extrait du document
«
violemment.
Enfin les rimes croisées et suffisantes des vers 1 er 3 : « verdure et nature » renforce la présence
de cette dernière.
Lamartine décrit également la nature toute entière grâce à une énumération qui se situe au vers 17 : « terre,
soleil, vallons, belle et douce nature ».
Remarquons que l'auteur peint la nature de manière élogieuse car il
précise, en effet, qu'elle est belle et douce.
Ainsi il est admiratif de cette beauté comme en témoignent les trois
points d'exclamation des vers 19 et 20 : « l'air est si parfumé ! La lumière si pure ! Au regard d'un mourant l'air
est si beau ! »
De plus notons que l'intensif « si » utilisé à trois reprises, renforce le sentiment d'admiration envers la beauté
de la nature.
Ainsi l'auteur lui est attaché et reconnaissant puisqu'il note, au vers 18 : « je vous dois une larme
au bord de mon tombeau ».
Lamartine s'adresse directement à la nature en utilisant des apostrophes comme aux vers 1 et 3 « Salut bois
couronnés d'un reste de verdure [...] Salut derniers beaux jours ! » Ainsi ce procédé permet de rendre le poème
plus vivant en rapprochant encore plus le poète et la nature comme si deux amis dialoguaient entre
eux. De plus d'autres procédés visant à rapprocher le poète et la nature sont
présents dans ce poème.
Tout d'abord, la personnification présente au vers 1 : « salut bois couronnés d'un
reste de verdure » nous montre qu'il qualifie la nature de supérieure vis-à-vis de lui.
En effet, l'utilisation de
l'adjectif « couronnés » fait penser aux couronnes que portent les rois.
Ainsi selon le poète, la nature étant
supérieure à lui, il s'incline devant elle en la saluant.
Cependant, l'utilisation par le poète de l'anaphore du nom
« salut » présente aux vers 1 et 3 semble être en décalage avec le reste de la strophe car l'auteur a ici privilégié
un langage moins soutenu, ce qui peut nous faire penser qu'il la considère plus comme une amie.
Ces interpellations vont de pair avec le lyrisme qui parcourt tout le poème.
Ainsi le poète, d'un coeur
mélancolique, nous fait part de ses sentiments dominés par la tristesse et étroitement lié à la nature en pleine
déperdition.
L'automne, poème écrit à la première personne du singulier, présente plusieurs éléments propres au
lyrisme.
En effet, lorsque le poète dit « Moi, je » et répète tout au long du poème « je », il met sa personne en
avant car il veut faire partager son expérience personnelle.
D'autres procédés montrent que ce texte est.
»
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