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Commentaire Spleem

Publié le 28/04/2013

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  Commentaire composé – Français   Charles Baudelaire – Les Fleurs du Mal       I Introduction Charles Baudelaire (1821-1867) est un poète français faisant partie du groupe des poètes « maudits « (avec Arthur Rimbaud et Paul Verlaine), qui a donné naissance au courant « symboliste «, mouvement inspiré du Romantisme, qui s´en détache car le symbolisme se veut une recherche de la beauté dans le mal. Ici, nous étudions le poème « spleen «, écrit en 1857 et extrait du recueil « les fleurs du mal «. Le mot anglais « spleen « désigne un état de mélancolie profonde, voire morbide. À l´époque, on croyait que la mélancolie était provoquée par un excès de liquide, la bile noire, produit par la rate. Ce texte est un poème rédigé en 5 quatrains, écrit en alexandrins (12 syllabes). Les trois premiers quatrains forment une seule phrase, chaque quatrain formant une subordonnée.  Baudelaire exprime ici l´état de « spleen «, mais á sa façon. Nous pouvons alors répondre à la problématique « Comment Baudelaire exprime-t-il la progression de la mélancolie dans ce poème?« en étudiant en premier lieu la montée de la crise, en un deuxième lieu l´état de crise lui-même et, finalement, l´apogée de la crise et la défaite de l´espoir.      II La montée de la crise   Nous repérons tout d´abord le rythme lent du poème. Nous remarquons que celui-ci commence par une longue phrase étalée sur les 5 premiers quatrains, avec un oxymore dans la proposition principale : « un jour noir plus triste que les nuits « ; ce qui donne l´impression d´un mouvement lent et enchainé. La présence de l´anaphore avec la préposition « quand « en début de chaque quatrain renforce l´idée de lenteur de ce poème. La disposition des syllabes, elle aussi, contribue à un rythme lent : le rythme binaire, utilisé sur l´ensemble du texte, est très régulier, ce qui donne au lecteur une impression de marche ou de défilé. Il est intéressant de noter que l´idée d´ « enfermement « est donnée dès le tout début du poème, avec le mot « couvercle «. Ce mot ne renforce pas seulement l´emprisonnement, mais aussi, sachant que le couvercle est en forme de cercle, l´idée que le spleen est infini, et que l´homme n´en sortira jamais ; on a ici un indice montrant que Baudelaire faisait bien partie du symbolisme. On a aussi, dans le même concept, la notion d´ « horizon «, qui représente une vie lourde à supporter. Tout cela donne au lecteur l'impression d'un mouvement lent et enchaîné. Le premier quatrain marque le début de la montée de l’angoisse avec l’ennui. L’élément ciel est, comme décrit plus haut,  pesant et montre une première fois l’enfermement. Nous notons également que la lourdeur des mots est marquée d´autant plus avec l´apparition fréquente de mots tels « que « et « comme «.     III L´Etat de crise   L´enfermement. Nous observons la présence persistante du spleen au cours du poème. Premièrement, nous relevons une métaphore filée au cours des trois premiers quatrains. Cette métaphore se retrouve dans les 3 dimensions ; tout t´abord, comme décrit plus haut, avec le ciel, comparé à un couvercle, symbolisant un cercueil et donnant l´image d´éternité ; puis sur terre, avec le " cachot humide; la prison finit alors par s'installer à l'intérieur de l'homme elle passe d´un état physique a un état psychique; le filet est alors dans le cerveau ; et finalement sur les côtés, avec l´image des murs et des filets, avec la métaphore des trainées de pluie représentant des barreaux de prison (ce qui nous renvoie à la figure de style dans le premier quatrain). Nous remarquons que le cerveau est représenté par Baudelaire en tant qu´espace clôt qui grouille de mauvaises pensées qui sont condamnées à rester enfermées. Cette idée nous est transmise par l´apparition d´animaux tels l´araignée (qui met en évidence le macabre et le dégout) ou encore la chauve-souris (qui renforce l´idée d´enfermement en se cognant la tête), qui ont un habitat naturel renfermé et sombre.             L´état de crise est annoncé lors du quatrième quatrain. Nous remarquons à cet endroit une accélération de rythme, une absence de maîtrise et une apparition de violence (sonorités violentes en "que" et en "te" (vers 13-14). Baudelaire emploie de nombreux moyens pour le représenter, comme par exemple  « tout à coup «, « sautent «, « lancent « (verbes de mouvement), ou encore « furie «. Les scènes auparavant silencieuses (2 premiers quatrains) sont transformées en hurlements sonores affreux, à l´aide de l´image des cloches qui lancent un appel au ciel, un hurlement à;                

« II La montée de la crise   Nous repérons tout d´abord le rythme lent du poème.

Nous remarquons que celui-ci commence par une longue phrase étalée sur les 5 premiers quatrains, avec un oxymore dans la proposition principale : « un jour noir plus triste que les nuits » ; ce qui donne l´impression d´un mouvement lent et enchainé.

La présence de l´anaphore avec la préposition « quand » en début de chaque quatrain renforce l´idée de lenteur de ce poème.

La disposition des syllabes, elle aussi, contribue à un rythme lent : le rythme binaire, utilisé sur l´ensemble du texte, est très régulier, ce qui donne au lecteur une impression de marche ou de défilé. Il est intéressant de noter que l´idée d´ « enfermement » est donnée dès le tout début du poème, avec le mot « couvercle ».

Ce mot ne renforce pas seulement l´emprisonnement, mais aussi, sachant que le couvercle est en forme de cercle, l´idée que le spleen est infini, et que l´homme n´en sortira jamais ; on a ici un indice montrant que Baudelaire faisait bien partie du symbolisme.

On a aussi, dans le même concept, la notion d´ « horizon », qui représente une vie lourde à supporter.

Tout cela donne au lecteur l'impression d'un mouvement lent et enchaîné. Le premier quatrain marque le début de la montée de l'angoisse avec l'ennui.

L'élément ciel est, comme décrit plus haut,  pesant et montre une première fois l'enfermement.

Nous notons également que la lourdeur des mots est marquée d´autant plus avec l´apparition fréquente de mots tels « que » et « comme ».     III L´Etat de crise   L´enfermement.

Nous observons la présence persistante du spleen au cours du poème.

Premièrement, nous relevons une métaphore filée au cours des trois premiers quatrains.

Cette métaphore se retrouve dans les 3 dimensions ; tout t´abord, comme décrit plus haut, avec le ciel, comparé à un couvercle, symbolisant un cercueil et donnant l´image d´éternité ; puis sur terre, avec le " cachot humide; la prison finit alors par s'installer à l'intérieur de l'homme elle passe d´un état physique a un état psychique; le filet est alors dans le. »

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