Commentaire Spleem
Publié le 28/04/2013
Extrait du document
«
II La montée de la crise
Nous repérons tout d´abord le rythme lent du poème.
Nous remarquons que celui-ci commence par une longue
phrase étalée sur les 5 premiers quatrains, avec un oxymore dans la proposition principale : « un jour noir plus
triste que les nuits » ; ce qui donne l´impression d´un mouvement lent et enchainé.
La présence de l´anaphore
avec la préposition « quand » en début de chaque quatrain renforce l´idée de lenteur de ce poème.
La
disposition des syllabes, elle aussi, contribue à un rythme lent : le rythme binaire, utilisé sur l´ensemble du
texte, est très régulier, ce qui donne au lecteur une impression de marche ou de défilé.
Il est intéressant de noter que l´idée d´ « enfermement » est donnée dès le tout début du poème, avec le mot
« couvercle ».
Ce mot ne renforce pas seulement l´emprisonnement, mais aussi, sachant que le couvercle est
en forme de cercle, l´idée que le spleen est infini, et que l´homme n´en sortira jamais ; on a ici un indice
montrant que Baudelaire faisait bien partie du symbolisme.
On a aussi, dans le même concept, la notion
d´ « horizon », qui représente une vie lourde à supporter.
Tout cela donne au lecteur l'impression d'un
mouvement lent et enchaîné.
Le premier quatrain marque le début de la montée de l'angoisse avec l'ennui.
L'élément ciel est, comme décrit
plus haut, pesant et montre une première fois l'enfermement.
Nous notons également que la lourdeur des mots
est marquée d´autant plus avec l´apparition fréquente de mots tels « que » et « comme ».
III L´Etat de crise
L´enfermement.
Nous observons la présence persistante du spleen au cours du poème.
Premièrement, nous
relevons une métaphore filée au cours des trois premiers quatrains.
Cette métaphore se retrouve dans les 3
dimensions ; tout t´abord, comme décrit plus haut, avec le ciel, comparé à un couvercle, symbolisant un
cercueil et donnant l´image d´éternité ; puis sur terre, avec le " cachot humide; la prison finit alors par
s'installer à l'intérieur de l'homme elle passe d´un état physique a un état psychique; le filet est alors dans le.
»
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