Devoir de Philosophie

composition sur LE SUD

Publié le 08/02/2012

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ELEMENTS DE CORRIGES BAC BLANC JANVIER 2011 COMPOSITION DE GEOGRAPHIE N°1 UNITE ET DIVERSITE DU SUD Remarques d’ensemble - Les devoirs sont restés parfois trop généraux, sans exemples concrets de pays illustrant les situations évoquées - Il fallait retrouver la typologie des différentes situations des Suds. - Il fallait voir la diversité à toutes les échelles (mondiale, nationale, locale, ces deux dernières s’appuyant en particulier sur l’exemple du Brésil). Intro : /! il est important ds une intro de définir les mots du sujet. Ici, il fallait en particulier définir clairement le mot de Sud, économique, en rappelant sa genèse (Tiers monde en 52), une situation souvent commune d’anciennes colonies, et en expliquant (en renvoyant aux schémas par exemple) la délimitation entre les pays du Nord et les pays du Sud . Problématique : Face à la diversification des situations des pays jusqu’alors classés dans le Sud, quelle est la réalité de ce «Sud», conserve t-il encore une unité qui en justifierait l’expression ou bien est-il dissout dans la diversité ? I/ Le « Sud », une certaine unité face au Nord, qui justifie l’expression. 1) La richesse et le développement crée un Sud unique par rapport au Nord PIB/ht souvent en dessous de 6000 $ / par ht, IDH jamais au dessus de 0,9, le plus souvent entre 0,5 et 0,7  Sur carte justifie limite Nord/Sud donc crée une certaine unité au Sud  Conséquences = conditions de vie extrêmement difficiles pour la majorité de la population des pays du Sud. (par ex bidonvilles dans de nombreuses villes du Sud, Rio, Le Caire, Bombay…) Des IDH toujours inférieurs à ceux du Nord 2) Les critères socio - démographiques caractérisant le « Sud » Croissance démographique différente du Nord (transition démo encore inachevée dans la plupart des cas) Autres critères : mortalité infantile (à définir), particulièrement révélateur du niveau de développement, et plus généralement de la santé + le niveau d’alphabétisation + pb du travail des enfants et une situation souvent aggravée pour les femmes Pauvreté de masse IPH : indice de pauvreté humaine plus importante + Urbanisation en pleine croissance ce qui rend difficile maîtrise de cette urbanisation II/ A l’échelle mondiale, les pays du Sud affichent aussi une grande diversité. 1) Des Suds qui ont intégré de façon diversifiée la mondialisation - Des NPI aux pays émergeants ex des 3 dragons aujourd’hui suivis par les pays émergeants comme le Brésil, le Mexique ou les pays asiatiques de deuxième génération dits « bébé tigres » (Thaïlande, Philippine, Indonésie…) ou encore l’Afrique du Sud.= une économie extravertie, donc intégration à mondialisation, donc des littoraux dynamiques et aménagés (ports de conteneurs avec plateforme multimodale) = pays les + intégrés à mondialisation comme le montre le schéma suivant : 0,9 0,8 0,7 0,6 0,5 - Cas des géants, la Chine et l’Inde  forte croissance. Avantage comparatif de la main d’oeuvre - Pour Inde, a misé aussi sur atout d’une main d’oeuvre souvent bien formée (informatique par ex), même si certaine fuite des cerveaux. - Les pays détenteurs de ressources stratégiques Pays exportateurs de pétrole, qui ont su maîtriser le cours de leur produit, contrairement aux autres souvent décidés par pays de Nord. 1960 : création de l’OPEP, qui s’impose en 73 2) Une diversité aggravée par des Suds moins intégrés, voire marginalisés et en difficulté -Les « pays intermédiaires » Pays andins, du golfe de Guinée ou du Maghreb, SO de l’Asie. Ces pays commencent à intégrer la mondialisation (en particulier les pays du Maghreb) mais leurs critères PIB/ht, IDH restent encore très moyens. - Les PMA, les oubliés de la croissance Pays de l’Afrique subsaharienne et qqs pays asiatiques comme Afghanistan, Birmanie, Bengladesh. Cas pays sont les plus pauvres (PIB/ht < à 500 $), pbs énormes de malnutrition, voire même de famines récurrentes en Afrique, travail des enfants , analphabétisme, forte mortalité infantile et croissance urbaine incontrôlées . Pays non intégrés à mondialisation (cf. schéma ci-dessus), parfois pays enclavés (République Démo du Congo, Afghanistan…). Politiques autoritaires + transition démographique non achevée  Ces pays cumulent de nombreux handicaps. Déjà marginalisés, endettés + peu stables = peu attractifs pour capitaux étrangers …  Situations très diversifiées des pays du Sud à échelle mondiale, dépendant surtout du degré d’intégration à la mondialisation et qui permet d’établir la typologie suivante : III/ De l’échelle nationale à l’échelle locale existent également une forte diversité 1) A l’échelle nationale, l’exemple brésilien montre un développement contrasté Partir de l’exemple du Brésil -étude de cas- : détailler les # entre le Sudeste qui cumulent l’essentiel des activités et le Nordeste, (assez bien traité en général dans les copies).S’appuyer sur un petit schéma de ce type : Insister cependant sur politique pour tenter d’y remédier (front pionnier en Amazonie, déplacement de la capitale vers l’intérieur avec Brasilia, même si résultats mitigés. + tentative de revoir le problème de l’inégale répartition foncière (mais fortes résistances des gds propriétaires) et celui de la pauvreté (programme « faim 0 »).  Ces contrastes nationaux existent dans de nombreux autres pays Citer d’autres ex : au Maghreb et dans de nombreux pays d’Afrique noire, littoraux + développés que l’arrière pays notamment depuis colonisation, id en Chine par exemple.. Souvent une grosse ville capte investissements et activités (forte centralité régionale et nationale), donc richesses inégalement réparties ( ex Lagos au Nigéria, Abidjan en Côte d’Ivoire….) . 2) Les contrastes sont aussi visibles à l’échelle locale Urbanisation rapide (sous le double effet de l’accroissement naturel et de l’exode rural) Difficulté à maîtriser  de nombreuses pop venues chercher une vie meilleure se retrouvent en réalité ds « habitats spontanés » (favelas au Brésil, habitat ds cimetière au Caire….) où aucune infrastructure et très grande pauvreté. D’autres ds des bidonvilles aves qqs équipements mais rudimentaires et pas de confort (ex Netzahualcóyotl à côté de Mexico, 1 million d’hts). A côté de ces quartiers défavorisés, quartiers très riches, CBD très modernes = ségrégation socio-spatiale très marquée, comme on le voit sur le schéma de Sao Paulo, principal centre économique du Brésil.  Ces contrastes aux échelles nationales et locales = mal-développement. C/C Même si le Sud est une réalité / au Nord, diversité = une caractéristique de plus en plus effective des pays du Sud à toutes les échelles. Echelle mondiale, situation dépend du degré d’intégration à mondialisation mais aussi des politiques de développement choisies et des contraintes internes. Aux échelles nationales et locales, tous pays montrent de forts contrastes, révélant que le développement se fait dans régions considérées comme interfaces avec monde (ex Sao Paulo au Brésil) et pour catégories sociales intégrées à cette mondialisation , vivant dans les beaux quartiers  de plus en plus pertinent d’utiliser la notion de Sud au pluriel : les Sud plutôt que le Sud, surtout si on les compare entre eux et non au Nord.

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