Question sur corpus De quel manières les textes abordent-ils deux mondes dans une même société ? Le corpus est constitué de trois textes. Le premier écrit par jean de la Bruyère, « le l’homme », les caractères, publié entre 1866 et 1696. Il décrit le portrait d’un homme bourgeois. Choses Vues, écrit par Victor Hugo, et publié en 1846 est le second texte de ce corpus. Il exprime la misère d’un homme côtoyant la bourgeoisie. Enfin le troisième texte écrit par jack Prévert et publié en 1949 s’intitule « la grasse matinée », Paroles. Ces trois textes dénoncent l’égoïsme de privilégiés à l’égard du reste du peuple. Il s’agira de mettre en évidence la visée commune des trois textes que sont les différences sociales puis de montrer cette différence à travers la manière d’écrire. Le roman de Victor Hugo et la poésie écrit par Jacques Prévert poussent le lecteur à s’indigner devant l’égoïsme que vit « l’homme […] maigre, pale, hagard » et l’homme devenu pour vivre, assassin. Ces deux personnages sont assez similaires, en effet tous deux sont accusé de crime : que ce soit de vol « Le peuple disait autour de lui qu’il avait volé ce pain » et même de meurtre « Un homme très réputé dans le quartier […] l’assassin le vagabond lui avait volé deux francs ». On observe que ces hommes sont avant d’être criminel, victime de leur situation sociale. Jacque Prévert nous en fait prendre conscience un expliquant que « cela faisait trois jours qu’il n’a pas mangé » puis en insistant avec la répétition du mot « trois ». Les texte de ce corpus nous donne une vision de la société sur différente époques, diffèrent siècle. Nous pouvons constater une évolution, effectivement, Victor Hugo plaide la cause du peuple pauvre de France dominé par une classe toute entière alors Jacque Prévert lui dénonce un monde inégal : « le monde se paye sa tête ». Jean de la Bruyère expose le portrait de « gnathon », un homme riche et égocentrique qui ne vit que de sa personne. Il nous apporte un sentiment de dégout grâce à un long discours décrivant le déroulement d’un repas de cet homme. L’auteur nous transmet ce sentiment par l’énumération d’action : « manie, remanie, démembre, déchire » mais aussi par le champ lexical de l’abject avec « malpropretés », « dégoûtantes » et insiste sur ses manières en expliquant qu’il est « capable d’ôter l’appétit aux plus affamés ». Les auteurs, à travers ces trois textes nous montre deux mondes bien séparés. Le premier texte nous présente de manière caricatural le monde des privilégier. Puis les deux autres textes nous témoignent de la vie que subie les moins aisées. Pour cela la Bruyère utilise clairement le registre satirique avec le portrait caricatural de « gnathon » et de nombreuse exagération visant à ridiculiser les différences sociales que le personnage représente pour faire réagir le lecteur. Hugo quant à lui emploie le registre pathétique visant à émouvoir le lecteur. Il utilise la description pour montrer la misère. Il souligne à travers la femme et son nourrisson l’indifférence des riches. Prévert utilise lui aussi le pathétique. Mais y ajoute une forme comique, par exemple des vers 35-39 : « que de barricades pour six malheureuses sardines. Ces trois textes nous transmettent des sentiments diffèrent, à travers des visions différentes. Mais ces textes sont tous les trois engagés pour lutter contre les inégalisées social. Ecriture d’invention Victor Hugo s’avance face à l’assemblée « Mes chers confrères, Pairs de la France. En ce jour du 22 février 1846, j’ai le malheur de m’avancer devant vous pour rapporter nos erreurs qui indigne la France ! Le scandale dure depuis bien trop longtemps. Je n’arrive à trouver les mots mais sur le chemin me conduisant devant vous, j’ai assisté à une scène saugrenue. Un homme, l’un de nos semblables m’a donné l’opportunité d’ouvrir les yeux sur la réalité qui nous entoure. Cet homme, était emmené par deux soldats. Il est incriminé par le peuple du vol d’un morceau de pain. L’avait-il volé ? je ne peux en douter. Mais considérons-nous un crime de subvenir à nos besoins ! Cet homme semblait avoir à peine trente ans, mais était pâle, maigre, hagard. Habillé d’un simple pantalon de grosse toile, pieds nus, possédant seulement une blouse souillée de boue. Je suppose qu’il doit dormir à même le sol, vivant nuit et jours dans la rue sans toit pour s’abrité. Cet homme est peut-être père ? S’il est condamné que vont devenir ses enfants ! pouvons-nous encore adhérer à cela ? Mes amis, Pouvez-vous laisser les nécessiteux dans le besoin ? Nous devons réagir, ignorer cette souffrance est un crime bien plus important que le vol de vivre. Mais y sommes-nous vraiment aveugles ! Le plus affligeant est que cet homme regardait qu’une seule et unique chose, cette chose était un somptueux carrosse attelée de deux chevaux gris, décoré de boutons d’or. Transportant une femme et son nourrisson. Ils riaient et jouaient. Le petit enfant est vêtu de fourrures et de dentelles, quant à la femme elle portait une sublime robe de velours noir. Ces derniers dans le carrosse ne regardait point autour d’eux, le misérable homme n’existe très certainement pas à leurs yeux. Je ne peux, messieurs, vous affirmer que la souffrance peut être supprimer. Mais il est indéniable de dire que nous sommes tout autant coupable de crime que cet homme en fermant les yeux sur la pauvreté qui nous entoure. Tendons-leurs la main, soyons noble par nos gestes et non notre richesse. L’existence que nous laissons à nos frères ne peut durer plus longtemps, la majorité de la population est victime de cette pauvreté. Si nous ne les aidons pas, nous payerons de notre égoïsme. Avons-nous le droit de les laisser dans la misère ? La France ne peut laisser sombrer ses habitants peu importe leur nom, leur classe sociale. Les nobles se contente de s’enrichir sur le dos de ces braves gens, sans aucune compassion ni charité en retour voilà le quotidien qu’ils subissent ! si nous continuions dans ce chemin de facilité sans leurs accorder un simple regard. Je vous demande qu’une chose, réfléchissez à la personne que vous êtes. Pensez à l’avenir de notre royaume et de vos enfants ! Si nous ne réagissons pas qui le feras à notre place ? nous sommes maitres du destin de ce royaume et de ses habitants. Nous pairs de France souvenons-nous de notre mission et des raisons qui nous rassembles dans cette assemblée. »