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Etude du sujet de bac de Français (Corpus) des séries technologiques 2014

Publié le 18/02/2015

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Méthodologie Séance 3 : Le sujet du bac des séries technologiques 2014 Question sur Corpus Préparation On est dans le roman ; romans 19ème et du 20ème. Balzac : mouvement réaliste à ses débuts ; on est dans le réalisme parce que Balzac traite ici le monde des travailleurs à travers le personnage de Nanon ; de la condition féminine aussi. Ce texte est un PORTRAIT donc une PAUSE dans le roman, une pause descriptive à l'imparfait. Balzac décrit Nanon avec des termes crus et directs mais aussi avec des images ; il n'y a cependant ni vulgarité ni mépris. Le physique de Nanon ne correspond pas aux critères de la beauté académique ni aux canons de beauté féminine de séduction. Nanon est décrite avec des termes renvoyant à la masculinité : « un Hercule », « Charretier » ; elle se caractérise par sa force. Victor Hugo : auteur engagé dans la défense des opprimés ; courant romantique. On a un portrait (de Gwynplaine) en deux temps : a) on voit G. à travers le regard des gens, donc moqueur et ironique, b) Victor Hugo prend sa défense en expliquant l'envers de la médaille. Victor Hugo veut que nous nous interrogions sur la méchanceté humaine, sur la différence et sur l'exploitation de la différence. On relève le champ lexical de la déformation, de la monstruosité : « nez informe », « grimacier », « protubérance », « écrasement » ; mais cette déformation est due à la cruauté des humains : « l'Homme peut tout », « la trace de l'art », « voulu ». Albert Cohen, Mangeclous C'est un portrait très détaillé qui insiste sur le caractère repoussant du personnage (la saleté, la maigreur, la maladie). C'est un portrait tout en exagérations, parfois teinté d'humour : sa « ...

« ­ Le ou les personnages concernés ­ Le narrateur, le point de vue ­ Les champs lexicaux ­ Le vocabulaire ­ Est-ce un portrait ? Action ? Dialogue ? II.

Plan Etape 2 : Je trouve mon plan pour répondre à la question.

Je compare les textes dans mon plan (ressemblances/différences). Question 1 : Qu’est-ce qui permet de rapprocher ces portraits de personnages ? Je dois trouver 2 parties, assez larges pour y « caser » tous mes textes. I.

Des personnages marqués par la différence physique a.

Le champ lexical du « repoussant » -- les 4 textes b.

Leur apparence influence leurs actions (travail, vie courante…) – tous sauf Dugain c.

Ils attirent l’attention – les 4 textes II.

Des descriptions réalistes de personnages hors-normes a.

Les descriptions à l’imparfait, le narrateur omniscient b.

Les mots qui n’enjolivent pas la réalité – les 4 textes mais on a du fantastique pour Mangeclous c.

Le réalisme est associé ici au registre pathétique – sauf Mangeclous on a du comique III.

Rédaction Etape 3 : Je rédige sur la copie mon introduction, mes parties, … Le corpus à l’étude regroupe quatre extraits de romans des XIX° et XX° siècles, en lien avec le réalisme et la modernité.

A travers les textes de Balzac, Hugo, Albert Cohen et Marc Dugain, nous avons donc pour sujet de réflexion la dimension hors-normes de certains personnages de roman, puisqu’il s’agit à chaque fois de portraits marqués par la laideur ; voilà ce qui réunit les textes.

[Nous avons donc la description de Nanon dans le texte de Balzac, puis la présentation de l’enfant Gwynplaine du roman L’Homme qui rit ; Puis viennent les portraits de Mangeclous et des « gueules cassées » de la première guerre mondiale.] La question posée est donc de savoir ce qui permet de rapprocher ces portraits de personnages.

[Autrement dit : quels sont les points communs à ces quatre descriptions et ont-elles éventuellement des différences ?] Pour répondre à cela, nous montrerons d’abord que ces personnages sont marqués par des différences physiques ; avant de nous intéresser au caractère réaliste de ces portraits. Saut de ligne C’est d’abord le champ lexical du repoussant qui imprègne tous les extraits, comme en témoignent ces termes relevés dans La chambre des officiers : « sinus béants », « absence de lèvre supérieure », « pommette gauche enfoncée » ; on relèvera de même dans le texte de Victor Hugo des termes renvoyant à la difformité comme « nez informe », « une protubérance » et une « face » pareille à un « écrasement ».

De la même manière , Balzac nous présente une femme disgracieuse, comme le connotent les mots « figure repoussante » et « teint de brique » et force est de constater que le « Mangeclous » d’Albert Cohen est lui aussi marqué par sa laideur « pieds fort sales, poilus, veineux », « visage tourmenté et décharné ».

Il est donc clair que nous avons affaire ici à des anti- héros, bien éloignés des magnifiques, beaux et séduisants auxquels nous nous identifions dans les. »

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