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corpus sur Phèdre Acte I, scène 3

Publié le 01/11/2013

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Questions sur le corpus de Phedre Berennice et Britannicus Je peux dire que ces 3 textes ont les caractéristiques de L'éros immédiat si ils répondent a ces 3critères : 1-Un événement brutale et obsessionnelle. 2-L' importance du regard. 3-IJn amour sans issus Dans une I ere partie nons allons essayer de dénrontrer qlre dans ce corplrs de textes bien un événement brutal et obsessionnel. il y a bel et Nous allons ÇommencÇr par le ler texte qr"ri est Phèdre : Phèdre emploie ces mots: « Je le vis je rougis je pâlis à sa r,ue/un trouble s'éleva .. .... « aux vers 273 et274 Ces deux vers montrent bien que cet événement est soudain car elle le vit et quelques secondes plus tard « un trouble s'éleva dans son âme éperdue>>. Ce trouble est bien sûr l'amour que Phèdre éprouve. Elle ne le décrit pas comme quelque chose d'agréable, mais comme quelque chose qui la détruit de I'intérieur telle une gmve maladie comrne cela est expliqué au vers 283 : <> Cet amour l'empêche de parler, il en perd ses moyens. Dans une seconde parlie nous allons parler du regard et de son importance. Nor-rs allons cotnnlencer à examitter cc dernier darrs Plrèdre: Phèdre dit:«je le vis je rougis je pâlis à sa vue «au vers 273 Ce vers montre bien que tout part d'un simple regard regard qui va entraîner un coup de foudre et une admiration : ('offrais tout à ce dieu que je n'osais nofilmer>) Phèdre surenchérit une dizaine de vers plus loin : « J'adorais Hippolyte ; et le voyant sqns cesse « La deuxièlne partie de la phrase montre qu'après avoir vu Hippolÿe pour la première fois elle ne vit plus que lui et se rapellait sans cesse son image. Elle emploie ces mots au vers 290 : << Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père. « Ce vers montre que malgrès toute ces tentatives pour oublier Hippolyte, elle le retrouve en la personne de Thésée dès qu'elle le regarde. Puis dans Bérénice : Bérénice corlmence par dire : « De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur ?« (v5) Puis elle décrit la scène. Elle emploie ces mots quelques vers plus loin : « Tout ces yeux qu'on voyait venir de toutes parts ; /Confondre sur lui seul leurs avides regards « Dans le premier de ces deux vers il y a une métonymie désignant toutes les personnes assistant au couronnement de Titus, elle dit au vers suivant que tout le monde le regarde, ce qui est une marque d'admiration. L'irnpor-tance du regard dans Britannicus : Dans cette réplique de Néron le champ lexical sur leur regard est très présent. I1 commence par dire qu'il a vu Junie : « Cette nuit je I'ai vue arriver en ces lieux «v7 Puis il la décrit « Belle, sâns ornements, dans le simple appareil « (vl1«) Il parle plus loin de I'ir+age de sa bien-aimée qui est dans sa tête : « De son image en vain j'ai voulu me distraire « (v 24) Dans cette troisième partie nous allons parler de l'amour sans lssue : Dans Phèdre I'amour de cette dernière est une fatalité car il est causé par la déesse Vénus comme Phèdre au vers 277 : <> Néron a rendu triste sa celle qu'il aime ce qui empêchera sûrement un amour réciproque. Conclusion : Ce corpus de texte répond bel et bien aux caractéristiques de l'éros immédiat. Je peux donc dire que l'Éros Immédiat est bien présent dans ces textes.

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