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COMMENTAIRE DE PHèdre acte 2 scène 5

Publié le 14/11/2012

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Phèdre, la seconde femme de Thésée brûle d'amour pour son beau fils Hippolyte, enfant d'un premier mariage du volage Thésée avec Ariane. (la s?ur de Phèdre, fille du roi de Crète Minos et de Pasiphaé, cf la pelote de laine et le Minotaure). La princesse a honte de cette « fureur « qui l'accable jusque dans sa santé, elle est même décidée à mourir. Toutefois, on annonce la mort de Thésée et Oenone, la confidente de Phèdre la presse à avouer son amour pour Hippolyte. Dans l'acte II scène 5, elle a du plaisir à lui parler ; elle ressent un véritable vertige des sens, et glisse malgré elle vers l'aveu. Elle éprouve un bonheur intense durant quelques minutes et se met à espérer mais la répulsion d'Hippolyte la rend à sa solitude et elle a en horreur sa propre personne. A- ANALYSE (acte II scène 5, vers 671 à 711) EXLICA LINEAIRE PHEDRE SITUATION DU PASSAGE La scène 5 de l'acte II est une scène décisive dans la pièce de Racine, Phèdre. Phèdre, seconde femme de Thésée, amant volage qui a délaissé Ariane, se décide ici à avouer son amour pour Hippolyte. L'extrait proposé succède à une longue tirade de Phèdre dans laquelle elle avouait son amour pour Thésée, sa fierté, son courage. Aussitôt après, dans un premier renversement elle confie qu'elle aurait aimé être le guide de son fils, comme Ariane le fut de son père. Cet aveu à peine voilé de ses sentiments indigne le jeune homme dont la réaction brutale surprend la princesse qui revient sur ses propos au nom de l'honneur, motif bien léger comparativement à la force de sa passion. Femme passionnée, sa longue tirade conjugue amour, colère, et imploration. PLAN On tentera d'appréhender cet extrait à travers trois mouvements : - vers 671 à 683 : la fureur de l'amour comme commandité par les dieux, amour fatal, irrésistible. - vers 684 à 692 : le drame intérieur, lutte inutile - vers 693 à 711 : expiation, pénitence, demande à être punie. Mort pour la délivrer de cet amour interdit, car ne peut refouler ses sentiments. PROBLEMATIQUE Ce passage de l'aveu de Phèdre condense quantité d'émotions : elle y exprime une passion dévorante, et qui sera, on le sait bien, dévastatrice. On verra alors combien le couple dolor/furor règne en maître absolu dans les pièces raciniennes, surtout dans Phèdre, où il s'accompagne d'une douloureuse prise de conscience : la jeune femme sent combien son amour...

« son amour pour Hippolyte. L’extrait proposé succ ède  à une longue tirade de Ph èdre dans   laquelle elle avouait son amour pour Th ésée, sa fiert é, son courage. Aussit ôt apr ès, dans   un premier renversement elle confie qu’elle aurait aim é être le guide de son fils, comme   Ariane le fut de son p ère. Cet aveu  à peine voil é de ses sentiments indigne le jeune   homme dont la r éaction brutale surprend la princesse qui revient sur ses propos au nom   de l’honneur, motif bien l éger comparativement  à la force de sa passion. Femme   passionn ée, sa longue tirade conjugue amour, col ère, et imploration.   PLAN On tentera d’appr éhender cet extrait  à travers trois mouvements : ­ vers 671  à 683 : la fureur de l’amour comme commandit é par les dieux, amour fatal,   irr ésistible. ­ vers 684  à 692 : le drame int érieur, lutte inutile ­ vers 693  à 711 : expiation, p énitence, demande  à être punie. Mort pour la d élivrer de cet   amour interdit, car ne peut refouler ses sentiments.   PROBLEMATIQUE. »

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