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cycle (géographie).

Publié le 14/04/2013

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cycle (géographie). 1 PRÉSENTATION cycle (géographie), évolution temporelle d'éléments géographiques -- reliefs et systèmes hydrographiques -- à travers différentes étapes qui conduisent à leur transformation et / ou au retour à leur stade originel. 2 LE CYCLE D'ÉROSION EN GÉOMORPHOLOGIE Principaux types d'érosion L'érosion est l'une des manifestations de l'activité externe de la Terre. De manière générale, elle est responsable de l'aplanissement des reliefs au cours du temps, engendrant parfois des transformations de paysage spectaculaires. Il existe différents agents et différents types d'érosion dont les principaux sont : l'érosion éolienne, l'érosion glaciaire, l'érosion par les eaux de ruissellement, et l'érosion marine. © Microsoft Corporation. Tous droits réservés. En géomorphologie, le cycle d'érosion correspond, selon la proposition de William Morris Davis en 1899, à une évolution ordonnée d'un relief, selon un enchaînement irréversible de trois temps. Le premier cycle, dit de jeunesse, est caractérisé par des cours d'eau encaissés : les versants, accidentés, ont une forte inclinaison (environ 30 degrés) et la dénivellation entre le lit du cours d'eau et la vallée est importante ; l'interfluve, ou région entre deux vallées, peut parfois former une arête étroite. Le deuxième, appelé cycle de maturité, est marqué par un équilibre du relief : les pentes des versants sont régulières et les vallées, de forme légèrement convexe, s'élargissent ; durant cette phase, le sol s'enrichit de dépôts sédimentaires alluviaux. Cycle de la roche Le cycle de la roche représente l'interaction des processus internes (endogènes) et externes (exogènes) de la Terre. Il décrit notamment les processus de transformation de chacun des trois principaux types de roches (roches sédimentaires, métamorphiques et magmatiques) en roches de l'un ou l'autre des deux autres types, voire en roches d'un type spécifique différent. Les sédiments compactés, cimentés et parfois recristallisés forment des roches sédimentaires ; les roches soumises à de fortes chaleurs et pressions forment des roches métamorphiques ; les roches issues du refroidissement puis de la solidification de magma forment des roches magmatiques (ou ignées). © Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Le stade final du cycle d'érosion est le cycle de vieillesse, appelé pénéplaine par Davis, au cours duquel le relief est nivelé dans sa totalité : les versants sont faibles et les vallées alluviales, en formation durant le cycle précédent, ont atteint leur largeur maximale. Cette thèse du cycle d'érosion, parfois dit cycle davisien, a été largement contestée pour son schématisme. Depuis, la notion de crise et de séquence morphogéniques découlant de la discontinuité du relief lui est substituée. Fluctuation climatique (essentiellement durant le quaternaire), eustatisme, tectogenèse et orogenèse, destruction de la couverture végétale naturelle, n'ont pas été pris en compte dans la théorie de Davis. La notion davisienne de pénéplaine est également revisitée : une distinction est aujourd'hui faite entre la pénéplaine, relief façonné en milieu tempéré et humide, et la pédiplaine, pour les zones subtropicales. Voir Érosion. 3 LES CYCLES OROGÉNIQUE ET SÉDIMENTAIRE EN GÉOLOGIE 3.1 le cycle orogénique En géologie, le cycle orogénique représente l'ensemble des phases de développement d'une chaîne de montagnes : préparation au soulèvement, surrection et érosion. La phase terminale d'un cycle orogénique est le retour à la pénéplaine, voire à la plaine elle-même. Selon ce principe, les scientifiques ont pu mettre en évidence plusieurs cycles orogéniques successifs, eux-mêmes subdivisés en trois phases : la lithogenèse (du grec lithos, pierre), l'orogenèse (du grec oros, montagne) et la glyptogenèse (du grec gluptos, gravé). Ainsi, se succédant depuis la fin du protérozoïque (période la plus récente du précambrien, d'une durée de 2 milliards d'années environ), les cycles cadomien, calédonien, hercynien (ou varisque) et alpin ont chacun eu une durée approximative de 200 millions d'années ; le cycle alpin, quant à lui, n'est toujours pas achevé. 3.2 Le cycle sédimentaire La notion de cycles sédimentaires a été définie pour la première fois en 1950 par le géologue Maurice Gignoux : découlant de l'observation de la régularité de l'évolution d'éléments de la sédimentation, elle correspond à « toute série de formations sédimentaires marines qui, dans une région déterminée, est encadrée entre deux régressions «. Cette définition implique que le cycle sédimentaire est uniquement influé par les fluctuations du niveau de la mer. Elle a été complétée depuis, et tient compte dorénavant de quatre facteurs dominants : les facteurs climatiques (rythmes journaliers de l'iode et de la biosynthèse, cycles saisonniers ou variations climatiques d'une longue période, telle la glaciation du quaternaire) ; les facteurs eutastiques jouant sur le niveau des océans (séquences de transgressions et de régressions marines) ; les facteurs tectoniques influant sur le relief et le rivage ; et les facteurs sédimentologiques dont la caractéristique est la formation d'un delta. 4 LE CYCLE DE L'EAU EN HYDROLOGIE Les scientifiques spécialisés en hydrologie ont décomposé le cycle de l'eau en quatre phases : le stockage dans les mers, océans, eaux dormantes continentales (tels les lacs) ou glaciers ; l'évaporation et la condensation en nuages ; les précipitations en pluies et en neiges ; et le ruissellement des eaux. Ainsi, pour la seule phase du stockage, ils distinguent l'océanographie liquide (science des eaux marines), la limnologie (science des eaux dormantes continentales), l'hydrogéologie (science des eaux souterraines) et la potamologie (science des fleuves et rivières). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« régressions ».

Cette définition implique que le cycle sédimentaire est uniquement influé par les fluctuations du niveau de la mer. Elle a été complétée depuis, et tient compte dorénavant de quatre facteurs dominants : les facteurs climatiques (rythmes journaliers de l’iode et de la biosynthèse, cyclessaisonniers ou variations climatiques d’une longue période, telle la glaciation du quaternaire) ; les facteurs eutastiques jouant sur le niveau des océans (séquences detransgressions et de régressions marines) ; les facteurs tectoniques influant sur le relief et le rivage ; et les facteurs sédimentologiques dont la caractéristique est laformation d’un delta. 4 LE CYCLE DE L’EAU EN HYDROLOGIE Les scientifiques spécialisés en hydrologie ont décomposé le cycle de l’eau en quatre phases : le stockage dans les mers, océans, eaux dormantes continentales (tels leslacs) ou glaciers ; l’évaporation et la condensation en nuages ; les précipitations en pluies et en neiges ; et le ruissellement des eaux.

Ainsi, pour la seule phase dustockage, ils distinguent l’océanographie liquide (science des eaux marines), la limnologie (science des eaux dormantes continentales), l’hydrogéologie (science des eauxsouterraines) et la potamologie (science des fleuves et rivières). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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