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De l'horrible danger de la lecture :

Publié le 26/02/2011

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lecture

de l'horrible danger de la lecture :

I un violent pamphlet :

Les bienfaits de la lecture Ce procédé de l’ironie trouve sont originalité form elle dans le fait que les termes (ou s’il on peut parler de faits, en général) mélioratifs sont dévalorisés pa r le mouphti, mais revaloriser par la mise à distance de l’ironie. L’ironie qui avec la satire et la fiction orientale font de ce texte à l’apparence d’un rendu de jugement, un violent pamphlet s’attaquant aux institutions françaises et à l’Église.

 

 

 

II L’idéal des lumières : 

les grands traits des lumières :

Cette ironie, Voltaire l’ut ilise non seulement pour attaquer ou condamner, mais aussi pour créer une atmosphère de complicité avec son lecteur. L’auteur nous fait en effet entrevoir entre les lignes de cet arrêt de justice, les idéaux des philosophes des Lumières. Précédemme nt, nous avons vu qu’il d éveloppait une rétorsion, c'est-à-dire qu’il réfutait au mo yen d’une argumentation a contrar io. Il revient alors au lecteur de comprendre que ce rendu de jugement est &agr ave; lire comme une condamnation de la censure, et un éloge de l’imprimerie et du livre, mais pas seulement. Dans l’argumentai re composé par le mouphti , les condamnations du « g énie » et de l’« amour du bien publique » (pour ne citer qu’elles) est à prend re à contre-pied. À l’ar gument n°2, si Mahomet interdit la lecture puisqu’il craint qu’ell e n’amène à « perfectionner les arts mécaniques » et par la même occasion, « réveiller le génie » des cultivateurs ou des manufacturiers, « exciter leurs industrie s » et « leurs richesses », pour &l aquo; leur inspirer un jour quelque élévation d’âme &ra quo;, Voltaire l’encourage au contraire, et tire argument des craintes même de celui qui l’a proscrite : pour lui, la lecture ne peu que bénéficier à un pays, et non le conduire à la décadence (comme le soutient le mo uphti). Et il en est de même au troisième argument ou le pamphlétaire continue de révéler les bienfaits de la lecture : là où Joussouf-Ché ribi justifie la prohibition du livre et de l’imprimerie, Voltaire en justifie la recommand ation. Il attend ainsi de son lecteur beaucoup d’esprit critique pour tradui re l’argument n°3, par exemple, en : « […]. On aura it dans ces livres la circonspection et l’assurance de rendre justice aux bonnes et aux mauvaises actions, et de recommander l’équit&eac ute; et l’amour de la patrie, […].» L’argument 4 poursui t, grâce à l’antiphrase, l’éloge de la lecture . Voltaire y soutient qu’elle constitue un moyen efficace de véhiculer la pensée, de combattre l’ignorance, et, pour tous les philosophes, d’éclairer le peuple.

 

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